Ozone-Mali : Rendre coquette la ville de Bamako

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Les employés de Ozone Mali sur le terrain
Les employés de Ozone Mali sur le terrain

Avant l’arrivée d’Ozone-Mali, la ville de Bamako semblait impuissante face à l’insalubrité grandissante. Contrairement à ce qu’on constate aujourd’hui, elle était envahie par des dépôts d’ordures. Il était impossible de sortir dans les rues sans sentir des odeurs nauséabondes. Presque toute la population bamakoise se dit satisfaite du travail d’Ozone-Mali.  Comme nous le confie ce commerçant du grand marché : «Pour le moment, je pense qu’Ozone-Mali fait du bon boulot, car chaque matin,  quand je sors de ma maison, je vois ses employés travailler jusqu’au soir. Donc, pour l’instant, on ne peut que les encourager».

 

En fait, cette société a permis de réduire le taux de chômage en permettant à un nombre considérable de jeunes Maliens, qui étaient sans emploi, de décrocher un boulot. Ramasser des ordures n’est plus un problème de moyens, cette société a des camions bennes qu’ils déploient dans les quartiers afin d’enlever les ordures. Des poubelles sont également installées à travers la ville.

 

«Ces gens-là sont à encourager. Ce qu’ils font ne va pas faire disparaître complètement les ordures, mais ils font de leur mieux. Je pense que la population doit les appuyer dans tout ce qu’ils font pour assainir notre capitale», affirme un vendeur d’habit au niveau du marché Raïda. Voyant la réduction des saletés sur les routes et les ruelles de certains quartiers de la ville, des gens restent convaincus que Bamako deviendra plus propre qu’elle ne l’est aujourd’hui. C’est le point de vue d’un employé d’Ozone-Mali. «Vu la manière dont le travail se fait, je pense que Bamako sera propre. Et ce sera encore mieux, si l’on parvenait à avoir plus de poubelles pour les implanter partout. Il y a eu un grand changement et cela se ressent à travers toute la ville», laisse-t-il entendre.

 

Certes, Bamako renoue aujourd’hui avec la propreté, mais il faudrait que des mesures soient prises pour assurer la sécurité des travailleurs. Parfois, ils peuvent être victimes d’accidents de circulation. Par exemple, en balayant les routes, des panneaux de signalisation doivent être installés. C’est ce que conseille d’ailleurs Oumar Sacko, vendeur de perles au grand marché. «Je trouve qu’ils travaillent bien, mais ce que j’ai constaté concerne leur sécurité. Ils doivent mettre des panneaux pour que les gens sachent qu’ils sont là».

 

Il faut reconnaître qu’Ozone-Mali a réussi en si peu de temps ce que les Gie d’assainissement n’ont pas pu faire en plusieurs années. Outre ce pari de l’assainissement de Bamako, qui est presque réussi, il est important de noter que l’arrivée de cette société marocaine a soulagé beaucoup de ménages en terme de revenus financiers. Car, ils sont nombreux ces Maliennes et Maliens, notamment les jeunes, à avoir un salaire pour subvenir à leurs besoins. Et ceux de leurs parents.

Massitan Koïta (Stagiaire)

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5 COMMENTAIRES

  1. Notons que ce sont des marocains qui s’occupent des poubelles au Mali…

    Et les maliens que font-ils ???

    La propreté est l’affaire de tous:… Elle doit être apprise dans les familles, les écoles, les quartiers..

    Pourquoi ne pas demander à la population de participer en ne jetant pas des papiers partout
    en ramassant tout ce qui traîne …mais ils faut des poubelles ..

    Souvenons nous de ces Asiatiques qui participaient massivement à des constructions de routes et autres chantiers ..
    A Bamako il pourrait y avoir des concours de propreté par quartiers !!!

  2. INSTALLER DAVANTAGE DE POUBELLES ?

    ET PANNEAU CECI CELA ?

    LES ENTREPRISES MALIENNES INDUSTRIELLES DOIVENT LES FABRIQUER ET LES FOURNIR !

    POUBELLES ET PANNEAUX !

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