A l’orée de 2013, le médiateur Compaoré a l’ “espoir” d`un Mali réunifié

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Blaise Compaoré, président du Faso

Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise au Mali, a affiché lundi son “espoir” que ce pays voisin, dont le Nord est occupé par des groupes islamistes armés, parvienne à se réunifier, en présentant ses voeux pour 2013.

“Nous fondons lespoir que le peuple frère du Mali recouvre lintégrité de son territoire national, la cohésion et la sécurité intérieure, essentielles pour son épanouissement”, a déclaré M. Compaoré, médiateur pour la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao). “LAfrique de lOuest doit demeurer un espace stable et sécurisé” et le Burkina Faso “sinvestira toujours”, quand on fera appel à lui, pour le “rétablissement de la paix”, a-t-il ajouté dans un discours radiotélévisé.

Le Nord malien a échappé depuis avril dernier au pouvoir central et est entièrement dominé depuis juin par des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l`ONU a adopté une résolution approuvant le déploiement d`une force armée internationale au Mali.

Aucun calendrier précis n`a toutefois été décidé pour ce déploiement, programmé par étapes selon les Nations unies, qui ont aussi appelé au dialogue avec les groupes armés rejetant le terrorisme et la partition du pays.

 

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13 COMMENTAIRES

  1. Les voeux de Blaise c’est comme les larmes du crocodile face à sa proie.
    Que Dieu nous préserve de Blaise et de ses semblables comme Oumar Mariko.

  2. Chers frères bonjour.
    Bonne et heureuse année à Maliweb.
    Bonne et heureuse années à tous. Recevez mes excuses s’il m’est arrivé de déranger quelqu’un.
    Blaise merci, le Mali connait des vrais amis. C’est juste une page de l’histoire.
    En Afrique aucun pays n’est à l’abri d’une situation comme celle du Mali.

  3. Que Blaise Compaoré aille dire cela à d’autres, pas à nous Maliens. Il ose se dire ami du Mali, alors que ses vrais amis et complices du MNLA (grands ennemis du Mali) font la pluie et le beau temps chez lui.
    Tu ne les connais pas encore, monsieur Blaise, tu les connaîtras un jour, seulement le jour de ta descente aux enfers. ça arrivera, tu verras.

  4. On nous a longtemps rabâché que le début des hostilités pour libérer le nord était conditionné à la libération des armes bloquées aux différents ports de la sous-région.
    Ces armes sont arrivées et notre cher Sanogo(qui ne les a pas achetés) s’en donna à coeur joie lors de leur escorte, minutieusement préparé pour que la traversée des quartiers adjacents se fasse en plein jour. Et depuis, plus rien !!
    Aux dernières nouvelles, et d’un blocus à l’autre, ces armes dorment encore à Kati pour assurer la garde de notre cher Sanogo, au lieu d’être purement et simplement acheminés vers des lieux stratégiques.
    Sanogo et les hommes qui l’entourent, pensent-ils vraiment que leur façon de faire est synonyme de patriotisme ?
    La CEDEAO, avait-elle raison de ne pas libérer ces armes ?
    De plus en plus de Maliens commencent très sérieusement à douter de la volonté de ce groupe de militaires à vouloir se pointer un jour au front.

  5. Comme Bougobalini, j’adresse des voeux sincères à tous ceux qui de près ou de loin, contribuent à ce que le grand Mali reste et demeure.
    Nous vivons aujourd’hui les effets d’une situation qui a commencé il y a à peu près 20 ans. Tout le monde savait que notre Mali était dirigé dans le faux et le mensonge depuis Alpha Oumar Konaré jusqu’à Amadou Toumani Touré.
    Sanogo est arrivé, et beaucoup de Maliens prirent le coup d’Etat du 22 mars comme une action salvatrice, ignorant que le remède sera pire que le mal.
    Que tous les Maliens se détrompent, tant que Sanogo restera au devant de la scène, aucun bailleur de fonds, aucune institution crédible n’accordera le moindre crédit au Mali, quelles que soient les institutions qui nous gouvernent. Et de plus, aucune action militaire pour sauver le nord du Mali ne sera envisagé de l’extérieur. Que les inconditionnels de MALIWEB fassent un tour en dehors du pays. Sanogo, s’il est un digne fils de ce pays, doit le comprendre et s’effacer. POINT FINAL.

  6. Le Mali en début 2013, l’état des lieux.

    Embourbé depuis janvier 2012, dans une crise sécuritaire, institutionnelle, humanitaire, sociétale, économique et diplomatique, et devenu la tasse à café de ses voisins et de la communauté internationale, le Mali est à la croisée des chemins en ce début 2013, soit il lèvera la tête de l’eau soit il sombrera dans les profondeurs abyssales de l’inconnu.

