Tirs de la Minusma sur les populations de Gao : L’ONU veut-elle engager la guerre contre le Mali ?

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Mali : l'ONU appelle les groupes armés à respecter leur engagement et à déposer les armes
Le Secrétaire général Ban Ki-moon (à droite) et le Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, lors d’une réunion de haut niveau sur le processus politique malien. Photo ONU/Rick Bajornas

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a engagé des actions militaires contre les populations de Gao, ce qui a occasionné la mort de trois personnes.

La force des nations unies au Mali combattrait-elle aux côtés des rebelles du Mnla sur le théâtre des opérations ? Les casques bleus dans notre pays ont-ils changé de stratégie ? Est-ce une déclaration de guerre contre notre pays ?

Présente au Mali en vue d’une contribution à la résolution de la crise sociopolitique et sécuritaire née du coup d’Etat du 22 mars 2012 et de la rébellion armée dans le septentrion malien, l’Onu n’a cessé de déployer des efforts aussi bien politiques, diplomatiques que militaires pour un retour à la paix durable dans le pays. On comprend clairement que la présence des Nations unies au Mali était à la fois nécessaire et souhaitée par les autorités maliennes.

Le Conseil de sécurité a créé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) par sa resolution 2100, du 25 avril 2013. En vertu de cette résolution, la Mission appuiera le processus politique et réalisera un certain nombre d’activités de stabilisation concernant la sécurité, prêtera une attention particulière aux principales agglomérations et axes de communication, protégera les civils, surveillera les droits de l’homme, mettra en place les conditions indispensables à l’acheminement de l’aide humanitaire et au retour des déplacés, à l’extension de l’autorité de l’État et à la préparation d’élections libres, ouvertes à tous et pacifiques. En quelques mois, le Mali est inondé d’engins estampillés Onu et de milliers de casques bleus et d’agents onusiens sur l’ensemble du territoire où les populations vont très vite s’accommoder de cette présence rassurante. Pendant un an, la Minusma et son armée ont joué un rôle déterminant d’arbitres, d’accompagnateurs et surtout d’observateurs attentifs pour éviter des dérives graves en terre malienne. Si des élections ont pu se tenir en juillet et en septembre 2013, c’est en grande partie grâce à cette organisation qui a contribué aux plans logistique, politique et sécuritaire à la réussite de ce projet. Quand survient la crise, ces jours-ci dans le nord, c’est encore la Minusma qui va monter au premier plan et assurer un arbitrage, avant de mobiliser ses hommes pour apporter un coup de main aux rebelles en tirant à balles réelles sur des manifestants aux mains nues à Gao, le mercredi 27 janvier dernier.

Un an et demi après l’arrivée au pouvoir d’IBK, la situation au Mali ne s’est pas normalisée, alors, qu’en principe, avec la présence onusienne, les choses devraient progresser afin de dissiper l’état de crise. Mais, sur le terrain, hélas, ce n’est pas le cas. L’on a plutôt l’impression d’une Minusma qui se conforte dans sa position à travers les actes et les actions qu’elle continue de poser sur le terrain. Il est vrai, l’on ne saurait dénier l’intérêt de la présence onusienne dans les moments de braise. Mais, passés ces moments où la force impartiale devient indispensable, la pérennisation de la mission, telle qu’elle se présente sur le terrain, suscite des interrogations. Il n’y a plus de belligérance sur le sol malien, l’armée est unifiée, la menace terroriste et jihadiste est désormais loin derrière. Dans ce contexte, l’Onu devrait commencer à disparaitre pour laisser place à la normalisation. Auquel cas, la sortie de crise apparaît comme un métier et les fonctionnaires onusiens, des professionnels pour la fructifier autant que possible au détriment des populations locales pressées de retrouver leur quiétude d’antan. Voilà qui pourrait retarder l’élan de reconstruction, lequel ne se trouve point uniquement dans l’assistance de l’extérieur, mais aussi et surtout dans la capacité des nationaux à disposer progressivement d’eux-mêmes. Il faut y songer avec ce qui vient de se passer sur le terrain à Gao.

Paul N’GUESSAN

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  1. C’est vraiment étonnant de la par de la MINUSMA, qui au lieu d’arriver à désarmer et cantonner les bandits armés, elle se met à désarmer et à cantonner l’armée malienne et les groupes armés pro-gouvernementaux. Qu’Est-ce que cette mission veut réellement? Il faut les chasser de notre cher pays et tout de suite.

  2. Tambakort: défaites militaires du Mnla, félonie de la MINUSMA et inaction du régime inutile d’IBK.

    A contre courant de la théâtrale négociation de paix qui rame dans les murs algériennes entre gouvernement du Mali et groupes armés disparates, le nord du pays continue de s’enflammer au nez et à la casque des soldats de l’ONU.

