Nouvelles de L’Observateur

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NOS CADRES EN MISSION 
Les détenteurs de pouvoir au Mali ont été très souvent accusés de ne rien faire pour propulser les cadres maliens partout où se discute l’avenir de notre pays, celui de notre sous région, celui de notre continent. Avec le président Konaré à l’UA, le président Ali à la Cedeao et le président Soumaïla Cissé à l’Uemoa, force est de se convaincre que beaucoup de choses ont été réussies dans ce domaine. Chacun d’entre eux a bénéficié de l’accompagnement des plus hautes autorités de l’Etat au moment de briguer le poste. Et après, ils étaient en droit d’exiger le soutien de leur gouvernement, surtout dans l’épreuve.
Aujourd’hui, force est de se convaincre que le cas du président Ali Nouhoum Diallo à la Cedeao et celui de Alpha, tous les deux en rupture de banc avec les institutions qu’ils dirigent mérite qu’on s’y arrête un peu. Avant d’être président du parlement de la Cedeao, Ali a d’abord été président de l’Assemblée nationale du Mali pendent 10 ans. Et dix ans pour Alpha à la tête du Mali avant d’être appelé à la tête de l’Union africaine. On ne pouvait espérer mieux pour incarner aux yeux des autres Africains le rôle d’un Mali leader en matière de démocratie, de dialogue, de solidarité et respect des droit de l’homme. Ils étaient tous en mission et c’est au peuple malien qu’ils viendront rendre compte de ce qu’ils ont fait de bon pour l’ancrage de l’unité et de l’intégration africaine. Leurs réussites sont celles du peuple malien. Leurs échecs aussi. Après eux, ils faut bien que d’autres cadres maliens puissent être envoyés en mission en Afrique.
B. TAMBOURA
 
Alpha Omar Konaré doit aller jusqu’au bout
Notre confrère L’Intelligent-Jeune Afrique a pu parler de «rêve brisé» du président Alpha. Lui qui ambitionnait de «régénérer un panafricanisme essoufflé». Lui qui, au début de son mandat à l’Ua, s’est fait appeler un «Africain du Mali», un «homme né au Mali, façonné par l’Afrique».
 Aux chefs d’Etats africains réunis à Banjul, ce 1er juillet 2006, il dira en substance que «son envie s’est émoussée», envie de continuer la mission qu’ils lui avaient confiée un certain 19 juillet 2003 à la tête de l’Ua. Pour qu’il renonce à sa brûlante envie de construire les Etats-Unis d’Afrique, pour qu’il renonce à sa culture de panafricaniste engagé, il a du se passer quelque chose qui fait d’ailleurs aujourd’hui l’objet de commentaires qui vont dans tous les sens.
Ceux qui ont approché le président Konaré sont unanimes à dire qu’il n’est pas personnellement impliqué dans cette affaire de pots pourris portant sur le détournement de 7 millions de Dollars Us à l’occasion de la conférence des Intellectuels d’Afrique et de la diaspora d’octobre 2004 à Dakar.
Pour les Maliens, tout le reste n’est donc que superfétatoire (lire l’analyse de notre confrère L’Intelligent). Notre confrère parle de «trois années frustrantes et épuisantes passées à gérer l’ingérable».L’ingérable, c’est ce machin, pompeusement appelé Union africaine, né sous les cendres de l’Oua. A ce niveau de responsabilité et d’opportunité de pousser rapidement vers la réalisation d’une vraie union africaine, la volonté et l’intelligence d’un Malien comme Alpha ne devaient nullement être prises à défaut. Nous n’avons pas connaissance de pays comme le nôtre qui ait inscrit dans sa Constitution, dès le premier jour des indépendances, sa volonté de céder tout ou partie de son territoire pour la réalisation de l’Unité africaine.
C’est pourquoi, nous sommes de ceux qui pensent que le président Konaré doit aller jusqu’au bout. Jusqu’au bout de son mandat de président et jusqu’au bout de sa mission d’ambassadeur.
Le rêve d’une Afrique unie n’est pas celui du seul Alpha. Il est celui de tous les Maliens. Son orgueil à lui n’a sa place que dans sa propre poche. On ne peut se déclarer héritier des Krumah, Nasser, Nyereré, Amilcar cabral, Modibo Kéïta et vouloir jeter l’éponge dès la première difficulté. C’est d’ailleurs Alpha qui a dit que : «Notre combat pour l’intégration africaine ne saurait être une pâle copie de ce qui se fait ailleurs… Cette Afrique unie a existé dans le passé, dans l’histoire. Et cette lecture du passé et ce devoir de mémoire font aussi partie de notre combat. Bambara, Malien, Ouest-africain, Africain voilà toutes mes identités». Entre briser un rêve et renoncer à ses identités Alpha doit choisir.
B. T
 
