Traité de défense entre le Mali et la France : Contribuer à la stabilité et à la sécurité du Mali

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Dialogue inter-malien: un face-à-face tendu à Alger
Un nouveau round de négociations s’est ouvert à Alger ce mercredi 16 juillet 2014 entre les groupes armés du Nord du Mali et le pouvoir malien conduit par Abdoulaye Diop (C), le ministre des Affaires étrangères.
AFP/FAROUK BATICHE

Les autorités maliennes ont enfin accepté de signer le traité de défense avec la France.

Précisons que cet acte juridico-financier, n’entame, en rien, la souveraineté et l’intégrité du territoire national.

 

Cet engagement, du côté du Mali, vise à créer les meilleures conditions de recherche et de pérennisation de la paix et de la sécurité dans les régions nord du pays. Signé pour une durée de cinq ans, ce traité engage les parties signataires, dans le cadre d’une collaboration franche sur le terrain face à toutes les agressions militaires de notre pays. Il s’est avéré, depuis longtemps, qu’en raison de l’immensité des frontières du Mali, les forces armées nationales seules, ne sauraient faire face aux intégristes, terroristes et narcotrafiquants. D’où la nécessité de la signature dudit traité. . Il n’est pas destiné, comme le disait la rumeur, à octroyer une base militaire à la France sur le territoire malien, dans le cadre de l’opération Serval. Les troupes françaises sont présentes sur le territoire malien en soutien aux forces locales, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

 

Elle n’a rien à voir avec le renoncement à la souveraineté et à l’intégrité du territoire. Après sa signature, le dit traité doit être ratifié par le Parlement.

 

Ainsi, cette option courageuse, marque le début de nouvelles relations entre le Mali et la France, en matière de restauration de la paix et de la sécurité, spécifiquement, dans les régions nord du pays. Ainsi, nous avons le droit de croire que c’est le début de la fin des accusations tous azimuts de connivence quelconque entre la France ou Serval et le MUNISMA sur le terrain.

Ce qui compte, c’est la promptitude avec laquelle la France, à travers ses éléments sur le terrain, veillera et réagira à d’éventuelles attaques des rebelles, entre lesquels on a du mal à faire la différence. Ils sont terroristes, narcotrafiquants, djihadistes ou rebelles. Dans tous les cas, peu importe l’appellation qu’on leur colle. Avec la signature de ce traité international, l’espoir est permis. Les autorités du pays pourront peut-être faire face aux défis de développement.

 

La logique veut qu’après cet acte historique majeur, la réconciliation entre tous les fils du Mali, puisse se consolider en faveur du développement socio-économique et de l’épanouissement des populations.

 

Il importe, dès à présent, de s’investir pour un suivi régulier de l’application des clauses du traité.

Sinaly

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