Chronique: Révolté d’un jour! Dougouba, attentiste, mais belliqueux !!!

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Du football ! Que du football. Et rien que du football. Pendant près d’un mois, le quotidien de bon nombre de gens à Dougouba était rythmé par la frénésie due à la fête mondiale du ballon rond. Eh oui de l’émotion à la déception, il y en a eu durant cette coupe du monde. Mais bon, que mes lecteurs se rassurent. Je ne vais pas remuer la plume dans la paie encore ce mercredi. Mes « ennemis » en ont eu assez pour leur compte. Mais ce n’est pas finit. Seulement, les publications hilarantes et les posts moqueurs peuvent attendre. Ce n’est vraiment pas le sujet aujourd’hui.

L’avenir de Dougouba est plus important pour moi que tout sur Terre. Qu’en est-il aujourd’hui ? Qu’on se rappelle tout de suite d’une chose : le peuple de Dougouba est assez mûr pour ne pas donner un chèque en blanc aux autorités de la transition. Voilà la prédication que j’avais soulevée à travers mes livraisons hebdomadaires. Loin de moi une quelconque prétention de faire un bilan de « Asso » et sa bande, je n’en suis pas habilité. Nonobstant, nous sommes en droit de nous interroger sur les orientations prises par la conduite du pays.

Il y a quelques semaines, nous apprenions de l’envoi par les autorités de Dougouba d’un chronogramme à l’adresse de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). La teneur de cette missive n’a pas trop trainé sur les réseaux sociaux, mais tout porte à croire qu’il s’agissait des dispositions prises pour l’organisation des consultations générales prévues qui mettront fin à cette transition. Dougouba attendrait le « feedback » ou du moins les échos d’Abuja.

Quid des pérégrinations du patron de la diplomatie malienne auprès des pays amis, tels que l’Algérie, le Maroc ? Que d’actions de « com » et de recherche de soutien qui, disons-le toute de suite, ne pourront jamais rien contre un éventuel remous du peuple de Dougouba, certes attentiste, mais « belliqueux » lorsqu’il est acculé. Pousse-pousse s’arrête au mur ! « Asso » et son parechoc « Chogui » ont intérêt à faire bouger les choses. Car dit-on la patience a des limites aux conséquences plus désastreuses qu’une guerre de front.

À leur décharge, l’on apprend la mise en place d’une commission devant statuer sur le projet de Constitution qui fait depuis un certain temps l’objet de dissémination sur l’ensemble du territoire. Numérisation de l’administration, recadrage des activités des ONG (une rencontre a eu lieu hier avec le ministre de l’administration sur la question) opérant à Dougouba, sont autant d’actes qui, soyons vigilants, ne doivent en aucun nous faire oublier l’essentiel : le retour à l’ordre constitutionnel normal !

Quoiqu’on dise ou quoiqu’on fasse, le jour viendra où l’on ira aux consultations générales. Alors au travail. Véritablement. Le temps presse. Autrement, les mêmes causes produiront surement les mêmes effets.

À mercredi prochain, inch’Allah

Lassine M’Boua Diarra

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