70 millions de FCFA en poussière

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70 millions de FCFA en poussièreGrand commerçant import-export il a acheté sa parcelle de terrain pour 5 000 000   de fcfa, selon lui-même il a mis plus de  70 millions de FCFA  pour la construction et l’ameublement, avant de voir sa villa par partir en poussière. Comme si de rien n’était. Certes il reconnait lui-même que sa villa cassée était dans le lit du marigot, mais dans un pays ou l’état construit pour venir en aide aux populations, ceux qui sont construit doivent être concertés avant toute démolition.  Comme notre interlocuteur inconsolable, nous avons vu plusieurs villas, surtout en étage finis ou en chantier détruits par les bulldozers. L’une des plus belles villas de la zone appartenait à feu  Mafa Haidara. Ce dernier l’aurait acquis auprès de Sylla, ex Préfet de Kati, qui aurait eu cinq lots sur le même site. Tous les témoins que nous avons pu interroger disent ne pas avoir reçu d’informations concernant l’opération de démolition. Dans le feu de l’action aucun journaliste n’a pu joindre le ministre Mohamed Aly Bathily encore moins un membre de son cabinet. A la dernière minute on apprend qu’il était en mission à Ségou.

Fausse facture et mauvais traitement

Le ministre Mohamed Aly Bathily était en mission à Ségou, Markala pour voir les structures relevant de son département. Une mission de 3 jours, pour cette mission il a invité la presse de Ségou pour l’accompagner. Comme il le fait partout lors de ses sorties, à Ségou c’est son chargé à la communication qui a géré les journalistes. Mais au lieu de leur payer 3 jours de perdiem comme prévu, il leur a demandé de signer pour 3 jours avant de leur payer un jour. Mieux au retour comme il y avait la pluie entre Ségou et Markala, certains membres de la délégation ont choisi les voitures des journalistes pour mettre leurs valises et autres objets dans les cabines des véhicules, avant demandant aux journalistes de rester à Markala pour prendre une voiture. Pour eux leurs bagages doivent continuer jusqu’à Bamako alors que les journalistes leur mission est finie à Markala. Ils peuvent se débrouillent. Les journalistes étaient dépassés par ce comportement d’abord la fausse facture et le mauvais traitement. Ils ont tout fait voir le ministre Mohamed Aly Bathily et lui rendre compte mais c’était impossible car le ministre devrait rentrer le plus rapidement que possible à Bamako, ça urgeait.

25 Octobre 2015

C’est la date retenue pour les élections couplées des communales et régionales, l’information a été donnée par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation lors de la rencontre du cadre de concertation des partis politiques et son département. Le collège électoral doit être convoqué dans ce cas 60 jours avant le scrutin. Le document partagé avec les responsables des partis politiques sera présenté en conseil des ministres, qui pourra l’adopter. Mais déjà certains partis politiques sont d’accord avec la date du 25 octobre 2015 pour les élections régionales et municipales. Mais selon le docteur Befon Cissé de l’URD le Mali a en signant devant la communauté internationale doit accomplir des préalables avant d’aller aux élections. Pour lui l’accord soit être respecté et même aller aux élections comme ça alors qu’il y  a des cercles qui n’ont pas fait de révision de listes électorales, certains sont occupés ça va poser des problèmes. L’administration même de Kidal est aussi à Gao. Ce sont des préalables à régler avant toutes élections.

Morceler par son donateur

L’association de personnes handicapées de la commune V du district de Bamako, le maire de la commune V après avoir donné un terrain officiellement et après un engagement pris et écrit par lui-même maire actuel de la commune V Boubacar Bah dit Bill pour ne pas le citer. Lors de son élection disons la campagne électorale a promis et respecter sa promesse. La parcelle devrait être le siège des personnes handicapés mais à leur grande surprise. La mairie de la commune V sous le même Boubacar Bah dit Bill a morcelé  et vendu le terrain au vu et au su des personnes handicapés. Actuellement il ne plus qu’une petite partie et jusqu’à présent, la mairie n’as pas pu construire ça afin que les personnes handicapés  puissent  en faire un siège. C’est pourquoi les membres de cette association ne sont pas surpris par les démolitions de Souleymanebougou, mieux ils pensent que l’état doit sortir une vraie politique en matière de foncier sans quoi les affaires foncières vont exploser le Mali un jour, même si cela n’est pas leur souhait.

