Haute autorité de la communication (HAC) : Pourquoi pas Idrissa Diouf comme membre désigné ?

0

Le mercredi 24 septembre 2014, il y a eu l’élection des représentants de la presse et de la communication à la Hac. Cette élection a vu la victoire de notre aîné et confrère Mahamane Hamèye Cissé, Directeur de publication de l’hebdomadaire «Le Scorpion», avec 11 voix, contre Mahambé Touré des agences de communication qui a eu 10 voix, alors qu’Alou Djim de l’Urtel récoltait 9 voix ; Ibrahim Famakan Coulibaly de l’Unajom ferme la marche avec 5 voix. Quant à Maïga Fatoumata Maïga, elle s’est retirée de la compétition en dénonçant des irrégularités.

Si la presse et les communicateurs ont choisi de façon démocratique, il est utile de rappeler tout simplement que, selon les textes, Mahamane Hamèye Cissé est le seul élu pour 7 ans, alors que les deux autres n’ont que 5 ans. Car il a eu plus de voix que les autres. Pour compléter cette liste à 9, il reste la désignation de 3 personnes par le président de la République et 3 autres par le président de l’Assemblée nationale. C’est pourquoi nous avons pensé à un de nos aînés, Idrissa Diouf. Car, c’est un homme de la famille, qui a donné le meilleur de lui pendant de longues années, avant de faire valoir ses droits à la retraite.

En effet, il a bien servi à la Banque nationale de développement agricole (Bnda). Une bonne collaboration que les partenaires de la Bnda, surtout dans le domaine de la communication et de la presse, n’ont pas oubliée.  Pendant 6 ans, il a géré de mains de maître les  activités de responsable de l’Information, de la Communication et des Relations Publiques au sein de la Banque nationale de développement agricole (Bnda). Aujourd’hui, après avoir servi la Bnda, il pourra être un bon membre pour la Hac, surtout que les membres désignés par le président de la République ne sont pas encore connus. Encore moins ceux du président de l’Assemblée nationale.

Idrissa Diouf que nous autres appelons Koro Diouf, est un vieux de la veille. Connaissant bien les rouages de la communication, de la presse, des radios, des télés et des sites internet, il pourra valablement jouer ce rôle de supervision et de contrôle au service de tous les communicateurs.  Ayant travaillé avec les autres aînés, qu’ils soient de la presse privée ou étatique, comme les Saouti Labass Haïdara de «L’Indépendant», Gaoussou Drabo de «L’Essor», il connaît également la nouvelle génération.

Idrissa Diouf est à la base de plusieurs initiatives entre les banques maliennes et la presse. Certaines de ses initiatives ont permis à des journaux de se prendre en charge, grâce à l’appui des banques. D’ailleurs, dans un message à la veille de sa retraite, il avait réaffirmé sa disponibilité à accompagner la presse. «J’en profite pour vous  rassurer que je serai désormais beaucoup plus proche de vous dans les rédactions et aussi au sein des associations professionnelles de presse pour l’animation. Rédactions dans lesquelles je compte apporter ma pierre, s’il plaît à Allah. Je saisis cette opportunité pour vous demander de continuer à accompagner votre partenaire historique qu’est la Bnda et de façon générale, l’ensemble du secteur bancaire du Mali, qui ne peut se passer de la presse, et vice-versa».

Pour nous, Idrissa Diouf, Conseiller en Information, Communication et Relations Publiques Sokorodji, a les qualités et la compétence requises pour servir à la Hac. Il est par ailleurs apprécié pour ses qualités par nombre de personnalités, en dehors des girons de la presse.

Békaye DEMBELE

 

Commentaires via Facebook :