Information judiciaire pour tentative d’assassinat du président de la République : De belles nuits d’insomnie pour les cadres de la COPAM

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Une information judiciaire pour tentative d’assassinat a été ouverte à Bamako, la capitale du peu qui reste du vaste Mali d’antan, après l’agression du président malien de transition, Dioncounda Traoré. La nouvelle est tombée mercredi matin des antennes de RFI.

Loin de surprendre, la décision des autorités nationales soulagent l’écrasante majorité des populations qui, reste encore sous le choc. Elles n’ont pas compris et se refusent de comprendre l’expression violente de tant de colère, de tant de haine des hommes et femmes d’un pays qui, jusqu’à ces temps – ci, était perçu et vanté comme étant une terre de tolérance, d’amour et de pardon. Une Nation couverte d’une bénédiction tirant sa source du légendaire et multiséculaire sinankouya. Une valeur qui faisait, que le Mali était toujours citée en exemple. Mais depuis cette funeste et criminelle matinée du 21 mai, notre pays est devenu la cible des railleurs du monde entier au point que, la tentative d’assassinat du président de la République par des manifestants téléguidés et protégés, a vite fait de ce pays, une exception dans le monde entier. De la Guinée Equatoriale de l’époque Obiang Guema Bazogo à Augusto Pinochet d’Argentine, en passant par la Guinée Conakry de Sékou Touré, l’Afghanistan d’Hafizullah Amine, personne n’a encore de souvenirs rappelant la tristesse et la barbarie de ce que nous avions vécu ce jour là.

La mutinerie du 22 mars a – t- elle inspiré ces barbares d’un autre temps au point d’avoir voulu faire autant sinon pire ? Le Capitaine Amadou Haya Sanogo, dans les colonnes de JA de cette semaine est formel ‘’ Nous n’avons aucune responsabilité dans l’agression de Dioncounda Traoré’’. Fait – il allusion au CNRDRE ? Seule la conclusion d’une enquête internationale indépendante édifiera. Mais si, le CNRDRE et son président gardent la sérénité par rapport à cette triste affaire, ce n’est pas le cas à la COPAM. Pour cause.

Après la décision de la CEDEAO de confier au président intérimaire, la direction de la Transition, le Président de la COPAM, notre grand – frère bien aimé et retraité mais toujours président de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo a tenu un propos qui des jours et des nuits jusqu’à l’attentat, continuait de faire trembler en tout cas, tous ceux qui ont connu le malheur de l’écouter ce jour là, sur les antennes de l’ORTM. Pour le vieux retraité et incroyablement président d’un syndicat, ce qui n’est pas normal et qui devrait être rapidement corrigé, le président intérimaire, Dioncounda Traoré ne restera pas une minute de plus après les 40 jours de son intérim. « Nous le délogerons de force s’il le faut. » N’est-ce pas ce qui a été tenté le lundi 21 mai 2012, par des militants se réclamant de sa Coordination, pendant que lui Amion, Mariko et Cie trônaient encore au Palais des Congrès, aveuglés par leur haine à eux, à la recherche de la provocation et de la mise à feu du peu qui reste encore du Mali ?

Comment des Conventionistes qui n’avaient même pas clôturé leurs travaux, laissent certains d’entre eux, sortir des environs du palais pour prendre d’assaut le palais de la République, sachant pertinemment qu’en cette heure précise, le président de la République s’y trouvait, à la tâche pour le compte du Mali, à près de 48 heures de la fin de l’intérim dont il assurait la charge ?

Qu’est-ce, le président de la COPAM (Coordination des partis et Associations du Mali), a- t – il fait pour annuler la marche criminelle qui avait quitté la Primature et qui se dirigeait sur le palais ?

Pire, qu’est-ce, le putschiste Oumar Mariko, secrétaire général de la SADI, au nombre des manifestants qui sont allés à la rencontre du PM, à la Cité Administrative, a- t – il fait, pour empêcher la progression de la marche sur le palais ? Et pourquoi, a – t- il rebroussé chemin ?

