Les Breves De Tamani : CHINE-MALI: 50 étudiants maliens vont poursuivre leurs études universitaires en Chine

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Plus d’une cinquantaine d’étudiants maliens vont poursuivre leurs études universitaires en Chine. La convention a été signée vendredi dernier entre le gouvernement malien et l’ambassade de la République populaire de Chine à Bamako. Dès le mois prochain, ces jeunes arriveront à Pékin. Ils vont continuer leurs cursus en master et en doctorat dans différents domaines.

 

Kita : la bonne pluviométrie satisfait les services de l’agriculture

La bonne pluviométrie satisfait les services de l’agriculture de Kita. Selon leur rapport, le niveau des pluies enregistré en 2014-2015 est supérieurà celui de 2013-2014. Toutefois la répartition de cette année semble être meilleure que celle de l’année précédente. Selon le chef du département pour la campagne en cours 96% des objectifs céréaliers seront atteints.

 

Banamba : des équipements scolaires d’une valeur de 9 millions de F CFA offerts à la mairie de Benkadi

Des équipements scolaires d’une valeur de 9 millions de F CFA ont été offerts samedi à la mairie de la Commune de Benkadi dans le cercle de Banamba. L’aide est un appui de l’Agence nationale d’investissement territoriale. Ces matériels sont composés de 110 tables bancs, 10 chaises métalliques et 10 armoires. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’appui pour l’éducation, selon les organisateurs.

Djenné : campagne d’information et de sensibilisation en faveur de la scolarisation des enfants

L’Association malienne pour le progrès et le développement au Sahel (Amprod/Sahel) mène depuis vendredi une campagne d’information et de sensibilisation en faveur de la scolarisation des enfants dans le cercle de Djenné. Selon les organisateurs, cette rencontre devrait inciter les parents d’élèves à inscrire les enfants à temps et surtout favoriser la scolarisation des filles dans la localité.

 

SEGOU : la vente des feuilles de baobab un commerce porteur pour les femmes rurales

La vente des feuilles de baobab au marché de Ségou, est un commerce porteur pour les femmes rurales de Pélengana. Elles en tirent un bénéfice moyen de 1000 à 1500 FCFCA par jour. Ces revenus journaliers leurs permettent, selon elles, « d’aider leurs familles et subvenir aux besoins quotidiens ». Dans cette localité ces feuilles sont utilisées pour la préparation de sauces dans la cuisine.

 

 

SECTION II DU RPM

Le ministre Oumou Ba et  l’ancien maire Mamadou Diallo exclus

 

Les militants  du parti président en Commune II ont mis fin au suspense dans le processus de renouvellement des instances du Rassemblement pour le Mali (RPM). Après le fiasco du samedi 22 août dernier, orchestré par la ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba, et le directeur du cabinet de l’Assemblée nationale, Mamadou Diallo, qui a lézardé le bloc présidentiel dans la Commune, les militants ont élu dimanche Yakaré Tounkara à la tête du parti.

 

Les militants du parti Rassemblement pour le Mali ont fait échec au scénario des autres sections, en infligeant une sanction ferme à certains responsables qui mettaient le parti dans un état agacement en Commune II par leur comportement peu orthodoxe.

Invité à mettre fin au bicéphalisme qui se dessine à l’horizon à la tête du RPM à l’image de certaines sections à l’intérieur du pays où l’on a assisté à la mise en place de sections parallèles, le bureau politique national n’a pas réussi à créer la sérénité entre les militants.

Pis, le secrétaire politique, Nancoma Kéita, mandaté par le BPN pour mettre de l’ordre au bureau de la Commune II, a davantage mis les nerfs des militants à fleur de peau le samedi 22 août dernier.

