Gestion des crises : Le PM marque des points.

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En moins de trois semaines aux affaires, Abdoulaye Idrissa Maiga a démenti tant de pronostics et contredits tant d’oiseaux de mauvais augure. Avec la résolution des crises maliennes, il confirme une nouvelle dynamique gouvernementale.

A la surprise Générale, le bras-de-fer opposant la FEMAFOOT à sa tutelle a pris fin. Durant plus de trois jours, en effet, des rencontres allant de 18 H à minuit ont confronté l’ensemble des protagonistes avant de déboucher sur des résultats. Finalement, Boubacar Baba Diarra réintègre son fauteuil au prix d’une annulation des décisions du ministre qui remplacent la Femafoot par la    CONOR. Le retour à la normale est à mettre au compte de la nouvelle équipe gouvernementale qui décante les tensions dans le pays les unes après les autres.

Depuis trois longues années, en effet, les acteurs du football étaient à couteaux tirés et la situation n’a fait que se dégénérer. Plusieurs tentatives de médiations dont celle du Président de l’Assemblée Nationale n’ont pas comblé les attentes. A plus de deux reprises, le chef de l’Etat en personne a failli descendre dans l’arène en insistant sur l’union sacrée dans la famille du sport roi. Mais il fallait tout simplement confier la tâche à l’actuel PM pour parvenir aux mêmes résultats engrangés sur le front social.

En effet, une semaine auparavant, AIM avait réussi à mettre un terme cette une autre crise qui avait fortement éprouvée le pays : celle des acteurs de la santé. Cette grève qui fut en partie à l’origine du départ du gouvernement sortant a été contenue.

En moins d’un mois de fonction, en définitive, Abdoulaye Idrissa Maiga brave le pessimisme collectif, mais la confirmation de ses performances passera sans doute par une victoire dans un autre bras-de-fer à décanter : celui des syndicats de l’éducation. La situation s’annonce ardue car des travailleurs comme ceux du SNESUP restent campés sur leur position dénonçant la mauvaise  foi de la tutelle dirigée par Raky Talla. Prudence étant mère de sureté, on attend de voir ce qu’il en sera au 3ème round des négociations. En attendant  l’accalmie du front social reste l’une des priorités phares du assignée au nouveau Premier Ministre, qui a sans doute tiré les enseignements nécessaires des échecs de son prédécesseur.

La Rédaction

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1 commentaire

  1. Mon cher,
    il n’a rien marqué. C’est de la démagogie politique pour nous faire croire qu’ils sont venus nous donner des solutions pendant que notre problème quelque part c’est bien eux. Depuis 4 ans ils ne foutent pas grande chose; maintenant qu’on s’approche de 2018, ils viennent faire des tapages pour distraire surtout les moins avertis qui sont malheureusement nombreux. C’est eux qui ont sciemment bloqué la marche de l’appareil étatique jusque maintenant que le 1er ministre est issu de leur rang; ils font croire le sapeur pompier. Je pense que les Maliens doivent ouvrir les yeux et les déposer au profit d’un jeune candidat. L’avenir de notre pays n’est pas avec un vieux, il nous a déçu. Ces vieux restent des personnes ressources, certe, mais ils doivent tous dégager devant la scène. Juste en pleine campagnes communales; il est allé faire le lancement de la route de Kolondieba frontière RCI. Ils l’ont bien accueillit, cependant ils ont voté MARIKO. Quelle maturité politique?. J’ai beaucoup apprécié ça. Le peuple en a marre de se faire berner. AIM ne va rien nous apporter si c’est ne les préparatifs de 2018. Pour preuve, il est toujours ministre depuis, pourtant rien. Je ne dis pas qu’il n’est pas compétent, c’est un manque de volonté politique pour piéger les électeurs avec les actions de dernière minute. Je suis désolé, mais il est temps qu’on se dise la vérité dans ce pays. Il faut que les choses changent.

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