20 millions d’euros

Selon Pana l’Union européenne a décidé de verser 20 millions d’euros en faveur du gouvernement malien pour le financement de projet d’entretien de routes qui permettra la création de 6680 emplois, a-t-on appris, samedi, de source officielle. Selon un communiqué transmis à la presse, ces emplois seront attribués prioritairement aux populations les plus vulnérables dans le but de lutter plus efficacement contre la pauvreté. L’octroi de ces crédits constitue l’une des actions concrètes de l’UE en faveur de la mise en œuvre de l’Accord de paix signé par le gouvernement de Bamako avec les groupes rebelles. Pour l’Union européenne, la création d’emplois grâce à l’entretien du réseau routier favorisera la durabilité d’infrastructures de qualité contribuant ainsi au désenclavement extérieur et intérieur du pays et au développement économique des régions isolées, ce qui contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Impeccables FAMA

Suite à l’attaque jihadiste la semaine passée entre Gao et Gossi dans la localité de Doro à 35 Km de Gao. Les assaillants avaient enlevé un véhicule de l’armée et brûlés deux. Les soldats maliens partis à la rescousse de l’équipe des FAMA qui escortait la Minusma ont lancé une poursuite contre les assaillants, à des centaines de kilomètres, ils sont revenus avec leur véhicule. En plus de plusieurs informations sur les assaillants. Quand les soldats maliens sont revenus sains et sauf dans la ville de Gao et que l’information a été partagée avec les autres forces en présence à Gao, il y a un lieutenant de la force Barkhane qui s’est lâché en disant : «  Ils sont impeccables les soldats maliens, nous étions là à Gao, sans gilets, sans protection même pas une tenue encore moins des armes sophistiques, ils attaquaient l’ennemi sans crainte ni peur et avec peu de moyens. Ils sont impeccables ». Beaucoup de jeunes soldats de la force Barkhane qui sont à leur première mission au Mali, ont dit la même chose. Pour eux ils sont les maîtres de la zone. D’où la confiance de la population, l’armée malienne reviendra, revient et vaincra.

L’ordre et la discipline

De nos jours dans les garnisons des régions nord du Mali, c’est l’ordre et la discipline. Les différents éléments qui étaient repartis après la crise dont certains reviennent au front après le réarmement moral commencent à comprendre que beaucoup de choses ont changé. L’éthique, la déontologie, le respect de la hiérarchie, en plus des cours sur les questions de droit de l’homme et la protection des civils en période de conflit. Les soldats maliens apprennent chaque deux semaines il y a des modules. Beaucoup d’anciens de nos camps pensent qu’ils ont commis des erreurs par le passé, qui ne vont plus se répétés dans les camps, le respect de drapeau, les consignes et la propriété dans les camps ne sont pas oubliés. Le soubassement de l’armée  est en refondation avec des sanctions quand il le faut mais aussi des récompenses. Le laisser aller le désordre qui avait caractérisé les camps,  sont des mauvais souvenir, le vrai esprit de corps s’installe petit à petit. Plusieurs jeunes soldats qui sont dans les camps nous disent que les résultats actuels et le fait qu’ils se battent en donnant satisfaction est basé sur une véritable refondation au sein de l’armée. Et actuellement personne n’a encouragé quelqu’un à désobéir. Car tout le monde est traité sur le même pied d’égalité selon les jeunes soldats il faut que cela continue pour le bonheur des maliens.

Sans dégâts

Le samedi  24 juillet 2015  le  matin vers 6h10, le camp de la MINUSMA a été la cible de tirs de mortiers. Selon les rapports préliminaires, au moins 4 obus de mortiers ont atterri aux environs du camp. L’attaque n’a pas fait de victimes ni causé de dégâts matériels. Les Casques bleus de la MINUSMA ont immédiatement renforcé la sécurité du camp et envoyé des patrouilles pour localiser la zone des départs de tirs  et assurer la sécurité de la population civile. Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi, condamne avec vigueur cet acte lâche et criminel qui a visé les casques bleus venus assister les maliens dans leur quête de paix. Il réitère la détermination inébranlable de la MINUSMA à continuer de s’acquitter de ses responsabilités en soutien au Mali et à son peuple.

