Tour de Table : Le texte de l’accord ne changera pas, prévient la médiation

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AlgerDans un communiqué rendu public hier la médiation internationale tient à rappeler que la négociation est terminée. Autrement dit, il n’est pas question de changer le texte de l’accord qui a déjà été paraphé à Alger le 1er mars par les autres parties. Ce qui est possible, précise cependant la communauté internationale, c’est que les observations faites par les mouvements du Nord soient étudiées ultérieurement.

Les médiateurs proposent à présent une nouvelle solution aux groupes rebelles : la déclaration interprétative. L’accord n’a pas la prétention de résoudre à la fois et dans l’immédiat tous les problèmes posés, précisent les médiateurs. Le paraphe de l’accord n’est qu’une étape du processus de paix, ajoute la médiation, en espérant que l’argument sera entendu. « Nous pensons qu’il faut qu’ils prennent leur courage à deux mains et qu’ils puissent signer cet accord, pour ouvrir enfin cette nouvelle phase qui va être longue, mais où tous les problèmes posés pourront trouver une solution », explique Pierre Buyoya, médiateur et Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel.

L’un des médiateurs analyse par exemple qu’il ne serait pas possible, dans ce cadre, d’ajouter la mention d’un statut politique spécifique pour les régions du Nord. En revanche, les rebelles pourraient apporter des précisions sur le fonctionnement et le financement, par exemple, de la zone de développement économique prévue pour ces régions du Nord.

La signature de cet accord est une « question de bon sens », assure Pierre Buyoya, mais une éventuelle signature ne résoudra pas tous les problèmes. « Le plus gros du travail sera encore à faire » reconnait un des médiateurs. « Même si la coordination venait à parapher l’accord de paix, ajoute-t-il, il faut s’attendre à des querelles d’interprétation sur de nombreux points de l’accord. »

Il s’agit donc d’une ultime proposition très subtile, voire périlleuse, qui entend jouer sur des points de détails et sur la marge de manœuvre laissée par un texte très ouvert, et qui permet surtout de donner une nouvelle chance à l’accord de paix qui reste sur la table.

Hommage aux femmes de Renouveau FM

Notre pays à l’instar des autres pays de la communauté internationale a célébré, le dimanche 8 mars, la journée internationale de la femme. Comme les autres femmes, celles de la radio Renouveau FM ne sont pas restées en marge de l’événement. Elles se sont illustrées non pas par l’organisation d’une activité quelconque comme plusieurs de leurs sœurs, mais plutôt dans le travail bien fait. En effet, durant toute la journée du 8 mars, les femmes de Renouveau FM (animatrices, journalistes, techniciennes) ont mouillé le maillot comme le disent les sportifs. Sur le terrain, elles étaient deux à faire la retransmission en direct sur les ondes de la 98.1 de la célébration de la journée depuis le Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba. Il s’agit notamment de Mariam Koné et Adèle Samaké. Dans le studio, les autres comme Mama Daou, Bintou Diarra, Awa Danioko assuraient l’animation avec des invités qui se sont succédé sur le plateau tout au long de la journée sous la houlette de la technicienne, Batoma Kané. En tout cas, chacune de son côté a bien rempli le contrat qui était le sien. Vivement le prochain 8 mars !

L’Amsuneem se souvient encore !

L’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (Amsuneem) a commémoré, le lundi 16 mars 2015 à l’Ensup, le 35e  anniversaire de l’assassinat d’Abdoul Karim Camara dit Cabral. Pour ce 35e anniversaire, les organisateurs ont initié une conférence-débats au cours de laquelle Dr. Mohamed Diop fut honoré avec un diplôme de reconnaissance de médecin incorruptible qui a permis de connaître les vraies causes de la mort de Cabral. Commencées depuis le 14 mars, les festivités de ce 35e anniversaire de l’assassinat de Cabral se sont poursuivies jusqu’au mardi 17 avec la visite de l’école qui porte son nom à Badalabougou ; un don en matériel didactique, un don de sang des camarades de l’Amsuneem à l’armée malienne et un dépôt de gerbe de fleurs au monument Cabral par le Premier ministre.

