Résolution de la crise du Nord du Mali : La mobilisation des populations est indispensable

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Les membres de l’Association pour le Développement du Cercle de Goundam ont présenté samedi, 17 novembre 2012, à la Maison de la presse,  les rapports du forum de dialogue social du cercle de Goundam. Cette cérémonie était présidée par Abdoulaye Albadia Dicko, en présence des membres de l’association.

Selon les déclarations, l’objectif spécifique de cette rencontre est de  faire un état  des lieux de la situation sécuritaire, de déterminer et de s’accorder sur les décisions à prendre en vue de la recherche de solution de sortie de crise.

Quant aux résultats attendus, la situation d’occupation est bien cernée et les problèmes qui en découlent sont bien identifiés, ainsi que les pistes pour améliorer les cadres organisationnels et institutionnels.

En ce qui concerne les propositions de solutions de sortie de crise, le forum  a retenu des pistes et des propositions. Il s’agit de la satisfaction des besoins élémentaires des populations, de la préservation et du recouvrement de la cohésion sociale et de la réconciliation des communautés pour consolider l’Unité Nationale.

Enfin, le forum propose de mener des actions pour relever les défis. Il s’agira, entre autres, de mettre en œuvre des programmes de relance de l’activité économique locale ; de poursuivre la mobilisation des actons humanitaires en faveur des populations déplacées en intégrant les aspects de prise en charge scolaire et sanitaire et de réfléchir sur les modes de gouvernance envisageables.

A retenir que  plus de 200 personnes étaient présentes à ce forum.

LASSANA

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2 COMMENTAIRES

  1. Désolé, mais la seule action qui peut être menée à l’heure actuelle c’est la mobilisation de moyens en faveur des déplacés. Le reste c’est pendant la paix que l’on cherche à restaurer. Prôner la guerre c’est être contre la paix. Détrompons nous celui qui ne veut pas la paix ne veut même pas de son terroir à plus forte raison son développement. Et ce n’est pas ce que nous disons. Nous parlons des voies pour aller à la paix.

    Goundamiens vous savez mieux que quiconque que les armes n’ont jamais disparus au Nord et ce n’est pas d’un coup de baguette magique que ça va se faire, après le chaos qui a favorisé leur prolifération. Il faudra empêché les détenteurs de ne pouvoir les utiliser à jamais et c’est en réprimant ceux qui les ont brandit. Les autres les rendront ou les cacheront à jamais.

  2. LES MALIENS DOIVENT DÉPASSER LEURS ÉGOS ET PRENDRE DE LA HAUTEUR POUR SE CONCERTER, DÉFINIR LE FUTUR SOUHAITÉ, NÉGOCIER ET S’ENTENDRE LIBREMENT SUR CE QU’ILS VEULENT DEVENIR

    Bonjour,
    Merci pour les nombreux internautes et Maliens qui échangent sur le devenir du Mali. Certains pensent que le fédéralisme sera imposé aux Maliens par des organisations et des pays étrangers.

    La bonne gouvernance passe par l’unité du commandement mais aussi par la fixation de règles claires entre commandements pouvant être hétérogènes, à condition que les parties prenantes s’y conforment.

    Ce dernier cas est semblable à celui qui est nécessaire pour l’élan harmonisé entre les différents contingents qui composeront la force de la CEDEAO/UA/ONU qui sera utilisée pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali.

    Donc, une parfaite harmonisation entre les différentes parties prenantes est nécessaire pour atteindre, sans surprise, un objectif.

    C’est le cas de la négociation qui exige qu’on sache qu’est ce qu’on doit négocier, avec qui et pourquoi en ayant défini au préalable des principes, conditions et des règles à respecter, d’où la proposition que j’ai faites d’un guide et d’une plateforme de concertations nationales, de négociation pour une sortie durable de la crise.

    Les propositions que font les Maliens ont pour but de retrouver leur souveraineté en s’entendant sur une solution consensuelle pour une sortie durable de la crise. Si les miennes coïncident avec celles de beaucoup de Maliens (politiciens ou membres de la société civile), tant mieux, c’est cela qu’on cherche.

    Mais s’étonner, comme certains le sont, qu’il y ait identité de vues avec des pays ou des organismes étrangers est surprenant.

    Chacun a sa façon de voir, ce qui n’empêche pas des points de vue identiques.

    Au contraire, nous devons apprécier le fait que plusieurs pays s’accordent, aujourd’hui, sur l’intérêt de la négociation pour éviter les méfaits et les effets collatéraux d’une guerre.

    Contrairement à ce que disent certains, je ne pense pas que tout soit déjà ficelé par l’ONU ou par certains pays.

    C’EST AUX MALIENS DE DÉFINIR LE FUTUR QU’ILS SOUHAITENT ET DE TRAVAILLER ENSEMBLE EN FIXANT DES PRINCIPES ET DES CONDITIONS A RESPECTER POUR Y PARVENIR.

    Le MNLA et Ansar Dine seront soumis à des principes (non impunité, respect des droits de l’homme, refus du terrorisme, coexistence pacifique) et des conditions (dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) fixés par les Maliens d’un commun accord et non par des étrangers, comme certains le pensent.

    La condition d’indivisibilité est contraire au concept de fédéralisme. De ce fait, si ailleurs certains veulent imposer ce dernier, c’est aux Maliens de s’y opposer.

    C’est aux Maliens de s’entendre pour bâtir un Mali nouveau répondant à leurs souhaits et aux conditions et principes qu’ils définiront.

    C’est pourquoi, les Maliens doivent s’entendre sur un guide et une plate-forme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.

    D’où l’intérêt de ma proposition en ligne sous forme de lettre ouverte au Président du Mali, au gouvernement, à la commission nationale d’organisation des concertations nationales et à tous les Maliens, mais aussi au médiateur.

    Souhaitons que tous les Maliens dépassent leurs différences pour s’accorder sur ce qu’ils veulent devenir sans qu’on le leur impose d’ailleurs.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : [email protected]

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