Des malades en danger

Le médicament des femmes qui sont atteintes du cancer des seins est en rupture,  hors le traitement est très urgent. Au temps d’ATT  ce médicament n’a jamais manqué.  Selon les parents de certaines patientes qui se trouvent à l’hôpital du  Point G un  seul traitement coûte a peu prés 100000 FCFA. La question que l’on se pose  comment une  malade villageoise  peut payer 100000 FCFA  pour un traitement ? Etant donné qu’une personne atteinte va souvent jusqu’à 6 traitements.  Autrefois le traitement était subventionné l’état achetait le médicament et il ya eu jamais de rupture pendant 10ans.  Les malades sont dans l’attente et souffrent,  le  cancérologue chargé  est très dévoué très disponible pour les patients et patientes il a fait 14 ans à Paris. Il n’est pas dans les conditions normales pour bien travailler. C’est dire que le ministre de la santé et de l’hygiène publique est interpellé par rapport à ces malades qui sont dans l’angoisse et le désespoir total, ils espèrent toujours qu’il y aura une solution cela malgré les conseils et la détermination de leur médecin traitant. La rupture du médicament risque d’engendrer des décès dans les jours à venir si rien n’est fait à temps.

Restaurant central

Sis dans la rue Loveran actuel place de souvenir de Bamako, il l’est des lieux huppés de la société Bamakoise des années 60 et 70. Ils sont les seuls à rester mais la patronne envisage de fermer. Tous les autres coins célèbres comme le bar Le Berry et le studio croix du sud ont disparus. Le magasin prêt à porter Saint Germain existe toujours. Le lieu  est bourré de boutique avec une ruelle allant vers la grande église, de l’autre côté vers la station adossé au tribunal de la commune III. En face il y a actuellement une célèbre vendeuse de dêguê et la nuit le même coin sert de vente de café au lait, foie, cœur et rognon. Cette place est contigüe au studio photo Kyassou de la société bamakoise au temps du Soudan français à la société bamakoise malienne le lieu garde son souvenir. C’est de cette place que certains Bamakois se sont rendus le 23 juillet 1958 à l’inauguration de l’aérogare de Bamako à Hamdallaye transformé aussi en ACI 2000 Hamdallaye.

Pourquoi Obama au Kenya ?

Oui beaucoup de gens ne se posent pas cette question, parce que tout le monde dit que c’est la terre natale de son père. Oui son père décédé dans un accident de la circulation est même enterrée labas, mais son fils n’aura pas le temps d’aller se recueillir sur sa tombe. Mais il visite  sa grande selon laquelle Obama parle un peu le dialecte Kenyan. La visite au pas de course était plus qu’officielle, mais le président Kenyan a prévenu Barack Obama de ne pas parler d’homosexualité un sujet tabou dans le pays. Il a donné beaucoup d’autres conseils car les deux hommes se connaissent depuis 1986. Selon certaines sources diplomatiques. Barack Obama pourrait être candidat à la prochaine élection présidentielle au Kenya. Il est avant tout Kenyan, nos sources d’ajouter que c’est le motif non avoué de sa visite au Kenyan. Certains lobbies américains vont cependant s’y opposer. Tout cela parce que les africains demeurent incapables d’améliorer le sort de leurs populations. Cette visite est la première d’Obama président au Kenyan.

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3 COMMENTAIRES

  1. Quand ton monte dans le train de je m’en fous, on arrive à la gare de si je savais ! Au Mali on se fout de tout et à tous les niveaux. je pense que d’autres réfléchiront à deux avant de défier l’autre. qu’il cherche aussi tous les complices au niveau admiratif pour les sanctionner.
    Qu’Allah bénisse le Mali.

  2. La solution était la suspension des maires, leurs complices du conseil communal et les traduire en justice.

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