Oumar Mariko sur les antennes de RFI a soutenu n’avoir rien contre dès lors que, le CNRDRE était tombé d’accord avec la CEDEAO pour que le président Dioncounda Traoré continue son travail en qualité de président de la Transition. Alors si ce que Mariko disait sur cette antenne tenait la route, la bonne route, pourquoi, était – il présent à cette honteuse Convention ? Pourquoi cette Convention alors que tout avait été dit 1  0 ou 12 heures plutôt dans une déclaration publiquement lue par le Colonel Djibril Ipène Bassolé, ministre des Affaires Etrangères du Faso, représentant du Médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré ? Une indiscipline ? Une méprise ? Les enquêteurs ne devraient occulter aucune piste, à moins qu’on ait déjà choisi et ciblé les coupables, des bras pour ne rien cacher. En tout cas, Boubacar Boré (Yèrèwolo ton)  ne devrait pas être le dindon de la farce et si tel serait le cas, bonjour les dégâts. A suivre

Sory de Moti

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6 COMMENTAIRES

  1. .
    La Copam sortira hauts les mains de cette passe dans laquelle on veut la plonger.Que ceux qui ont fait de l’agression de Dioncounda un fonds de commerce se ressaisissent.Dans un Pays avec une sécurité digne et que des hommes arrivent à tabasser le PRESI, la plus haute autorité et que personne de sa securité ne soit inquietée et qu’on s’en prenne à des civils est seulement inquiétant.Au lieu de vous en prendre à la COPAM, pourquoi pas la sécurité malienne dans son ensemble qui a laissé faire? sécurité dont les responsables doivent tous demissionner s’ils sont honnetes avec eux memes.Je crains que tout ceci ne conduise à conclure que la sécurité malienne est incompetente et qu’on ne veille la remplacer par celle de la CEDEAO

  2. Nous sommes exactement à l’ère des DJANGO, SABATA et TRINATA. Chaque bande armée tient son territoire : MNLA/MUJAO/ANCARDINE/BOKO HARAM et AQMI au NORD, CNRDRE au SUD (SADI, CNID, COPAM et même RPM essaient de profiter du CNRDRE). Comme dans les quartiers de Bamako où chaque bande occupe son espace. Comme au grand marché de Bamako où les bandes se repartissent les zones. Points communs à toutes les bandes armées : vols, viols, pillages, enlèvements, arrestations arbitraires, saccages des biens de l’Etat. Seul le verbiage les diffère : l’indépendance, le développement, la religion, la démocratie, la justice ne sont que des fonds de commerce pour eux. Le banditisme après avoir changé d’habits (costume et sac diplomatique), s’intellectualise maintenant…
    Sinon une armée normale ne peut que supplier la CEDEAO, l’UA et les NU de nous aider à nous libérer. Mais au contraire ! Les bandits ne peuvent que redouter leur arrivée qui les prive de leur seule arme d’intimidation achetée par le contribuable malien…

    • Vous nous fatiguez avec votre haro sur la Copam. Votre jeu est trop grossier !!!On vous paye pour salir des gens et pour couvrir les vrais coupables. Nous on laisse agir la Justice alors fichez nous la paix avec vos sottises et vos élucubrations. Seul un débile mental pourrait croire à vos accusations !!! La Copam est l’ennemi à abattre par tous les moyens parce qu’elle défend le peuple contre les prédateurs de l’ère ATT. Vous croyez que les gens de la rue n’ont pas compris cela? Alors épargnez-nous vos sornettes et toi le minable journaliste on te connaît pour tes papiers à 1000 balles. En réalité cela ne vaut même pas 5 francs.

  3. l’histoire jugera la copam la justice divine les punira de toute facon quand on les prend un à un aucun n’a atteint ces objectifs dans la vie.La majorité n’a jamais reussi une vie de couple.
    Quelqu’un qui ne pas su maintenir une cohésion dans sa famille peut il diriger une nation ?
    De paris à abidjan en passant par bamako ce n’est pas yacine diallo qui me dira le contraire ou la famille meité ou ba…

  4. Bonne meditation sur cet article

    Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
    Lu : 2683 fois

    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

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