    En effet la brave milice ethnique d’auto défense, le GATIA, proche du Général Gamou et de la tribu des Imghad qui contestent l’autorité, l’arrogance et l’outrecuidance des ifoghas au nord du Mali, met en échec depuis maintenant plus d’une semaine, la coordination des voyous armés menés par le Mnla et son colonel de paille déserteur de la légion islamique de Kadhafi, j’ai nommé le terroriste Ag Najim.

    Bootés proprement et avec la manière hors du village de Tambakort comme de vulgaires malpropres, les voyous armés du Mnla, mentent vertement à la mission de l’ONU en essayant de faire passer leurs adversaires militaires sur le terrain, notamment le GATIA, comme des terroristes.

    Le général Français à la manœuvre au nord du Mali, j’ai nommé le CON Thibaut, outrepasse les prérogatives de la MINUSMA CONNE et signe un accord ILLÉGAL avec des voyous armés du Mnla et acolytes sur le territoire du Mali dont il n’a aucun mandat ni du conseil de sécurité de l’ONU ni du gouvernement du Mali.

    Ce gouvernement du régime dormeur avec à sa tête un insouciant IBK qui déjà trahi le Mali plus d’une centaine de fois et qui se la coule douce à Davos comme si son pays était devenu le Canada ou la Norvège alors que même les GÉNÉRAUX de son armée de paille ne sont pas en sécurité en plein Bamako.

    Donc devant la félonie de la MINUSMA CONNE menée par un général colonialiste français qui se permet de signer des accords sur le territoire du Mali indépendant sans aucun représentant du Mali, on a un gouvernement malien de dormeur invétérés, qui bouffent allègrement le peu de ressources financières du pays dans des marchés publics frauduleux et abondamment surfacturés à coup de centaines de milliards nuitamment gaspillés.

    L’argent qui doit servir à acheter des hélicoptères de combats et des avions de chasse pour l’armée malienne se trouve ainsi détourné pour remplir les comptes bancaires (à travers le monde) des sangsues de la coalition “Ma famille d’abord” de LADJI Charlie Davos Boeing.

    Quelques pseudos avocats sans scrupule de la trame de Me KASSOUM TAPO sont graissés de passage comme des molosses affamés qui viennent publiquement insulter le peuple meurtri du Mali comme quoi la GRANDE OPÉRATION DE VOL DE SON ARGENT PUBLIC PAR LE BIAIS DES SURFACTURATIONS serait tout à fait normale, légale et donc qu’il faut circuler qu’il n’y a rien à voir.

    Pendant ce temps de Nampala à Gao en passant par Dioura, Tenenkou, Tambakort Anefis, Tessalit, les maliens meurent jour et nuit attaqués de toute part par une coordinations de voyous armés menés par le Mnla et maintenant la MINUSMA CONNE.

    Pas une seule déclaration de compassion d’IBK ni d’une seule larme versée pourtant ses yeux sont remplis de larmes mais il préfère les garder pour les morts français, pas une seule marche d’IBK, il préfère marcher Boulevard Voltaire à Paris pour Charlie Machin, et pas un seul voyage dans les zones attaquées au Mali, il préfère voyager à DAVOS et sa douceur Suissesse tout en sirotant tranquillement son whisky surfacturé au peuple malien dans un boeing surfacturé au peuple malien.

    Mais pourtant ce mandé Lakalakato oublie que ce qui permet Davos aujourd’hui de parler de Forum économique mondial, c’est d’abord la sécurité et la stabilité en Europe qui permet aux européens de penser économie et argent.

    Cette sécurité en Europe est le prix d’une gouvernance de sérieux et de travail toute chose qui manque cruellement à IBK, LADJI Charlie Davos Boeing.

    Salute.

  3. Trop c’est trop il est temps que IBK dit la vérité au secrétaire de l’Onu ,
    concernant la complicité flagrante de ses forces déployées sur terrain dans
    les régions nord du mali ,avec les groupes terroristes et narcotrafiquants du MNLA
    on n’en a mare .Il faut résilier le contrat de la Minusma et la retirer du Mali .Le mali est victime de complot international .

  4. IL FAUT DIRE PLUS TOT LA MINUS-MNLA OU LA MINUS-FRANCE C EST LA MM CHOSE LES CASQUE BLEU SE SONT DES FRANCAIS ILS ONT CHANGER SEULEMENT LEURS BERÊTS. LA FRANCE EST EN GEURRE CONTRE LE MALI DEPUIS SARKOSY POUR DES INTERÊTS SUPERIEUR DE LA FRANCE HOLANDE NA PAS LE CHOIS IL CONTINUE CETTE MM GEURRE SEUL IBK NA RIEN COMPRIS MAIS IL VA BRUTALLEMENT COMPRENDRE TRES BIEN TÔT INCHA-ALLA.

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