Deux Casques bleus morts en mission

Un hélicoptère de la Minusma qui était en phase d’atterrissage à une vingtaine de kilomètres de Gao s’est écrasé et «les deux occupants, un premier temps blessés, sont ensuite décédés», a affirmé une source aéroportuaire à Gao. «Un de nos appareils s’est crashé», a confirmé une source au sein de la Minusma à Gao. «Deux occupants de l’hélicoptère ont trouvé la mort», a ajouté cette source, précisant qu’ils étaient de nationalité néerlandaise. La Minusma compte actuellement quelque 11 000 personnels sur le terrain, dont près de 10.000 militaires et policiers, parmi lesquels environ 670 Néerlandais. Avec plus de 40 Casques bleus tués depuis son déploiement en 2013, la Minusma est considérée comme la plus dangereuse des missions de l’ONU en cours, notamment pour le contingent tchadien, le deuxième en nombre, derrière le bangladais.

Une femme enceinte violemment battue pour ne pas avoir dit “merci”

Une femme enceinte de 22 ans a été violemment agressée par un individu qui lui reprochait de ne pas l’avoir remercié de lui avoir ouvert la porte. L’incident s’est produit dans un immeuble new-yorkais, vendredi dernier. Lakia Walker, enceinte de dix semaines, était en train de nettoyer l’immeuble dans lequel elle a rencontré Darryl Guillyard, un homme de 32 ans. Celui-ci lui a alors ouvert la porte et n’ayant pas été remercié pour ce geste, il s’est mis très en colère.

Après avoir jeté son café au visage de Lakia, il lui a assené plusieurs coups de poing avant de tenter de l’étrangler. Une fois au sol, la jeune femme a encore reçu de nombreux coups de pied. «Il me disait: ‘Je vais faire sortir ce bébé de ton utérus», explique la victime au New York Daily News. «Je ne connaissais pas cet homme, j’ignore comment il savait que j’étais enceinte», précise-t-elle. Par chance, Lakia Walker ne souffre que de blessures mineures et la survie de son bébé n’est pas compromise. L’agresseur qui a été formellement identifié par les enquêteurs est quant à lui toujours en fuite.

Dakar et ses mangeuses d’hommes des temps modernes

Au Sénégal, certaines femmes s’adonnent à un art pour le moins controversé. Le concept est simple : collectionner plusieurs hommes pour être entièrement comblée. Comblée sexuellement, comblée émotionnellement, comblée financièrement. Le m’baraane, un mot wolof qui signifie «la collecte d’hommes», est l’art de multiplier les partenaires. Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur et suscite de multiples critiques quant à cette libération des mœurs.

«C’est grâce à mon ‘négoce’ que je règle les problèmes de ma famille»

Difficile pour certaines d’entre elles, d’évoquer les raisons qui les ont amenées à faire les trottoirs. Exerçant le plus vieux métier au monde, ces filles se livrent, le soir, à des inconnus à la recherche du plaisir charnel. Adji comme on l’appellera, a 16 ans et tient sur 1,68m. Elle habite un taudis à Saré Kémo, dans le Kolda (Sénégal). «Une belle parmi les belles, elle jouit des dons de Dame nature. Malgré son jeune âge, l’écolière n’a pas froid aux yeux. Elle n’y va pas par quatre chemins, elle va droit au but : «la passe est à 5000 FCFA, ça peut se négocier. Soit nous allons chez toi, soit quelque part», dit-elle.

Dans un dossier intitulé «Ces ‘nécessités’ qui poussent de jeunes filles au racolage», le quotidien L’Observateur donne la parole à ces dernières, nombreuses à investir le milieu pour diverses raisons. Pour Adji, il faut subvenir à ses besoins, et venir en aide aux parents. «Nous devons manger et nous habiller. Que devons-nous faire, selon vous ?», s’interroge-t-elle.

Mes parents, confie la jeune fille, «sont au courant de mon travail, ils ne me dissuadent pas. Personne ne s’y oppose. Car, c’est grâce à mon négoce que je règle les problèmes de ma famille». «L’essentiel, dit-elle, est de ne pas voler ou mendier». Chez Adji, chaque membre de la famille doit contribuer, et peu importe la provenance de l’argent.

 

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