Les idées force d’Alpha, le panafricaniste
Une fédération des Etats de l’Afrique de l’Ouest, qui côtoiera d’autres fédérations- la fédération de l’Afrique centrale, la fédération du Maghreb, la fédération du sud de l’Afrique, la fédération de l’est de l’Afrique-, le continent africain étant un tout. Ces cinq grandes fédérations, à l’échelle du continent, gérées au début sur des bases confédérales, deviendront, une fois confortées, de véritables régions dans le cadre d’une Union africaine qui, nécessairement, connaîtra au début une gestion intergouvernementale avec quelques transferts de souveraineté. Alors, le jour où nous aurons des fédérations achevées au niveau de tout le continent, la confédération de l’Union africaine deviendra les Etats-Unis d’Afrique…
«L’Afrique est notre pays, l’Afrique est notre patrie, l’Afrique est notre devenir à tous, Africains du continent, émigrés et Africains de la diaspora. Nous devons nous battre pour l’unité de l’Afrique. Cette Afrique unie a existé dans le passé, dans l’histoire. Et cette lecture du passé, ce devoir de mémoire font aussi partie de notre combat. Bambara, Malien, Ouest-Africain, Africain, voilà toutes mes identités. J’entends assumer une triple citoyenneté : malienne, ouest-africaine, africaine. Je me rends compte aujourd’hui, avec la mondialisation qui se met en place, que le fait régional devient un élément important de l’affirmation de l’identité : il y a un mouvement aux Amériques, il y a un mouvement en Europe, il y a un mouvement en Asie. L’Afrique ne peut pas rester en dehors.
«Tant qu’il n’y aura pas plus de solidarité, tant qu’il n’y aura pas plus d’engagement des autres pour aider l’Afrique à améliorer ses conditions de vie, le monde entier, les pays développés prennent un grand risque parce qu’une dégringolade du continent entraînera la dégringolade des autres continents. Une marginalisation de l’Afrique empêchera les autres continents de fonctionner. Je le dis souvent, les autres ne se sauveront pas sans nous.
«J’ai essayé de faire comprendre, comme on le dit souvent, qu’il faut laisser du temps au temps, qu’il faut accepter, encaisser, ne pas répondre quand ce n’est pas nécessaire, mais avancer chaque fois que l’opportunité se présente, ne pas baisser les bras, ne pas abdiquer. Je crois que cela a été un leitmotiv très fort pour moi. Certains ont pensé que c’était de la faiblesse et nous ont traité de tous les noms, quelques fois de façon injuste, injurieuse, excessive. Nous avons essayé d’assimiler cette vérité bien ancienne de chez nous : «Celui qui ne peut accepter qu’on le traite de tous les noms, ne saurait être leader chez nous». Et c’est pour toutes ces raisons que j’ai fait mien ce poème de Kipling :
‘’Si tu peu voir détruire l’ouvrage de ta vie et, sans dire un mot,
te mettre à rebâtir,
ou perdre en un seul coup le gain de cent parties,
sans un geste et sans un soupir,
si tu peux être amant sans être fou d’amour,
si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
et te sentant haïr, sans haïr à ton tour,
pourtant lutter et te défendre,
si tu peux supporter d’entendre tes paroles
travesties par des gueux pour exciter des sots,
et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
sans mentir toi-même d’un mot,
si tu peux rester digne en étant populaire,
si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
si tu peux aimer tous tes amis en frère
sans qu’aucun d’eux ne soit tout pour toi,
si tu sais observer, méditer, et connaître
sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
rêver, mais sans jamais laisser ton rêve être ton maître,
penser sans n’être qu’un penseur,
si tu peux être dur
sans jamais être en rage,
si tu peux être brave et jamais imprudent,
si tu sais être bon,
si tu sais être sage
sans être moral ni pédant,
si tu peux rencontrer triomphe après défaite
et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
si tu peux conserver ton courage et ta tête,
quand tous les autres les perdront,
alors les rois, les Dieux, la chance et la victoire
seront à tout jamais tes esclaves soumis,
et ce qui vaut bien mieux que les rois et la gloire
tu seras un homme, mon fils. 
 
