Bachir, toi aussi !

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Luxembourg, ce jour là, peu avant la tombée fatidique du soleil, tu avais bien fais la confidence à ton cadet, Ben.
Aujourd’hui, je vais mourir, enchaînant la mystique Qalmat Chahada à chaque soupçon de souffle d’une vie qui s’abrégeait de minutes en minutes. Pauvres de nous, nous qui sommes encore ici derrière toi, derrière Anna, en attendant la fin de nos misères sur cette terre
d’hommes, accrochés désespérément aux délices de la vie. Que retenir de ta belle vie, sinon qu’amour, pardon, rigueur morale, professionnelle et familiale. Bachir de mots, je n’ose que le pardon, de vie, l’amer vent de la nostalgie. Beaucoup en si peu de temps, au cours d’une seule et même année. Tout ça pour ton Sory ! Anna, Kourouni et maintenant toi Bachir. Reposez en paix !

Ton Sory

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