Chef de peloton de la garde d’Ansongo: La hiérarchie porte son choix sur un intégré qui a déserté en 2012

5

Le peloton de la garde nationale, en service actuellement à Ansongo, à Gao, a un nouveau chef. Le nouveau promu est un intégré touareg. Mais, à son sujet, il se dit beaucoup de choses.

 

 

En effet, sans qu’on sache ses véritables motivations, l’homme, selon des sources dignes de foi, n’arrêtait de demander qu’on lui attribue le poste de chef de peloton de la garde, à Ansongo, au nord du pays. Ce qui vient de lui être finalement accordé par la hiérarchie militaire. Mais qui est celui qui vient d’être promu à la tête des éléments de la garde en mission en Ansongo ? Beaucoup de choses sont rapportées à son sujet. Dans son corps d’appartenance (la garde nationale), il n’offre aucun gage de loyauté et de confiance. Il n’a pas hésité à déserter, en 2012, pour aller combattre aux cotés des groupes armés qui ont occupé le Nord.

 

Après plusieurs mois d’absence, il est retourné (toute honte bue) pour venir reprendre ses fonctions et empoché ses arriérés de salaires qui se sont accumulés pendant qu’il était dans le maquis. Aujourd’hui, la nomination d’une telle personne soulève beaucoup d’interrogations et de crainte au sein de l’opinion publique malienne. Et pour cause, cette mesure de nomination rappelle à plus d’un des moments sombres de ce pays qui est tombé aux mains des groupes armés, à un moment où la quasi-totalité des camps et garnisons du Nord étaient sous commandement d’officiers et/ou intégrés touaregs. Du coup, des gens ont commencé à se poser des questions au sujet de cette décision des nouvelles autorités qui, alors que l’histoire de l’occupation du Nord, reste encore très vivace dans les mémoires, ont pris une telle décision qui non seulement n’apportera aucune amélioration dans la sécurisation du nord, loin s’en faux, mais pis, on prend le risque, encore une fois, d’exposer la vie de nos forces. Ceux qui sont désormais sous le commandement d’un tel individu peuvent-ils lui faire légitiment confiance ? Jusqu’où ? Qui ne se souvient pas encore des circonstances spectaculaires dans lesquelles le colonel Bamoussa, un intégré touareg, a déserté en novembre 2011, à Kidal, en emportant cinq véhicules de la garde ; des véhicules qui venaient d’être affectés au Groupement spécial de sécurité dont il était le commandant. Le colonel a monté de toute pièce un enlèvement d’une des voitures. Il prend quelques soldats du sud avec lui et lance une prétendue chasse aux ravisseurs. Une fois très loin de Kidal, il désarme les malheureux soldats (noirs) avant de les abandonner en plein brousse sans armes ni provisions. Le cas du colonel Bamoussa n’est d’ailleurs qu’un cas parmi tant d’autres.

 

Sans jeter l’anathème sur tous les soldats et intégrés touaregs (il y en a qui, comme le Gal. Gamou, continuent de mériterde la confiance de la patrie), les nouvelles autorités doivent savoir que les Maliens ont besoin de voir un changement dans la gestion de la crise du Nord. Si on est là aujourd’hui avec un pays qui court encore derrière son unité et l’intégrité de son territoire c’est justement à cause d’une certaine gestion de cette question. Ce que les Maliennes et les Maliens attendent des nouvelles autorités et du nouveau président IBK ce n’est sûrement pas de reprendre les mêmes erreurs et errements qui nous ont précipité dans le gouffre… Rien ne doit plus être comme avant. C’est ce que IBK lui-même avait promis aux Maliens. Alors !

Papa Sow.

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Papa Sow.c’est simple que ses subordonnés en commun accord décident ensemble de mettre une balle dans le derrière de Bamoussa, avant qu’il ne les tue eux-aussi. 👿 😈

    • Eh ……mais quelle question ? Papa Sow fait partie des “enqueteurs journalistes” de Maliweb , non ?
      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  2. Précisez au moins le nom de cet intégré.c’est important.Ba moussa n’est pas seul , c’est une longue liste.Merci

Comments are closed.