Enquête sur les évènements tragiques de Kidal : Clash entre le Gouvernement et la Commission d’Enquête parlementaire

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Mali : quand l’Assemblée nationale fait peau neuveEn début de la semaine surpassée, les membres de la Commission d’Enquête parlementaire se sont réunis à l’Assemblée Nationale. Cette première rencontre se passait autour d’une liste de 8 personnes que le Gouvernement les avait envoyé pour être écoutées dans le cadre de situer les responsabilités quant aux évènements tragiques de Kidal, mai dernier. La Commission a rejeté la démarche du Gouvernement qu’elle considère incompétente à dire qui la Commission d’Enquête parlementaire doit écouter ? Un rejet de ladite liste s’en est suivi.

Un départ influencé par le Gouvernement ? Bon nombre de députés que nous avions rencontrés à l’Assemblée le passent. Ils trouvent injustice du fait que le gouvernement se mêle de quoi que ce soit quant à ce problème. Parce que, à leur entendement et dans les normes des choses, il y a des membres du gouvernement et d’autres proches du régime présidentiel  qui doivent être écoutés. Comme pour dire, l’implication du Gouvernement pourrait entraver la bonne démarche.  Ce qui revient à dire que la Commission est la seule habilitée à dire qui elle veut écouter.

L’initiateur de cette Enquête, en la personne de l’ancien ministre de la Défense, Soumeîlou Boubeye Maïga, a été désigné vice-médiateur par l’Union Africaine  dans la crise Centrafricaine. De nombreux observateurs pensent que le régime veut  le museler, comme d’autres voient en cette nomination une stratégie  d’obstacle pour tuer le poussin dans l’œuf. C’est-à-dire  mettre fin à la mission de la commission d’Enquête parlementaire.

A l’analyse des honorables députés,  la nomination de Boubeye n’aura nullement d’impact négatif sur la commission. Elle est composée des représentants de tous les groupes parlementaires et ceux-ci veulent aller jusqu’au bout de la grande responsabilité qui est la leur. Car c’est   une question de nation et non de personne, estiment-ils.

A rappeler que la Groupe parlementaire FARE-SADI avait un représentant. Avec la dissolution de ce groupe parlementaire ce dernier n’est plus légitime.

Les représentants par groupe parlementaire dans  cette commission : RPM =7, APM=3, VRD=2, ADEMA=2, FARE-SADI=1.

Boubacar Yalkoué

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1 commentaire

  1. De quoi je me mêle?! Le gvnmt veut infantiliser cette Commission et c’est dommage! Irresponsable !

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