Cinquième congrès ordinaire de l’Adema-PASJ : La Coordination régionale de Mopti investit Moustapha Dicko candidat à la présidence du parti

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Moustapha Dicko
Moustapha Dicko

C’est dans une salle archicomble que les travaux ont démarré en présence des délégations venues des cercles de Mopti, Djenné, Douentza, Tenenkou, Youwarou, Bandiagara, Bankass et Koro. Après les mots de bienvenue du Coordinateur Timoré Tioulenta, le Secrétaire général de la section de Mopti, Moussa Allaye Cissé, a salué l’ensemble des participants pour leur mobilisation pour la cause du parti en cinquième région et réaffirmé la volonté des uns et des autres à faire de l’Adema le parti de la solidarité et de la justice qu’il fut.

La cérémonie d’ouverture fut aussi marquée par les témoignages des partis politiques comme l’Urd, le Rpm,  l’Apr, la Codem, le Cnid,etc.

Après le retrait des partis invités, le contrôle des mandats et la présentation du rapport général, les participants ont à l’unanimité porté leur choix sur le professeur Moustapha Dicko pour briguer la présidence de l’ADEMA-PASJ, lors du cinquième ordinaire du parti, qui se tient les 24 et 25 mai au CICB.

Le Secrétaire général du parti et le président du Groupe parlementaire Adema ont salué le choix porté sur Moustapha Dicko et félicité ce dernier pour son dévouement au sein de la Ruche.

A DIARRA

 

Un parcours remarquable au service de l’Etat et de l’ADEMA-PASJ

A l’issue de son congrès qui se tient les 24 et 25 mai prochain, l’ADEMA-PASJ va se donner une nouvelle équipe dirigeante.  C’est ainsi que la présidence du parti sera briguée par l’ex-ministre Moustapha Dicko, qui a été investi, le week-end dernier, candidat de la Coordination régionale de Mopti.

Moustaph, comme l’appellent affectueusement ses amis,  est  né le 4 avril 1955 à Douentza. Après son diplôme  d’études fondamentales  dans cette ville en 1971, il décroche son baccalauréat en série philo-langues au lycée de Markala en 1974. Avant d’acquérir  sa maitrise en littérature russe à l’Ecole normale supérieure de Bamako en 1978. EN 1987,  Moustapha Dicko est détenteur d’ un Ph.D en Philologie (littérature russe) à l’université d’Etat de Leningrad. S’agissant de son parcours professionnel, Moustapha Dicko a été de 1978-1980 professeur au lycée privé de Sévaré, professeur au lycée public de Sévaré de Mopti entre 1980 et 1981 et,  de 1986 à 1987, professeur au lycée Bouillagui Fadiga à Bamako Puis il sera chef de la section formation et perfectionnement à la Direction nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (1988-1989), professeur à l’Ecole normale supérieure de Bamako (D.E.R de langue et littérature russes) entre 1989 et 1993.

Moustapha Dicko  siège au Gouvernement de 1993 à 1997 comme ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique. Il  fait une brève incursion dans la diplomatie comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Mali au Burkina Faso et au Niger entre 1998 et 1999. De 1999 à 2000, il est Conseiller à l’éducation nationale et à la culture à  la présidence de la République. Compte tenu de son expérience accumulée, le président de la République Alpha Oumar Konaré le sollicite de nouveau  pour faire partie du Gouvernement entre 2000 et 2002 en  charge de l’Education.  De 2002 à 2007, il  est élu député à l’Assemblée nationale. Pendant cette période, il  a été porté à la  tête du Groupe parlementaire Adema-PASJ.

Au cours de la  même  législature, il fut de 2004 à 2007 député au parlement panafricain et,  de 2005 à 2007,  Président de la Commission Rducation, culture, tourisme et  ressources humaines de la même institution panafricaine. A la fin de son mandat de député, Moustapha Dicko enseigne entre 2007 à 2009 à l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée de Bamako. Et de 2009 à 2011, il est Conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale et,  de 2011-2012, il est Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Pr Dioncounda Traoré. D’avril 2014  à janvier 2015, le revoici au gouvernement , où il retrouve le porte-feuille de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique  sous la primature de Moussa Mara.

