Les potins de la semaine : AIR IBK ONE : A qui appartient le Boeing 737 ?

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Nord, Sud, avion, surfacturations, justice…Le Boeing 737 acquis par la présidence malienne est-il réellement la propriété de l’Etat ? Apparemment non, puisqu’il appartiendrait à une société privée, Mali BBJ, dont le siège se trouve dans l’Île caribéenne d’Anguilla. C’est en tout cas ce que laissent supposer les documents officiels. Renseignements pris, l’appareil est bien la propriété de la République du Mali, laquelle figure comme telle à la fois sur le contrat de vente, sur le registre international d’inscription aéronautique de Cape Town et sur l’acte de «déregistration» des Etats-Unis, autorisant son exportation au Mali. Alors, pourquoi Mali BBJ ? «Créée pour l’occasion par l’avocat de l’acheteur, cette société n’a qu’une seule fonction: servir de véhicule juridique permettant l’immatriculation de l’appareil, assure-t-on à la présidence, à Bamako. D’ailleurs, la mention ‘’Mali BBJ’’ figure sur le certificat comme référant, pas comme propriétaire». Reste à savoir pourquoi le Boeing a été immatriculé sur une autre Île des Caraïbes Antigua, et non au Mali. Réponse de notre interlocuteur : «Nous n’avons pas de structure d’accueil de standard international pour héberger l’exploitation de l’avion, il fallait donc une solution transitoire de gestion. De plus, assurer un tel appareil dans un pays en conflit aurait coûté une fortune, à supposer que cela soit possible. Enfin, Antigua présente une série d’avantages techniques et juridiques permettant une immatriculation en moins de quarante huit heures. Donc, une exploitation immédiate de l’appareil. Et le président IBK était pressé». Nous informe notre confrère Jeune Afrique dans sa parution N° 2812.

 

AFFAIRE THOMAS SANKARA     

Ouagadougou prêt à demander l‘extradition de Compaoré

Le Premier ministre intérimaire burkinabé, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a annoncé que le dossier du président Thomas Sankara serait «entièrement rouvert» et que la «justice» serait «rendue». Le Burkina va demander au Maroc l’extradition du président déchu, Blaise Compaoré, a annoncé, jeudi dernier, le Premier ministre Zida. En effet, les autorités de transition ont déjà menacé à plusieurs reprises l’ancien régime de sanctions. «Si au niveau de la justice, une plainte est déposée contre le président Compaoré, je pense que nous allons demander au Maroc, bien qu’il n’y ait pas d’accord de justice (…) de mettre le président Compaoré à la disposition de la justice burkinabé», a déclaré M. Zida lorsd’une rencontre avec la presse nationale. Comme quoi, les malheurs de l’ex-président ne font que commencer, et nous attendons de connaitre la fin du feuilleton. Comme le dit l’adage, «chacun à son tour chez le coiffeur».

 

AFFAIRE 3ème LICENCE DE TELEPHONIE MOBILE 

Apollinaire Compaoré attendu au Pôle économique cette semaine

L’enquête préliminaire sur l’attribution de la 3ème licence de téléphonie mobile à la société Planor International continue son bonhomme de chemin au Pôle économique et financier de Bamako. Après avoir entendu successivement certaines autorités de la transition dont le ministre Tolo, le patron de l’ex CRT, Choguel Kokolla Maïga, les membres du CTA et  le malien Cessé Komé qui  a été floué dans cette affaire, le principal enquêteur dans ce dossier attend cette semaine le trop controversé Apollinaire Compaoré, bénéficiaire dudit marché. Mais, ce dernier se fait désirer pour le moment. En effet, pour sa première convocation au lieu de se présenter personnellement pour répondre à la justice malienne, il a préféré se faire représenter par un de ses hommes de main. Une représentation qui a été refusée par la justice qui le convoque à nouveau pour cette semaine. Va-t-il répondre à la convocation de la justice malienne.

 

SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

Hollande répond à Sarkozy

Le président français, François Hollande, a récusé samedi, à Dakar, le discours controversé de son prédécesseur Nicolas Sarkozy sur le rôle de l’Afrique dans l’Histoire.

«L’Afrique est non seulement dans l’Histoire, mais l’Afrique est, si je

puis dire, une partie de notre avenir», a déclaré M. Hollande,  s’inscrivant ainsi en faux contre les propos de M. Sarkozy qui avait déclaré en 2007, dans la capitale sénégalaise, que «l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire». François Hollande répondait à une question relative à la place dans l’Histoire de Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal et un des pères fondateurs de la Francophonie, décédé en 2001.

«C’est un Africain qui a montré qu’il avait le sens de l’Histoire», a affirmé le président français, rappelant que l’Afrique était le «berceau de l’humanité». «Ensuite, c’est l’Afrique qui montre qu’elle va être le grand continent de l’avenir. Parce que c’est ici en Afrique que vont se produire les plus grandes évolutions: démographiques (qu’il va falloir maîtriser), économiques, parce que c’est un continent plein de richesses et donc de potentialités de croissance. Et un enjeu pour l’expression du français», a-t-il ajouté.

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3 COMMENTAIRES

  1. Laisse IBK tranquille c’est l’avion qu’il utilisera pour fuire….Mali BBJ= ”Bourama Boli Joro”

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