Plus de 100 mille hectares seront sauvés à l’Office du Niger

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La disette tant promise par les djihadistes du Centre-Mali n’aura probablement pas lieu dans les proportions annoncées et redoutées. Une portion conséquente des récoltes continue certes d’être menacée par les incendies sporadiques, mais la pyromanie djihadiste fera visiblement plus de victimes isolées que de famine collective. Et pour cause, les officiels font état de moins de 20% des récoltes compromises en zone Office du Niger pour la campagne écoulée, soit un peu plus de 20 000 hectares concernés par la vague destructrice sur un potentiel de 123 000. Les mêmes sources indiquent que les dégâts pourront être limités grâce à une présence beaucoup plus dissuasive des forces de défense maliennes dans cette zone sensible. Les marges de manœuvre des assaillants en sont forcément restreintes surtout que le secours des FAMa est conforté par une mission de sensibilisation d’autorités religieuses qui commence à porter de précieux fruits.

«Refondation», le concept qui dérange à l’Adema

Est-ce à son corps défendant que le PASJ, parti issu du mouvement démocratique, prendra part aux Assises nationales de la refondation ? Tout porte à le croire, à en juger du moins par la multitude de conditionnalités posées par les Abeilles ainsi que par les gages réclamés a cor et à cri au chef de l’Etat, lors de leur entretien sur le sujet à Koulouba. Et, en dépit des promesses et engagements à participer au rendez-vous, les grincements de dents n’ont de cesse de retentir dans la Ruche où les interrogations fusent de toutes parts quant à l’effective des promesses obtenues auprès d’Assimi Goita et à la contrepartie d’une participation de l’Adema. De nombreuses Abeilles s’interrogent notamment sur l’effectivité des promesses de Koulouba de reconsidérer à la fois le format et le contenu des ANR auxquelles certains voient l’accomplissement d’une revanche du Premier ministre Choguel Maiga. Lequel présente la refondation comme la résultante d’une trentaine d’années d’errements consécutifs à la chute de son défunt mentor Moussa Traoré. De quoi provoquer l’ire des tombeurs de l’ancien dictateur dont certains pris à partie le chef du Gouvernement à travers une salve de protestations contre ses propos sur le mouvement démocratique. Quelles dimensions et contenu le panel des hautes personnalités va-t-il donner aux Assises pour que l’ensemble des protagonistes s’y reconnaissent ? Au risque d’organiser un événement de trop.

La Rédaction

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