En effet, ce jour-là, après le constat d’une absence de solution consensuelle, le secrétaire politique du BPN, Nancoma Kéita, a soumis au vote pour le choix du mode de scrutin qui a donné 76 voix pour la main levée, contre 70 voix pour le bulletin secret. C’est au cours de cette ultime étape que plusieurs personnes sont rentrées avec arrogance semant du coup l’insécurité. Des militants ont vidé la cour en laissant la ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, et le directeur du cabinet de l’Assemblée nationale avec les gros bras pour leur sécurité.

Les deux personnalités avaient monté une cabale de toutes pièces contre les délégués qui ont haussé le ton qui n’a pas été déjoué par le secrétaire politique. La commission d’investiture supposée être impartiale n’a pas été choisie par la conférence, mais par Aba Niaré à la demande de Mamadou Diallo.

Malgré les protestations, le président de la délégation n’a pris aucune mesure pour faire sortir les gros bras qui se sont ajoutés aux délégués.

Selon un constat d’huissier, le chauffeur de Mamadou Diallo a amené des loubards qui disaient à la porte venus abattre Yakaré Tounkara, la candidate de la majorité des délégués. De plus, le chef de la délégation a reçu de la sous-section de Médine, une lettre faisant état de ce qu’ils n’ont pas de candidat et que Médina-coura ne pourra pas faire face aux enjeux. Mais le chef de la délégation a refusé de lire la lettre de motion de Médine. C’est pourquoi le vote n’a plus eu lieu et les 2 candidats au poste de secrétaire général n’ont pu être départagés.

Et c’est le dimanche 30 août que la majorité des secrétaires généraux et les délégués ont élu un bureau consensuel, selon les articles 22 et 64 du statut sur la conférence de section. Les 8 secrétaires généraux sur 12 ont fait que la conférence extraordinaire a été organisée pour pallier les insuffisances majeures constatées le samedi 22 août dernier et éviter la descente en enfer à l’orée des joutes communales et régionales qui s’annoncent ardues pour le RPM.

La majorité des délégués a exclu la ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba, et le directeur du cabinet de l’Assemblée nationale, Mamadou Diallo. Ce bureau est composé de 113 membres, 9 commissaires au compte et 15 commissaires de  disciplines.

Ils se disent prêts à en découdre les pratiques peu orthodoxes qui contribuent à affaiblir le RPM.

Bréhima Sogoba

 

Encadré

Un parti de tiraillements

Lors de la mise en place de la section V, le secrétaire général sortant, en minorité, avait mis en place des sous-sections fictives dans six des huit quartiers de la circonscription. Il s’agit notamment de Baco-Djicoroni, Sabalibougou, Daoudabougou, Kalabancoura, Quartier-Mali et Garantiguibougou, en violation flagrante des textes du parti. Attendus de pied ferme pour trancher le dossier, les caciques du bureau politique nation n’ont pipé mot sur les sections parallèles.

Cette zizanie du bureau politique national du parti a aussi sérieusement entaché les travaux de Bafoulabé. Les militants de cette section avaient porté leur choix sur Sidi Baron Diallo qui a contribué à l’implantation du parti.

Contre toute attente, certains barons ont imposé un autre. Ce qui a suscité l’ire des militants de la base désormais engagés dans un baroud d’honneur pour garder le contrôle du parti présidentiel à Bafoulabé.

Des problèmes sans issues favorables se sont multipliés au sien de la famille présidentielle. Le 14 février dernier lors de la conférence de renouvellement de la section RPM de Gao, les travaux de renouvellement de la section de Gao ont enregistré les mêmes problèmes.

Dans la Cité des Askia, les acteurs politiques qui ne relèvent pas du cercle inconditionnel de l’enfant du terroir, Abdoulaye Idrissa Maïga, étaient dans l’œil du cyclone, au motif qu’ils rouleraient pour Malick Alhousseini Touré et Ousmane Ag Rhissa, considérés proches du secrétaire général du parti, Bocari Tréta.

L’actuel ministre de l’Administration, Abdoulaye Idrissa Maïga avait même déclaré persona non grata Malick Alhousseini Touré et Ousmane Ag Rhissa. Des vieilles rivalités ont réussi à mettre le parti aux abois, par la faute des caciques, trempés dans toutes sortes de trafics.

