Reconduction de la CENI : Un pari gagné par le Général Sada Samaké !

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Sur la question de la dissolution de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) qui faisait la Une des journaux de la capitale, un terrain d’entente a été retrouvé à l’issue d’un Cadre de concertation organisé par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Sada Samaké. La Céni supervisera les élections communales et régionales prochaines. Ce Cadre de concertation s’est tenu dans la salle de réunion du Gouvernorat de Bamako, le jeudi 10 juillet 2014. Il avait comme but de concerter les partis politiques en donnant leur avis sur le renouvèlement ou la reconduite de la Ceni.  Une Céni qui désormais garde son ossature, après que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité ait opté pour le dialogue et le consensus avec les partis politiques. Une option don très sage.

Les travaux de cette concertation étaient placés sous la houlette du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Sada Samaké, en présence, bien entendu, du Gouverneur du District de Bamako, Hadi Traoré et du président de la Céni, Mamadou Diamoutani ; des représentants des partis politiques et de plusieurs personnalités. À l’issue de ces travaux, 37 partis politiques ont opté pour le maintien de la Céni, 10 partis politiques ont souhaité son renouvellement et un seul parti politique s’est abstenu. «Cette reconduite de la Céni dans ses fonctions ne prouve nullement que le travail ne sera pas bien fait», a dit le ministre Général Sada Samaké. En effet, les partis politiques ont accepté de maintenir l’actuelle Céni et de ses démembrements jusqu’aux prochaines élections communales et régionales.

Les partis politiques qui ont opté pour la reconduite de la Ceni sont, entre autres, le Rpm, l’Unpr, l’Urd, l’Adema, Psp, UDD, Fare An Ka Wulu, Cnid Faso Yiriwa Ton, Pacp, Pids, Codem, Mpr, Pdes, Miria, Cds, Ufd, Fama, Urp, Asma Cfp, Prvm. Et, parmi les partis politiques qui ont soutenu la suppression d’actuelle Ceni on peut citer l’ADP, le Sadi, le PS-Yelen Kura, le PCR, le RDP et l’Ancd.

Au regard de tout ce qui précède, les partis politiques, en décidant ainsi de la reconduction de la Céni, encouragent le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Sada Samaké, qui avait vu juste. Et comme nous l’écrivions dans notre publication passée, cet homme d’écoute entend tout mettre en œuvre pour que ces futures joutes électorales régionales et communales soient une réussite totale. Condition sine qua non pour sortir notre pays de l’ornière.

 

Carême et fête de Ramadan : un casse-tête pour les chefs de familles…

 

Plus besoin de rappeler qu’en ce mois du Ramadan qui est un mois durant lequel la Communauté musulmane s’investit davantage pour accomplir son devoir religieux, certains commerçants s’adonnent à un business suicidaire pour les populations. Ce mois béni est rapidement devenu un mois de surenchère pour certains commerçants des produits de première nécessité. Nous sommes donc à une période très critique du point de vue économique. Et alors, la majeure partie de nos compatriotes tire le diable par la queue et vit au jour le jour à cause de la cherté de vie qui s’explique par la hausse vertigineuse des denrées de première nécessité. En fait, dans les différents marchés de Bamako et ceux de l’intérieur du pays, les prix ont doublé, sinon triplés, au cours de ces deux dernières semaines. Les citoyens se demandent alors comment joindre les deux bouts au cours de ce mois de pénitence et surtout comment passer la fête de Ramadan après leur pénible devoir musulman. Un véritable casse-tête donc pour nos concitoyens. Comment assurer le repas «saint» en ce jour de la fête de Ramadan ? Comment habiller sa ou ses femme (s), les enfants et soi-même en tant que chef de famille ? Et les petits cadeaux à faire aux belles-familles, aux visiteurs qui viennent à la maison pour les salutations d’usage ? Comment assurer les déplacements des membres de la famille pour aller donner des salutations aux grandes familles et aux parents? Voilà un tas de problèmes qui angoissent actuellement nombre de chefs de familles. Selon des indiscrétions, certains sont en train de s’endetter pour ne pas être la risée de leurs voisins. Et cela est un jeu dangereux, car il faudrait après faire face aux créanciers. Ce qui n’est pas facile au regard de la crise économique doublée de la crise sécuritaire que traverse notre pays.

 

Préparation de la fête de Ramadan : attention aux bandits armés, aux truands et aux escrocs !

 

Dans notre publication passée, nous vous faisions cas, chers lectrices et lecteurs, qu’en ce mois de Ramadan, mois de partage, de prières et de bénédictions durant lequel les fidèles musulmans implorent la grâce d’Allah le Tout-Puissant, c’est le moment propice pour les escrocs et truands tous azimuts qui, sous le couvert du jeûne, se promènent de bureau en bureau pour demander de l’argent, du sucre, du riz. Il n’y aurait pas de problème s’ils s’arrêtaient là. Le drame est qu’en ce milieu du mois de Ramadan où la fête se prépare déjà activement par les fidèles musulmans, ils sont nombreux, ces malfrats, truands et escrocs à dépouiller les paisibles citoyens de leurs biens. Pour preuve, on assiste ces derniers temps à des braquages de tous genres, à des vols armés; d’où l’insécurité grandissante surtout dans notre capitale. De ce fait, les populations sont invitées à plus de vigilance et à une meilleure et franche collaboration avec les forces de sécurité pour mettre hors d’état de nuire ces «partisans de moindre effort appâtés par le gain facile».

Après le Fmi, l’Ue sort sa hache contre le Mali

L’aide budgétaire dont devait bénéficier notre pays de la part de l’Union européenne est estimée à 100 millions d’euros. Elle serait désormais gelée jusqu’à nouvel ordre.

Selon notre confrère «Le Républicain», cette suspension est due aux mêmes affaires douteuses qui ont conduit le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale à geler leur appui budgétaire au Mali. Il s’agit de l’achat d’un nouvel avion présidentiel à 20 milliards de FCfa et de la passation d’un marché d’armements de gré à gré. Cette annonce intervient au moment où le Fmi aurait découvert, au cours de ses enquêtes, que la somme communiquée par le gouvernement, comme étant le prix d’achat du Boeing 737, ne correspond pas à celle versée aux vendeurs de l’appareil. Ces derniers n’auraient reçu que 13 milliards de FCfa, au lieu des 16,8 milliards de FCfa indiqués par les autorités maliennes. D’où les interrogations sur ce qui a bien pu arriver aux près de 4 milliards de FCfa de différence entre le prix d’achat officiel et la somme qu’auraient reçue les vendeurs. En plus de cette irrégularité, les enquêteurs révèlent également que l’ancien avion, celui acheté par l’ex-président ATT, n’aurait coûté que 6 milliards de FCfa. Le Mali, un pays qui se trouve sous perfusion internationale, court à sa faillite si les bailleurs de fonds ne se ressaisissent pas. Il s’agit d’une urgence économique qui ne va plus tarder à montrer ses conséquences. Alors, les autorités doivent s’atteler à trouver les mailles de la chaîne financière qui ont mal fonctionnée afin que nos partenaires reprennent leur collaboration car, après tout, ces derniers ne demandent que la transparence et la clarté dans la gestion des fonds qu’ils nous allouent.

 

Rassemblées par Bruno LOMA et  Seydou Karamoko KONE 

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