    Le pays, gravement attaqué par des groupes armées islamistes et indépendantistes, n’était pas préparé à défendre efficacement son vaste territoire de 1241000 km².

    Les politiques laxistes de gestion financière et sécuritaire du pays et la légèreté avec laquelle les accords et négociations de paix contre nature sont menés avec des groupes rebelles ont affaibli, considérablement, l’état et ses institutions y compris l’armée et les services de renseignement du pays.

    Le modèle socio-économique de développement, basé sur un système de projets de développement, financés par l’extérieur, n’a pas permis un développement endogène du pays, (qui reste parmi les plus pauvres du monde malgré d’immenses potentialités), il l’a au contraire fortement rendu dépendant à l’aide extérieure budgétaire et pour financer des investissements publics.

    Le très faible niveau de développement des infrastructures économiques et sociales de bases, (routes, électricité, eau potable, télécommunications, écoles, hôpitaux et centres de santé…) et l’étroitesse du marché intérieur, accroissent le coût d’opportunité du transport, et de la production et ne permettent pas une éclosion rapide du secteur privé.

    La main d’œuvre bon marché est très peu qualifiée et le coût de l’électricité et des télécommunications reste très élevé pour une correcte industrialisation du pays.

    L’économie reste donc majoritairement agricole avec des techniques de production des années 50 qui maintiennent les rendements du travail à un niveau tel que la production agricole peine a explosé.

    Le pays enregistre donc au gré des aléas climatiques des niveaux aléatoires de production agricole du coton, du riz, des sorghos et d’autres céréales malgré des efforts de la CMDT, de l’état dans des projets de type Initiative Riz et des aménagements hydro agricole, des paysans et des privés.

    L’économie urbaine reste essentiellement informelle, de négoce et de services, non adossée sur un secteur industriel réel et performant et n’ayant pas la confiance des banques pour le financer correctement, elle peine aussi à prendre le relais de la production agricole aléatoire pour doter le pays d’un taux de croissance économique suffisant pour résorber un chômage massif des jeunes entretenu par un fort accroissement naturel de la population et un système scolaire et universitaire désuet dont les échecs surplombent les succès en matière de formation d’une ressource humaine de qualité.

    Les 12% de succès au baccalauréat 2012 en sont la parfaite illustration.

    La vie sociale, s’accommode avec une urbanisation sauvage et galopante, qui désactive toutes les bonnes mœurs et des bonnes valeurs de la société, pour les remplacer par des vices comme l’incivisme, la tentation, le manque de respect du bien public et d’autrui, la facilité, le laisser aller, avec la complicité des élus locaux et nationaux et de la classe dirigeante.

    La gouvernance du pays, née dans cette dépravation des mœurs et de ses pratiques rétrogrades n’arrive pas à inventer des politiques publiques pour permettre à la justice de remettre les bonnes pratiques en place et permettre au pays de créer et de distribuer sainement la richesse par le mérite du travail.

    L’homme malien se perd désormais dans une identité de vol, de mensonge et de déni de réalité, et d’opportunité, toute chose qui lui permet de raccourcir son désir de jouissance d’un bonheur lointain qu’on veut tout de suite ramener à la maison, pour une mère, une femme, une soeur, un frère ou pour des enfants qu’on aime à tout prix.

    Dans cet océan de cherche-bonheur immédiat et gratuit, le bien public est ce qu’on respecte le moins, et l’Etat la vache laitière qui le produit et qu’on croit immortel.

    Alors les maliens (gouvernants comme gouvernés) n’ont aucune notion de respect des institutions publiques, qui font partie du décor pour eux, ils accordent plutôt leur importance et leur respect au prince du jour, car pour eux lui, il est un élément important dans leur politique quotidienne de cherche-bonheur immédiat.

    C’est dans ce climat contre nature de “je cherche donc je suis” que la classe politique ou du moins une partie a fait allégeance à un régime d’exception contre un régime démocratique qu’ils ont eux mêmes contribuer à travestir des années durant, quand bien même qu’ils savent que l’avènement de ce régime d’exception fera perdre au pays des centaines de milliards de FCFA de ressources financières d’aides extérieures.

    C’est pour cela que des chefs religieux ou du moins certains cherchent à tout prix une influence politique pour peser contre une certaine islamisation du pays dont ils contribuent, d’une manière ou d’une autre, à faciliter dans le pays.

    Et enfin c’est pour cela que des citoyens qui battent le pavé avec tambours et trompettes, pour un dirigeant politique, perdent, subitement, le chemin de ce pavé quand celui-ci est débarqué d’une manière ou d’une autre.

    La dessus, demandez plutôt à CMD qui a enregistré l’une des toutes dernières marches de soutien dans le pays, pour un homme politique, quand il était premier ministre qu’il vous donne le nombre de ses soutiens quand il fut contraint, illégalement, par la junte militaire de Kati de démissionner.