 
La version de Jeune – Afrique L’Intelligent
Jamais parvenu à trouver un équilibre entre son statut d’ancien chef d’Etat, la haute idée qu’il a de lui-même et son rôle de président de la commission de l’union africaine. Lui ne supporte pas, ou mal d’être rabroué par un président des pays membres, rappelé à l’ordre par un ministre des affaires étrangères qui lui demande de « faire bref », voire interpellé, comme ce fut le cas à Banjul, par Ali Abdessalam Triki lui enjoignant de modifier un paragraphe sur le Sahara. Et ceux, les chefs d’Etat en exercice, n’acceptent guère sa propension à dire le droit, rappeler les principes, dispenser quelques leçons et se raidir dans sa posture d’autorité morale. A la base, une ambiguïté fondamentale. Aucun de ceux qui ont poussé Alpha Oumar Konaré à prendre le poste, y compris ses parrains Kaddafi, Mbeki, Obasanjo et Bouteflika, n’envisageaient- consciemment ou pas- qu’ils soit autre chose qu’un simple secrétaire général de … l’OUA. Et c’est bien évidemment sur le terrain de la démocratie que s’est joué, ces dernières années, ce combat du pot de terre contre le pot de fer.
 Contredit par Olusegun Obasanjo sur le dossier de la succession dynastique au Togo, combattu par les chefs d’Etat d’Afrique centrale à propos du coup d’Etat de François Bozizé en Centrafrique, critiqué par ceux d’Afrique de l’Ouest pour son refus de reconnaître le nouveau pouvoir en Mauritanie, Konaré s’est rapidement retrouvé isolé sur tous les dossiers tendant à faire évoluer l’Etat de droit en Afrique. Son schématisme, son angélisme, parfois, et son manque de souplesse ont certes joué un rôle dans ce malentendu. Mais avait-il tort de prôner la limitation des mandats présidentiels ? Avait-il tort de vouloir bannir toute tentative de modification des constitutions en ce sens ? Certes Non. A cet égard, la décision des participants au sommet de Banjul de reporter l’examen de la «Charte sur la démocratie et la bonne gouvernance », débattue à Brazzaville il y a un mois sous l’égide de l’UA, est plus qu’un désaveu. La preuve par quatre que, pour la majorité des chefs d’Etat africains, la démocratie n’est toujours qu’une simple procédure imposée par les bailleurs de fonds, un kit institutionnel dont on dispose sur commande, pas (ou pas encore) une culture. Significatives furent d’ailleurs les réactions- ou plutôt l’absence de réaction- des excellences présentes dans la capitale gambienne après l’annonce du désistement programmé de Konaré.
Nul n’est venu le prier de revenir sur sa décision et chacun y est allé de son éloge en forme d’oraison funèbre. Pendant l’année qui lui reste et alors que les grandes manœuvres pour sa succession ont déjà commencé, le président de la commission expédiera donc les affaires courantes, sur fond de démobilisation générale. Avec lui et même si de Cotonou à Nouakchott en passant – tout au moins peut-on l’espérer- par Kinshasa, la démocratie progresse dans certains pays, compensant en cela les régressions observées ailleurs (notamment en… Ethiopie, ou siège l’UA), c’est une certaine conception du panafricanisme à l’heure de la mondialisation qui s’efface.
Nul n’est prophète en son continent…
 