  1. S.

 

 

PAYSAGE POLITIQUE

L’école du parti ADP-Maliba ouvre porte

 

La construction d’un Mali meilleur, de paix et prospère s’impose comme un défiaux formations politiques de gauche malienne. C’est pourquoi l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Mali) a inauguré le samedi 29 août 2015 une école pour servir de pont d’idéologique entre les citoyens et la classe politique.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des articles 35 et 36 de la loi du 18 août 2005 portant charte des parti politiques, l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba) a lancé samedi 29 août un institut de formation politique et de mobilisation des militants sur les problématiques de l’Etat de droit, de la démocratie et du civisme.

Selon les responsables de cette formation politique de gauche, l’inauguration du centre est le symbole de la détermination du parti à faire l’espoir d’un Mali meilleur, de paix et prospère une réalité.

“Entre les citoyens et leurs acteurs politiques, nous voulons que l’école du parti serve de pont idéologique afin que la classe politique retrouve toute sa crédibilité. Nous avons certes eu la volonté d’inaugurer l’école, mais elle n’est pas uniquement destinée aux militants de l’ADP-Maliba. Elle est ouverte à tous se reconnaissant dans les valeurs de la social-démocratie afin de construire un grand pôle politique de gauche dont l’action sera guidée par les idées plutôt que par les intérêts”, a souligné le président du parti, le député Amadou Thiam.

Pour l’honorable Amadou Thiam, la construction d’un pays social-démocrate répond à des exigences que notre pays est loin de respecter. “L’incivisme, la participation plus que faible des populations aux élections, la culture de l’impunité font tous partie de la gangrène qu’il est temps d’éliminer. L’école visera cet objectif aussi en formant les citoyens à leurs droits ainsi qu’à leurs  devoirs…”

Pour accélérer la dynamique, le comité exécutif du parti a offert 25 motos aux responsables de certaines sections afin de faciliter la mobilisation sociale et la culture de la notion d’Etat.

Bréhima Sogoba

 

 

18e SESSION ORDINAIRE DU CA DU CNRIEX

Les nouvelles ambitions au centre des débats

 

Le Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics (CNREX/BTP) a tenu hier la 18e session ordinaire de son conseil d’administration. Au centre, les innovations pour relever les défis de l’heure.

 

Etaient au centre de la session ordinaire du CNREX/BTP, l’examen du rapport d’activités de l’exercice à mi-parcours de 2015 et les points d’exécution des recommandations de la 17e session ordinaire. La cérémonie  était présidée par le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré. Il  avait à ses côtés le directeur du CNREX, Cheik Oumar Diallo.

La session s’est tenue dans un contexte où le Centre connaît diverses difficultés. Il s’agit, entre autres, de la méconnaissance du CNREX par le grand public, la faible implication du Centre dans les travaux d’envergure nationale, l’insuffisance de ressources humaines de qualité, les difficultés d’acquisition de certains équipements techniques notamment l’appareil triaxial, l’appareil à cisaillement giratoire, l’essai de fatigue des enrobés, la non certification ISO du Centre, l’insuffisance de la masse critique de chercheurs pour mettre en œuvre les programmes de recherche.

Le ministre Koumaré a invité les administrateurs à plus d’imagination et d’engagement pour surmonter les difficultés.

Pour relever le défi, il a invité les administrateurs à s’engager avec détermination pour acquérir des équipements de laboratoire de qualité, trouver le financement des activités de recherche en cours sur l’étanchéité des constructions en terre, la contribution des polymères à l’amélioration des caractéristiques  mécaniques des chaussées en terre,  technique de production des briques de terre cuite, réussir la certification ISO, procéder à l’élaboration et à la mise en œuvre sectorielle de recherche dans le domaine du BTP et des accords de partenariat en matière de recherche dans le domaine du BTP.

Ousmane Daou

 

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