Le ministre porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta l’a annoncé lors de son briefing de la semaine dernière Plus de 32 milliards de Fcfa pour réduire les bouchons sur la voie reliant le 3ème pont et la RN6

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Le ministre porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, a animé un point de presse le jeudi 12 avril dernier dans la salle de conférence du Centre d’informations gouvernementales du Mali (Cigma). Pour la circonstance, il était entouré de ses collègues en charge de la Défense et des Anciens combattants, Tiéna Coulibaly, et des Droits de l’homme, Mme Kadiatou Sangaré Coulibaly.

Selon le Ministre porte-parole, après l’examen des points inscrits, le conseil des ministres a adopté quelques projets de décret.

À le croire, le premier projet de décret est relatif à l’approbation du marché des travaux d’aménagement en 2X2 voies de la voie reliant le 3ème pont de Bamako à la Route nationale n° 6 (RN6), y compris la construction d’un échangeur au croisement de la RN6 et la réhabilitation de la section Tour-d’Afrique-Yirimadio de la RN6.

Selon lui, le deuxième projet de décret portant approbation du marché est relatif au contrôle et à la surveillance des travaux d’aménagement en 2X2 voies de la voie reliant le 3ème pont de Bamako à la RN6, y compris la construction d’un échangeur au croisement de la RN6 et la réhabilitation de la section Tour d’Afrique-Yirimadio de la RN6. Il ajoutera que le marché relatif aux travaux d’aménagement en 2X2 voies de la voie reliant le 3ème pont de Bamako à la RN6, la construction d’un échangeur au croisement de la RN6 et la réhabilitation de la section Tour-d’Afrique-Yirimadio de la RN6 est conclu entre le gouvernement de la République du Mali et l’entreprise Razel pour un montant toutes taxes comprises de plus de 32 milliards francs Cfa pour un délai d’exécution de 18 mois. “Le marché relatif au contrôle et à la surveillance de ces travaux est conclu entre le gouvernement de la République du Mali et le bureau Cira pour un montant toutes taxes comprises d’un milliard 540 millions 3 mille 250 francs Cfa et un délai d’exécution de 20 mois“, a-t-il précisé.

À l’entendre, le projet de décret portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de construction et de bitumage de la route Kayes-Sadiola-Kéniéba : Lot n° 1 : tronçon Kayes-Sadiola (90 km) a également été adopté par le Conseil des ministres. “Le marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de construction et de bitumage de la route Kayes-Sadiola est conclu entre le gouvernement de la République du Mali et le bureau Cira pour un montant toutes taxes comprises d’un milliard 714 millions 396 mille 40 francs Cfa et un délai d’exécution de 26 mois”, a-t-il poursuivi.

À en croire le ministre Koïta, la réalisation de cette route facilitera, d’une part, l’évacuation des productions agricoles vers les centres de consommation, et d’autre part, la commercialisation du bétail grâce à l’amélioration des conditions de transport. Ainsi, elle contribuera également à l’amélioration des conditions d’accès des populations aux centres sociosanitaires, aux écoles et aux postes administratifs.

Bientôt, une agence auxiliaire de la Bceao à Kayes

D’après lui, dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’extension de son réseau, la Bceao a décidé de doter trois pays, dont le Mali, d’une agence auxiliaire supplémentaire. C’est ainsi que le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant exonération de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) du prix de cession de la parcelle de terrain, objet du titre foncier n° 14348 du cercle de Kayes. “Le Mali compte actuellement trois agences de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, dont l’Agence principale de Bamako et les agences auxiliaires de Mopti et de Sikasso. La construction de l’Agence auxiliaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest à Kayes s’inscrit dans le cadre de donner plus de célérité et de sécurité aux opérations interbancaires dans la zone et contribuera ainsi à promouvoir les activités économiques par une disponibilité plus accrue et rapide du crédit”, a-t-il laissé entendre.

Et de poursuivre qu’au cours de cette réunion hebdomadaire des ministres, le président de la République a informé le Conseil des ministres de la nomination de Samba Alhamdou Baby en qualité de Vérificateur général.                  

   Boubacar PAÏTAO

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Que le feu et la colère punissent ces Atlantist€$!

    N’est-ce pas madame Pascale Gasseler (guide insupportable de Notre Dame de Paris)

  2. Ça serait intéressant de voir ce qu’ils vont faire entre l’échangeur et Dialakorobougou, vu que la route devient 1×1 juste a partir de Yirimadio Wara ka sirafara. Le bon travail serait de entendre la 2×2 jusqu’a Baguineda ou au moins jusqu’a la sortie de Dialakorobougou après Niamana. Par contre si on arrête la 2×2 a Yirimadio le reste de 1×1 Niamana-dialakorobougou-Baguineda sera tellement ridicule que l’échangeur n’aura pas de sens. En plus, il faut trouver par tous les moyens pour trouver une autre 2×2 entre Kabala- Senou-Diatoula-Tabacoro-Niamana (RN6)…C’est-a- dire relier ces quartiers a la RN6…qu’ils puissent accéder a Segou, Koulikoro ( a partir de zantiguila via le 4e pont a Kayo) etc.. sans passer par la Tour de l’Afrique etc.. et que des quartiers comme Niamana, Dialakorobougou, Tchikena, Baguineda puissent accéder a Sikasso, a l’Aéroport, a l’université de Kabala etc. sans passer par la Tour de l’Afrique.

    Cepenadant, le mystère reste a savoir pourquoi depuis 5 ans ce régime n’arrive pas a voir les vraies priorités quant a la construction de nouvelles routes: IBK a -t-il jamais parcouru la Badialan-SAME-KATI Sanafara-Kati port-sec??? S’il y a aujourd’hui route qu’il faut reconstruire avec pont, échangeur, tunnel etc.. c’est cette route de Bamako-Kati. Comment peut-on négliger une telle route stratégique et vitale pour l’économie nationale? Ce sont des milliers des camions poids lourds importateurs de marchandises sur l’axe Dakar, Mauritanie etc.. qui traversent cette route chaque jour que Dieu fait. Mais hélas il faut parcourir cette route de honte pour vite se rendre compte que nos autorités n’ont aucune idée. Au niveau de la douane et du port-sec de Kati c’est l’océan de la poussière, de la saleté et de l’anarchie routière la plus absolue…; c’est la route la plus importante et a la fois la plus délabrée au Mali! C’EST simplement incompréhensible qu’il y existe un état qui se souci de son secteur du transport et des importations. C’est une honte pour ce gouvernement!

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