Ras BATH serait-il admissible au dernier concours des avocats

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Une petite rumeur a vite circulé au sujet du célèbre chroniqueur Ras Bath, poursuivi en justice et qui se serait présenté au concours d’accès à la profession d’avocat. Un de ses grands admirateurs, interrogé par nos soins, nous aurait même indiqué qu’il serait admissible et dans l’attente de passer les épreuves orales, il ajoute que celui dont il est fan est arrivé en tête des trois mille quatre-cents candidats qui se sont présentés au même concours. Nous étions tentés de dire “chapeau bas” au célèbre chroniqueur lorsque nous avons reçu l’information officielle que seules dix-sept personnes sont déclarées admissibles. Or, sur cette liste, pas de nom ressemblant à celui de Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath. Du coup, ce sont ces seules personnes qui seront invitées à passer les épreuves orales. Point de Ras Bath alors… Nous attendons de recevoir plus d’informations à ce sujet, dans la mesure où les notes des candidats leur sont accessibles. Ras Bath sera fixé sur son sort et ses capacités réelles ou non à porter la robe comme son père de ministre.

Des jihadistes à Diafarabé

Dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 02 décembre 2016, des jihadistes qui sévissent impunément dans le Macina depuis un certain temps, ont semé la panique au sein de la population de Diafarabé. Comme vous le savez, la commune de Diafarabé est presque devenue leur propriété privée : ils y rentrent et en ressortent comme dans un marché, sans être inquiétés. En effet, aux environs de 19h30, des assaillants armés jusqu’aux dents ont bouclé les alentours de la grande mosquée, «en face de laquelle se situe précisément ma famille paternelle et où j’habite quand je suis à Diafarabé», nous explique Lassine Diallo, ressortissant de Diafarabé. Ils interpellaient tous ceux qui passaient et les obligeaient à venir écouter leur prêche. Dans leur discours, ils lançaient des menaces contre certaines pratiques comme jouer de la musique à fond par exemple. Pendant la séance de prêche, certains jeunes ont eu le courage de leur poser des questions sur le sort de l’école et des élections à Diafarabé. Leur réponse : «Nous égorgerons tous les enseignants qui se hasarderaient à se mettre devant les enfants dans une classe. Nous ne ferons rien aux enfants». Quant aux élections, aux dires des jihadistes, nulle part le Coran n’en fait allusion, donc pas question. En prélude à cette opération d’intimidation, ils avaient voulu occuper la mosquée, mais les responsables leur ont poliment indiqué que la mosquée c’est juste pour la prière et pas autre chose. Ils ont demandé à voir l’imam, il leur a été répondu que ce dernier est absent en ce moment.

 Le Gatia se maintient

La guerre Cma/Gatia est loin de connaître son épilogue. Actuellement, les frères ennemis s’affrontent dans la région de Gao. Jeudi  matin vers 9 heures, un convoi de la Cma était face au Gatia dans la localité d’Intilit, région de Gao, plus précisément aux alentours du petit village de Marsi. Les combats ont duré plus d’une heure. Le bilan est de  deux (02) morts tous de la Cma dont le sergent déserteur de l’armée malienne Marouchat et un certain Itou. Quinze (15) prisonniers (Cma) et quatre (04) véhicules récupérés sur la Cma.  Côté Gatia, il y a 2 blessés. Avant cette attaque dans la même région de Gao, entre 11 heures et midi, un véhicule du Gatia contenant 6 personnes dont une femme a sauté une mine. 5 personnes ont perdu la vie dans cette attaque, y compris l’unique dame. Il y a eu un seul survivant qui était encore sous le choc. Ces personnes partaient rendre visite à un campement non loin dans le secteur de Tassik. Malgré ces attaques, embuscades, le gouvernement est en train de s’activer pour la mise en application de l’accord. C’est ainsi que le ministre de la Justice, au cours de son séjour dans la cité mystérieuse, a également inauguré le tout nouveau centre d’accès au droit et à la justice (CADJ) au niveau du Tribunal de Grande Instance de Tombouctou. Le CADJ promeut une assistance juridique aux populations de la région de Tombouctou.

Haya, seul 

Mercredi 30 novembre 2016, costume couleur cendre, chemise noire et cravate noire, une grosse enveloppe kaki en main, salut militaire, voilà  Amadou Haya Sanogo à l’entrée de la salle Lamissa Bengaly, salle d’audience du procès. Il était seul dans un V8 bien escorté du gouvernorat de Sikasso à la salle d’audience. Il était 9 heures 02 minutes quand Haya arrivait. Bien avant lui, un muni-bus climatisé avait transporté les autres accusés, parmi eux, Dahirou, Yamoussa, Amadou Konaré, Blonkoro, Seyba Diarra, Christophe Dembélé, etc. Haya est logé au gouvernorat avec tout le confort qu’il faut. Il continue à donner des ordres à ses gardes, tous des éléments de la gendarmerie. Si ces derniers essayent de faire reculer les gens qui viennent vers Haya, lui-même intervient en leur disant de les laisser venir vers lui. Le président de la haute cour de justice avait été bloqué dans son élan, Abrahamane Niang, quand il voulait aller serrer la main de Haya. Il a fallu l’intervention de Sanogo. Après la suspension de l’audience, Haya a fait une séance de photos avec ses fans dans la salle d’audience.

 

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1 commentaire

  1. tout ce que vous faites pour vilipender ne passe pas, un concours ne reflète pas le niveau de quelqu’ alors foutez nous la paix qu’il soit le dernier du monde il a montré le chemin de l honneur et de la dignité à toute une jeunesse. Rast Bath EST A L AVANT GARDE DE LA LUTTE POUR ECLAIRER TOUTE UNE GENRATION. En avant jusqu a la victoire finale
    VIVA

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