Les maladresses du SYNACOMPOL

0

Il s’agissait, pour les organisateurs de la conférence de presse organisée pour les besoins de la cause, de réfuter lesdites accusations et du coup, inviter les hautes autorités du pays à appliquer et à faire appliquer les dispositions réglementaires en vigueur lesquelles attribuent à la police le privilège d’initier et de coordonner les opérations de patrouilles dans les cités urbaines. Nobles exigences !

Mais la conférence de presse a été plutôt le procès de la Garde Nationale quand bien les orateurs aient soigneusement évité de la citer nommément. Selon des témoignages de policiers, les bavures en question  seraient l’œuvre des éléments de la Garde nationale accusés de mener unilatéralement des opérations au mépris et aux dépens de la Police.

Pour ce motif et aux dires des conférenciers, serait en cours une campagne de déstabilisation de la police nationale pourtant très proche des populations au contraire de l’autre. Mais une campagne orchestrée et commanditée par qui ? Evidemment, par la Garde Nationale si l’on s’en tient aux déclarations pour le moins biaisées des conférenciers. Mais à quelle fin ? Que de non-dits et d’audibles !

Il s’agit, en tout état de cause, d’une grave maladresse. Les orateurs pouvaient juste se contenter de demander l’ouverture d’une enquête en vue de faire la lumière sur les des cas deux bavures. Point ! Et cet adage du terroir allait faire le reste : «Nul n’ignore qu’au sommet d’une colline, se trouve forcément une plaine». Mais en portant un doigt accusateur vers l’autre, les relations d’avec cette dernière risqueraient d’être encore plus compliquées. Et ce n’est pas bon !

Mais au fait, pourquoi une conférence de presse alors qu’un simple communiqué pouvait régler la question? Il paraît que n’est communicateur qui le veut !

 

Un faux officier de la gendarmerie mis hors d’état de nuire

 Il s’appelle Gaoussou Koita maintenancier de son état  et natif de Koulikoro. Agé de 41 ans, il est domicilié à Sabalibougou. Il se fait passer pour un officier de la gendarmerie pour échapper au contrôle de routine des forces de l’ordre avec son véhicule sans papier. Pour déjouer la vigilance des forces de sécurité, il sollicite le concours d’un ami imprimeur qui lui confectionne  une carte professionnelle de la Gendarmerie nationale du Mali. Il avait réussi à embobiner plusieurs porteurs d’uniformes qui ne faisaient pas attention au subterfuge. C’est parce qu’aussi,  vu son approche et son  physique, on ne peut en aucun cas croire qu’il n’était qu’un faux  officier.

C’est ainsi que la Brigade anti criminalité (BAC) lors d’une de ses patrouilles, a mis à nu la pratique de Gaoussou Koita après l’avoir questionné. Pris au piège, Gaoussou Koita a finalement reconnu qu’il n’est pas un officier, mais plutôt un maintenancier. Il fut placé en garde à vue avant d’être présenté au Procureur de la commune III. Depuis le 24 Mars 2015 Gaoussou Koita est sous mandat de dépôt après son inculpation pour usurpation de titre,  faux et usage de faux. Il séjourne à la Maison centrale d’arrêt de Bamakocoura. Il aura le temps de méditer sur son acte avant de se présenter devant le tribunal qui décidera de son sort.

 

Musée de Bamako : le nid des délinquants

L’avenir d’une famille voir d’une nation c’est sa jeunesse. Mais ils sont nombreux ces jeunes filles et garçons qui trainent au Musée de Bamako ou rodent dans les environs. Ils n’ont ni domicile fixe ni emploi. Est- ce que les familles peuvent compter sur cette jeunesse ?La vente et la consommation de stupéfiants est devenue monnaie courante dans notre société. Cette même société qui a la responsabilité d’éduquer ces jeunes qui sont plutôt des victimes .

Ce sont des délinquants primaires qui envahissent aujourd’hui le Musée de Bamako malgré le racket policier. Ils s’adonnent le plus souvent à la consommation de stupéfiants, d’alcool et autres, qui nuisent à leur santé et à celle des autres.

Il ya de cela quelques jours, deux jeunes, Boubacar Koné et Mariam Traoré, ont été arrêtés par la police du 1er arrondissement dans ce lieu. Ils étaient en possession de stupéfiants .Ils ont été mis à la disposition de la justice.

Rappelons que notre code pénal,, en son article 180, stipule que « le travail est un devoir pour tout Malien et toute personne vivant sur le territoire national. Les vagabonds ou gens sans aveux sont ceux qui n’ont ni domicile certain, ni moyens de substance et qui n’exercent habituellement ni métier ni profession ».

Commentaires via Facebook :