Cachoterie, trahison, déshonneur : Un label malien

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L’avenir politique au Mali : LES PLAIDOYERS MANQUÉS DE MAI

Piètres politiques, médiocres patriotes voilà ce que sont la plupart de nos hommes et femmes politiques. Ils n’aiment pas le Mali, ils s’en servent juste pour gérer leur quotidien. D’honneur et dignité, ils n’en ont cure. Du jour au lendemain, ils changent de direction selon la dimension ou l’ampleur des intérêts en cause.

Mon Dieu, bon Dieu ! Que ceux- là qui à l’instar de Soumaïla Cissé, Aliou Boubacar Diallo, Modibo Sidibé, Tièbilé ou autres s’acharnent sur le président Keïta, se comprendrait aisément, puisqu’ils n’ont jamais quitté cette logique depuis son élection, mais que des gens qui  ont travaillé à ses côtés, profiter de sa proximité d’une manière ou une autre, lui reprocher pour tout simplement avoir été virés du gouvernement. C’est là la honte et le déshonneur. Ils sont légions sous nos tropiques. Premiers ministres, ministres ou haut cadres, toujours prompts à se dédire comme jamais, sans gène, sans aucune considération contre les regards qui se poseraient sur leurs faces de chats, carnivores immondes. Il n’y a pas si longtemps, le puissant ministre des Domaines, supposé allié fidèle et déterminé du président Keïta, s’exprimait en ces termes “En 2018, je ne serai pas candidat aux élections présidentielles. Je le dis et je le précise. Dans la vie, il y a une chose que Dieu n’aime pas, c’est la trahison. Il ne faut jamais trahir quelqu’un….Tant qu’Ibrahim Boubacar Keïta sera candidat, je ne me présenterai pas… ”  Mais, voilà, il a suffit qu’il quitte le gouvernement de ce même président, après plus de 4 longues années, pour retourner son boubou en le traitant de tous les noms, allant jusqu’à engager des pourparlers avec des personnes qui n’ont jamais souhaité de biens à ce président. Mohamed Aly Bathily comme bien d’autres, n’a jamais été loyal. Pour ceux qui se rappellent de sa proximité d’avec ATT au plus fort de la transition et ce à quoi est réduite cette relation. De source digne de foi, le retraité de Dakar ne veut même pas le sentir et il aurait même averti beaucoup de gens de la dangerosité de ce volubile avocat. Le cas Bathily emmerde même ceux –là qui n’ont jamais souhaité un seul jour de réussite au régime du président Keïta. Que dire de l’ancien PM Moussa Mara, lui qui ait allé jusqu’à déclencher le massacre de soldats et de cadres de l’administration d’Etat, conséquence de son obstination, celle de se rendre à Kidal. Un coup de pub personnel au lourd tribut humain. Est –il besoin de revenir sur les vivats qu’il dressait à tous les coups sur la gouvernance Keïta ? A peine soulagé de ses lourdes charges de Chef de gouvernement de la République, le voilà mortellement opposé au président son bienfaiteur, beaucoup plus que l’honorable Soumaïla Cissé, le légitime opposant. Avant Mara, Oumar Tatam Ly, le privilégié premier chef de gouvernement de Keïta, devenu opposant lui aussi depuis son départ de la Cité Administrative. Des ministres et divers cadres limogés pour une raison ou une autre. Est – il besoin d’égrener le lourd chapelet, aussi long qu’ennuyant ? Mais quel genre d’opposants sont-ils finalement ? Des opportunistes désireux de demeurer dans l’ascenseur que de maliens soucieux de l’avenir de ce pays ? La première interrogation paraît la bonne.

Sory de Motti.

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