Extrait de L’IntelligentJeune Afrique
 
 
 
Après Ali,  Alpha retourne à la maison
Reste encore à savoir si le temps a eu définitivement raison des évènements d’août 1959 quand des wagons entiers ramenèrent au bercail des Maliens au rêve brisé par l’éclatement de la Fédération du Mali (Sénégal et Soudan français). Comparaison n’est certes pas raison. Mais, la situation actuelle de deux de nos illustres compatriotes, en l’occurrence Ali Nouhoum Diallo et Alpha Oumar Konaré, mérite d’être évoquée. Afin qu’elle ne puisse jamais paraître comme un non évènement dans ce pays qui a fait de la réalisation de l’unité du continent africain sa raison d’espérer. Pas par nostalgie d’un Mali des grands empires mais simplement par intense réalisme politique qui se nourrit aux indélébiles conséquences de la balkanisation de l’Afrique.
Tous les deux ont été envoyés en mission à la tête d’institutions au sein desquelles ils étaient les mieux à même de traduire en actes concrèts les préoccupations d’unité et de développement du continent africain. Chacun, en ce qui le concerne, a pu faire ce qui lui semblait être son devoir selon son pouvoir dans le sens de faire admettre aux autres la communauté de destin des peuples d’Afrique.
Le professeur Ali Nouhoum Diallo, en cours de mandat à la présidence du parlement de la Cedeao, est de retour au Mali depuis février 2006. Juillet 2006, le président Alpha, président de la Commission de l’Union africaine (ancienne Oua) annonce lui aussi, avec pompe, son retour au bercail. Tous les deux nous reviennent déçus et désemparés. Il leur est reproché leur «schématisme», leur «angélisme» et parfois, leur «manque de souplesse». Paradoxalement, ils ont a été malmené par leurs pairs à cause de leur détermination de vouloir, coûte que coûte, faire avancer les choses dans le sens d’une vraie intégration de l’Afrique. Si le reste de l’Afrique ne veut pas aller au même rythme que le Mali, il leur revenait de le comprendre et de s’adapter en conséquence. Tous les deux auraient manqué, peut-être pas de courage, mais de réalisme politique.
A la Cedeao, le président Ali en était à exiger davantage de pouvoir et d’indépendance du parlement. Certains des pays membres ne l’entendaient pas de cette oreille. Idem pour Alpha qui a cru pouvoir faire adopter par les chefs d’Etat africain une «Charte sur la démocratie et la bonne gouvernance» qui contient, entre autres clauses, la limitation des mandats. Leur tort ne serait-il pas d’être allés se présenter aux autres en voulant leurs imposer ce que, à l’intérieur, le peuple malien avait fermement imposé à chacun d’entre eux.
Belco TAMBOURA
 
