Crise à l’Assemblée nationale : Tout est bien qui finit bien

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La crise qui sévit actuellement au niveau de l’Assemblée nationale, en plus d’écorner son image, ne va pas sans conséquences sur le fonctionnement de l’institution. En effet, la naissance d’une fronde la semaine dernière contre la personne du président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé a littéralement mis à l’arrêt l’activité parlementaire. Pour rappel, les députés frondeurs accusent le titulaire du perchoir de mener une gestion solitaire des ressources de l’hémicycle. Pour les députés frondeurs, le président Sidibé est un frein à l’effectivité de certains avantages dus à leur rang.

Sur la question, un financier de l’hémicycle explique que les avantages accordés aux députés sont consacrés soit par une loi organique soit par une simple décision du président. La nature des avantages dont il est question dans ce cas précis nécessite que soit prise une loi organique qui doit bénéficier de l’avis favorable de la Cour constitutionnelle après vérifications. C’est cette procédure qu’une partie des députés veulent contourner en demandant au président de les leur octroyer par décision, toute chose qui pourrait se retourner contre lui au moment des comptes. En témoigne l’alerte donnée par le ministre de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé, qui a évoqué un dépassement dans l’exécution du budget de l’institution. C’était lors du vote du collectif budgétaire.

En tout état de cause, cette crise, si elle persiste, risque de paralyser au delà de l’activité parlementaire, l’activité gouvernementale. Si les honorables députés ne trouvent pas le bon scénario de sortie de crise pour se remettre au travail, il leur sera difficile voire impossible d’écouler les nombreux dossiers sur leur table avant la fin de la session en cours dont la clôture est prévue pour le 2 juillet prochain. Parmi ces dossiers, il y en a qui portent sur la marche de l’Etat. Il s’agit notamment, de l’adoption de la loi électorale qui doit consacrer l’organisation des élections communales. De même, les élus de la nation doivent avant la fermeture de cette session voter la loi d’habilitation qui permettra au gouvernement de prendre certaines mesures par ordonnance.

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2 COMMENTAIRES

  1. “Crise à l’Assemblée nationale : Tout est bien qui finit bien” Hum Hum C’est toujours comme ca au Mali. Au lieu de crever l’abces, on le recouvre avec un pansement et puis on se dit que c’est fini. NON CE N’EST PAS FINIT BRDL DE MRD

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