République du Mali : Le président IBK se pose en rassembleur

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En initiant un cadre de consultation avec les acteurs de la société civile et politique, le président « IBK » se veut rassembleur. Pour préserver l’unité et la paix au Mali, le chef de l’Etat ne veut écarter personne. Et, il le dit assez souvent.

Critiqué par ses opposants, le président « IBK » reste serein et surtout fidèle à son agenda. L’accord pour la paix et la réconciliation, signé sous ses initiatives, a du mal à s’appliquer à cause de la mauvaise foi de certains acteurs. L’insécurité gagne, alors, du terrain, remettant en cause toutes les initiatives de développement. Du coup, les efforts de paix et de développement du chef de l’Etat et de son gouvernement, sont mis (expressément ?) sous éteignoir. Malgré ce contexte d’hostilité, créé et entretenu pourrait-on dire, le président de la République, se veut rassembleur. Pour lui, les Maliens doivent s’unir, parler le même langage, regarder dans la même direction, s’ils veulent vaincre le « mal ».

Pour lui, encore, il ne s’aurait y avoir de clivages politiques en ce qui concerne la lutte pour la préservation de l’intégrité territoriale et de la paix. Pour une guerre qu’ils n’ont pas voulue, les Maliens se doivent de s’unir.

Donnant l’exemple, le président « IBK » vient d’initier un cadre de consultation avec les différents acteurs (civils et politiques). Objectif : prendre en compte les préoccupations des uns et des autres ; expliquer également la vision gouvernementale. Partis politiques d’opposition, partis de la majorité présidentielle, organisations civiles, leaders religieux… ont été reçus, la semaine dernière, par le Chef de l’Etat.

Ce cadre a été voulu par beaucoup d’acteurs. Le président « IBK » aussi qui a voulu, toujours, respecter son agenda. Pour quelqu’un qui sait où il va, sait ce qu’il veut, rien ne s’improvise. Au contraire, tout suit la logique.

En témoignent la configuration des différentes équipes gouvernementales et son refus – pour le moment – à confier la primature à son parti malgré la pression. Personne n’est laissé à la touche. Aussitôt installé dans son fauteuil de président de la République,  « IBK » institut le statut de chef file de l’opposition. Un gage de plus de son esprit républicain soucieux de préserver et de respecter les règles démocratiques.

Sa main tendue aux « rebelles du nord », est aussi un gage de sa bonne foi de préserver le sang malien et de contribuer à une issue pacifique du conflit actuel. On peut en abuser et c’est ce que font d’ailleurs certains esprits malins. Le président « IBK » incarne si bien le nom de son parti, le « RPM » : Rassemblement pour le Mali. Pour lui, il a été élu par tous les Maliens, donc, il est le président de tous les Maliens.

Tiémoko Traoré

 

 

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2 COMMENTAIRES

  1. IL NE SERT À RIEN DE NOUS INNONDER AVEC LES ARTICLES VIDES DE SENS SUR IBK..

    SI VOUS NE SAVEZ PAS JE VOUS INFORME QUE LES MALIENS S’EN MOQUENT ÉPERDUMENT…
    À VRAI DIRE NOUS AVONS HÂTE DE VOIR L’ANNÉE 2018…LA FIN DU RÉGIME FANTOCHE DE IBK..
    LA FIN DU RÉGIME DE LA HONTE
    LA FIN DE LA DÉCHÉANCE DU MALI
    LA FIN DU POUVOIR FAMILIAL AU MALI..

    FOUTEZ NOUS LA PAIX AVEC VOTRE GRIOTIE…

  2. Bonjour,
    L’accord de paix est issu d’un compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale.

    Il met en avant la libre administration des régions et communes dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée dans un Mali Un et Indivisible, ce qui est différent d’indépendance et/ou de compromission.

    Comme l’a proposé l’opposition et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les concertations nationales étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d’une même voix comme vous le dites mais MAINTENANT qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle.

    Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé.

    C’est pourquoi, une conférence d’entente nationale a été retenue par l’accord de paix déjà signé pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali.

    UNISSONS-NOUS AUTOUR DE CET ACCORD DE PAIX ET DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

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