    La franchise et l’honnêteté sont devenues des denrées rares au Mandé!

    C’est pour cela qu’on peine à croire à l’armée malienne et à Dioncounda quand ils évoquent que le “Mali n’attendra” pas longtemps pour libérer le nord!

    Parce qu’après 9 mois de péripéties, de contre vérités, de coup bas, d’inactions, de guerres de positionnement et d’ambitions personnelles, de petites querelles de vengeances personnelles, de fausses fiertés, nous faisons plutôt confiance à l’Onu, à la communauté internationale et au droit international pour le dossier du nord de notre pays.

    Nous les réitérons cette même confiance pour le rétablissement de notre démocratie, le respect de notre constitution par l’organisation d’élections générales crédibles libres et transparentes au Mali de Diboli à Andarraboukane, et de Zégoua et Tinzawatène.

    Parce que nous n’avons pas compris qu’après les 3 trois ans de Kafougouna et de son RAVEC inachevé, Moussa Sinko Coulibaly, ne daigne pas, 9 mois plus tard, nous fournir le moindre fichier électoral.
    Nous ne comprenons pas, qu’au même moment, des armes fraîchement débloquées du port de Conakry, dorment encore à Kati, à mille lieux de Diabali et Sevaré qui constituent notre front du nord.

    Non, nous n’avons pas compris pourquoi l’armée malienne a attendu 8 mois après la chute de Gao, Tombouctou et Kidal, pour lancer un programme de recrutement massif de 2000 hommes dans l’armée.

    Nous voulons savoir quand est ce que le capitaine Sanogo et sa cohorte de soldats encagoulés, pleine de ressources quand il s’agit de faire démissionner un premier ministre “pleins pouvoirs”, prendront enfin le chemin du nord, ne serait ce que pour attendre la Misma à Sevaré jusqu’en septembre 2013, et permettre enfin à Diango Cissoko de faire face à la crise économique qui se greffe sur la crise sécuritaire et institutionnelle et que chaque jour que Dieu fait ronge un peu plus le panier de la ménagère au Mali et avec lui son moral.

  7. Nous, notre voeu est que ce médiateur patenté joue un jeu clair et dans sa médiation et dans sa politique intérieure de son pays.

    Pourquoi dorlote-t-il les rebelles? Entretient-il des liens privilégiés avec ceux-ci? Va-t-il enfin parler le langage de l’alternance dans le Burkina?La paix qu’il souhaite est redevable à une réponse univoque à ces questions. Qu’il sache que Bozizé peut ne pas être le seul à se mordiller les doigts.

  8. Quelle honte pour l’annee 2012!!!

    Ohhhh MALI, jadis GRAND MALI craint et respecte de tous, te voici reduit a ta plus petite expression rien qu’en l’espace de 1 AN. Je souhaite, en tant que fils et reconnaissant envers toi, que cette nouvelle annee soit pour toi la fin de ce cauchemar qu’on t’a impose.

    Mes meilleurs voeux de SANTE, DE LONGEVITE, DE PROSPERITE, DE SAGESSSE, DE BON SENS, D’AMOUR, etc. vont vers les inconditionnels de MALIWEB:

    – djeden
    – Moussa Ag
    – Veridique
    – Sans pisser
    – Kassin
    – Lynx22
    – T.Sankara
    – Koudis
    – Blanche Neige
    – Broulayi
    – Coco
    – Rebel
    – Saly
    – Doucara
    – VIVE LE CAPITAINE SANOGO! VIVE LE CNRDRE!
    – coutinho
    – Donko
    – serenissime
    – Lasstuss
    – Niyefôkoyesegou
    – fakolyhakika1
    – andre samake
    – ApemaMali
    – tienimango
    – rodrigues Soares
    – Soldat rate
    – dakabiton
    – fierte sans sens
    – Capricorne
    – Mariam Sanogo
    – malindivisible
    – Fakrid Ahmed
    – MNLA123
    – Bouglass
    – Koumba SAcko
    – Malaxi
    – traore dijon
    – Djon Te
    – Iliaque
    – emoo
    – yiromi
    – L’homme de tenebres
    – Massaye
    – SALOMON2
    – justinloo
    – pengyou
    – Abdoooooooo
    – diabalika
    – baambana
    – Etc. car l’erreur est humaine; je suis un humain 😉

    Merci a vous tous d’avoir contribue a votre facon a ce que le MALI ne reste jamais a terre.

    BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2013 😀 😀 😀

    • Merci et bonne année à toi aussi. Mais retenons une chose, le Mali n’a pas été réduit à sa plus petite expression en 1 an car la descente aux enfers a commencé il y a près de 20 ans, curieusement depuis l’avènement de la démocratie au Mali……L’annexion du nord et le coup d’Etat n’ont été que la consécration de toutes ces années de débâcle.

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