BREVES INFOSEPT : Insertion socio-économique et lutte contre le chômage : 100 jeunes maliens bénéficieront d’une session de formation dans divers domaines

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Insertion socio-économique et lutte contre le chômage : 100 jeunes maliens bénéficieront d’une session de formation dans divers domaines

Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koita en compagnie du  ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Maouloud Ben Kattra a procédé à l’ouverture d’une session de formation au camp de jeunesse de Soufouroulaye, dans la région de Mopti, le 19 septembre 2017. Dans son discours, le ministre Koita, après avoir invité l’assistance à observer une minute de silence en la mémoire « de nos compatriotes, civiles et militaires tombés sur le champ de l’honneur », a dit l’accent particulier que l’Etat malien met sur l’emploi et la formation professionnelle. Car, selon lui, c’est le seul moyen pour lutter efficacement contre le chômage et ses effets collatéraux. D’où l’initiative de cette session de formation de 100 jeunes venus de tout le Mali et qui apprendront des techniques sur l’électricité bâtiment, la mécanique auto et la coupe-couture. Il s’agit là, toujours selon le ministre Koita, « d’une approche collégiale et participative des départements de l’Emploi et de la Formation professionnelle ainsi que de la Jeunesse et de la Construction citoyenne ». Un détail important est que ce sont les jeunes apprentis entrepreneurs qui ont choisi eux-mêmes leur matière de formation. Un kit d’équipements leur sera remis une fois leur formation terminée afin de leur permettre de s’installer en vue de leur toute nouvelle vie professionnelle. M. Ben Kattra, quant à lui, a déclaré que cette session de formation est l’aboutissement d’une volonté politique clairement affichée et mise en œuvre par des secteurs public,  privé, parapublic et des organisations de la société civile pour trouver des solutions idoines et durables à l’épineuse question de l’emploi des jeunes. Etaient également présents à cette cérémonie, le gouverneur de la région de Mopti, le Maire de la commune rurale de Sio, les notabilités et chefs religieux, le Dg par intérim de l’Apej.

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Lancement du projet «l’emploi des jeunes crée des opportunités, ici au Mali » avec un coût de plus de 13 milliards de F CFA sur 4 ans

Le Directeur de cabinet du Premier ministre a procédé le mercredi 20 septembre 2017 à l’hôtel Radisson Blu au lancement officiel du projet intitulé « l’emploi des jeunes crée des opportunités ici au Mali ». Il avait à ses côtés le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et d’autres membres du gouvernement. Le Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Mali, l’Ambassadeur des Pays-Bas à Bamako, le Directeur de l’organisation SNV et plusieurs autres représentants de missions diplomatiques, de coopération et des services techniques de l’Etat, de la société civile et du secteur privé étaient aussi présents.  A travers ce projet, il s’agit de combler le besoin urgent d’engager plus activement dans la vie économique ces milliers de jeunes qui font la fierté et l’espoir du Mali. Fruit d’un partenariat entre le Gouvernement du Mali et l’Union Européenne, l’objectif global du projet est de contribuer au développement des opportunités économiques et à la stabilité sociale dans les régions de Kayes, Koulikoro, Gao et le district de Bamako. A cet effet, trois objectifs spécifiques sont retenus à savoir : contribuer à l’auto-emploi et l’emploi des jeunes (notamment des femmes et des groupes défavorisés) ; promouvoir le développement des PME pour contribuer à l’emploi des jeunes (notamment des femmes et des personnes défavorisées) et enfin contribuer à la création d’un environnement financier et éducatif favorable à l’emploi des jeunes. Le projet est exécuté par un consortium de trois Agences néerlandaises composé de la SNV, d’ICCO et de WASTE en plus de l’APEJ. Il s’adresse aux jeunes de 18 à 40 ans. La Gouvernance du Projet est assurée par un Conseil d’orientation composé des ministères sectoriels concernés, comme celui en charge de l’Emploi, de la jeunesse et les agences d’exécution. Pour le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, ce projet s’attèlera à former 8 520 jeunes femmes, migrants potentiels et de retour, en entrepreneuriat et sur les modules techniques en l’horticulture, la gestion de déchets, l’agro-alimentaire et l’artisanat utilitaire. Il permettra aussi de construire 20 fermes horticoles gérées par des coopératives, d’octroyer un kit de démarrage de 300 000 F CFA aux 8 620 ayant été formés et financer 400 PME dont 150 dans le secteur de l’horticulture, 100 dans la gestion de déchets solides, 50 dans l’agro-alimentaire et 100 dans le secteur de l’artisanat utilitaire. Le projet qui a une durée de 4 ans s’élève à 20 935 041 d’euros soit 13 732 486 689 F CFA.

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RECRUTEMENT A L’INSTITUT NATIONAL DE PREVOYANCE SOCIALE EN 2015: le collectif des candidats malheureux demande l’annulation pure et simple

Dans ce pays, on a vu tout sauf  le bonheur et l’honneur des Maliens. Après l’ébullition de plusieurs couches sociales pour dénoncer les mauvaises conditions  de vie du peuple malien, ce jeudi 21 septembre 2017, c’était le  tour  du collectif  des candidats en collaboration avec l’ensemble des stagiaires de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) d’organiser un sit-in devant la Direction nationale de l’INPS  pour dénoncer le favoritisme, le népotisme et le clientélisme dans le recrutement de l’INPS en 2015. Le sit-in  présidé par Mahamadou Koné, président du collectif des candidats a eu lieu en présence de Karamoko Touré, trésorier du collectif, Astan N’Diaye, vice-présidente du collectif ainsi que plusieurs autres personnalités. Aux dires de Mahamadou Koné, dans cette  lutte, le collectif des candidats est soutenu par certaines organisations de la société civile telles que le collectif  Bi-Ton et   le mouvement des jeunes chômeurs. Il a ajouté que depuis que le collectif des candidats a commencé son mouvement aucune autorité ne l’a reçu. Selon M. Koné, le recrutement a été entaché de beaucoup d’irrégularités. Le collectif des candidats demande l’annulation pure et simple du recrutement et l’organisation d’un nouveau recrutement. Il a poursuivi en disant que la lutte ne fait que commencer parce que, dit-il, après ce sit-in il y aura un autre le 28 septembre devant la même direction  et s’en suivra, s’il n’y a pas eu une satisfaction, une grande marche qui va prendre en otage toutes les circulations de Bamako.  En conclusion, le collectif des candidats déclare qu’il a beaucoup de preuves sur des candidats recrutés illégalement et  reproche aux responsables de l’INPS le favoritisme, le népotisme et le clientélisme dans le recrutement.

La Rédaction

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