INTERVIEW IMAGINAIRE
Ali et Alpha
Ali : Mon cher, j’ai été très surpris de t’entendre parler de démission à la tête de l’Ua. J’ai été d’autant plus surpris que c’est toi qui m’avais demandé d’aller en mission au nom du Mali à la tête du nouveau parlement de la Cedeao.
Alpha :Oui ! Mais, mon cher compagnon de lutte, c’est parce que je te connais assez que je t’ai proposé à ce poste. Je te savais capable de relever le défi. Et surtout, de laver l’affront suite au refus de voir notre pays abriter le siège du parlement de la Cedaeo.
Ali :Je savais que les choses étaient très mal emmanchées. Mais, de là à accepter une violation flagrante des textes instituant notre communauté… et des complots, j’en ai connu à profusion Je ne croyais pas les gens capables de tels forfaits surtout à ce niveau de responsabilité. Ce qui devait arriver arriva.
Alpha :Toi aussi ! Tu parles de complot. Moi, je parlerais plutôt de cabale. On peut tuer son chien sans l’accuser de rage. Il est arrivé un moment où les dinosaures et rapaces ne voulaient même plus me sentir. Ils ont vécu chacune de mes sorties comme des calvaires. Certains n’en voudront jusqu’à leur mort parce simplement, en accord avec eux-mêmes et les textes de l’Ua, j’ai dénoncé leurs méthodes d’accès au pouvoir et aussi leur farouche et honteuse volonté d’y rester, éternellement. Voilà qui ne vaut aujourd’hui tous ces ennuis.
Ali :Des ennuis, j’en ai connu. Mais, je suis resté jusqu’à la fin de mon mandat. Ce que j’ai compris, c’est que le panafricanisme auquel nous rêvions tant, n’est que chimère. Mais, je ne sais pas si vous mesurer les conséquences pour l’Afrique entière de votre retrait hâtif de l’Ua.
Alpha : A l’impossible nul n’est tenu. Alors que je me croyais en train de faire de mon mieux, on me parle de successeur. Parce que simplement, je n’ai jamais accepté de me laisser marcher dessus.
Ali : je crois que le moment est venu de mettre de coté cette fierté malienne. On ne peut hisser sa volonté de faire l’unité africaine au niveau où nous l’avons hissé et continuer à faire le donneur de leçons. Les autres ont une dignité qui n’est pas forcément la nôtre.
Alpha :Parlant de dignité je crois que tu dois avoir à en revendre. En effet, il paraît que tu es encore et toujours à l’Adéma.
Ali :J’y suis et j’y reste. Malgré tout ce qui s’est passé entre nous. L’Adéma c’est quand même ma raison d’être politique.
Alpha : Oublie tout ce qui s’est passé. Je serai de retour. Et dans l’arène s’il le faut.
Ali : A votre place, j’irai tenter ma chance ailleurs que de revenir au Mali.
 
Radio Kledu à Sikasso pour la liberté de la presse
C’est sous une pluie battante, en ce vendredi 14 juillet, que le public a regagné l’hôtel Zanga de la ville de Babemba et de Tiéba Traoré pour prendre part à la 42è conférence débat du club de la presse de Radio Kledu, en partenariat avec la fondation Fred Erich Ebert. Les conférenciers étaient tous des experts dans leurs domaines. Moussa Keita, président du Conseil supérieur de la communication du Mali, a exposé «Les instances de régulation de la presse au Mali et la liberté de la presse». Tiégoum Boubeye Maiga, journaliste au quotidien les Echos a décortiqué «Journaliste et liberté de la presse : cas du Mali». Enfin, il revenait à Me Mahamoud Maiga de répondre à la question : «Quels liens entre les droits de l’homme et la liberté de la presse ?»
Abordant son thème, M. Keita regrette que la liberté de la presse soit souvent violée par l’administration judiciaire. Selon lui, la loi sur la presse est mal appliquée par les gouvernants, alors que la liberté de la presse est un acquis démocratique. Les agresseurs, dira-t-il, font des exactions pour faire plaisir aux chefs. Ils ne sont jamais punis. Mais quand un journaliste fait une erreur, la punition est immédiate, dénonce M. Keita évoquant l’ignorance de la loi par des hommes de média et les autorités de notre pays. Il pense que si les choses devaient en rester là, «Le pays est en danger, le président aussi est en danger».
Le conférencier M.Tiégoum, a d’abord rendu hommage à des hommes comme Me Demba Diallo et Boubacar Keita de la Roue. Il a ensuite mis l’accent sur la formation. Pour lui, le journalisme étant devenu un passage pour de nombreux diplômés en médecine, lettres, en droit, etc., on ne peut jamais être un bon journaliste sans faire une école de journalisme à défaut d’une formation sur les techniques d’écriture.
Les témoignages des journalistes agressés présent au débat a clos cette journée riche en enseignement pour la jeune génération de journalistes.
M. DABO, envoyé spécial

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