 

Expériences diverses liées au mandat de ministre

Les expériences acquises lors de sa gestion des départements de l’éducation et de l’enseignement supérieur ont été riches et variées. Moustapha Dicko occupe la présidence de la Commission nationale pour l’UNESCO de 1993 à 1997.  L’université du Mali ouvre ses portes entre 1995 et 1996 à la suite d’une étude de faisabilité commanditée en 1995 par le ministre Dicko. Il fut  aussi en 1995 membre fondateur de la Conférence des ministres de l’Enseignement supérieur de l’Afrique de l’ouest (CEMESAO). Il a été Maitre d’œuvre du Programme Décennal de Développement de l’Education (PRODEC).  A travers la réforme du système éducatif en 2001, il parvient à organiser un séminaire dans le cadre de l’opérationnalisation de l’objectif : ” Un village, une école et/ou un CED ” simultanément dans toutes les régions et le district de Bamako. Sous son éclairage, des contributions ont été faites aux concertations régionales et à  la synthèse nationale relative aux points consacrés à l’éducation  à la question du nord en 1994, l’organisation du premier camp d’excellence pour jeunes filles en sciences et mathématiques de la fondation Pathfinder du Docteur Cheick Modibo Diarra, une initiative soutenue,  entre autres,  par l’UEMOA depuis 2000.

Il a fait une  contribution remarquable au forum mondial sur l’Education pour Tous de Dakar en 2000 et a été  Maitre d’œuvre de la rencontre des ministres des six pays les moins avancés du monde pour l’initiative de mise en œuvre accélérée de l’éducation pour Tous tenue à Bamako en 2001.  Il faut aussi  ajouter sa participation au colloque international sur l’éducation de Sherbrook en 2001. l’organisation du séminaire national sur la restructuration de la recherche scientifique  au Mali, le séminaire sous-régional de restructuration de l’Institut Polytechnique Rural de Katibougou organisé par l’UNESCO à Bamako en 1995 au cours duquel l’IPR est devenu IPR/IFRA.Son passage à la tête du département de l’éducation fut aussi marqué, entre autres, par la restructuration du Centre Ahmed Baba de Tombouctou en 2000 qui devient l’Institut des Hautes Etudes et de Recherches Islamiques (IHERI) Ahmed Baba, la participation aux assemblées générales de l’ISESCO à Damas en 1994 et  à Rabat en 2000, la participation aux Conférences des ministres du CAMES en 1995, 1997 et en 2001.

Moustapha Dicko a assumé la présidence de la conférence des ministres de l’Education nationale (CONFEMEN) de 2000 à 2002 et a pris part à la CONFEMEN de Beyrouth sur le thème  de la diversité culturelle, contribution au forum mondial sur l’éducation pour tous de Dakar en 2000 et Maitre d’œuvre de la rencontre des ministres des six pays les moins avancés du monde pour l’initiative de mise en œuvre accélérée de l’éducation pour Tous tenue à Bamako en 2001

 

Activités sociopolitiques

Moustapha Dicko est signataire, en 1990, de la lettre du 7 août adressée au président  Moussa Traoré demandant l’ouverture politique, en tant que membre fondateur de l’ssociation  Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA) en 1990 et président du comité ADEMA de l’Hippodrome (siège de l’association) courant 1990. A partir de 1991, il est membre fondateur de l’ADEMA-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice et membre du Comité exécutif depuis la création du parti et non moins membre fondateur du centre abeille à l’Hippodrome en 1993. Moustapha Dicko est élu Secrétaire au développement de la section ADEMA-PASJ de Douentza et Secrétaire général de la section ADEMA-PASJ de Douentza en 2001. Et de 2010-2011, il est élu président de la Coordination régionale ADEMA-PASJ de Mopti. Enfin, en 2008, Moustapha Dicko est désigné délégué de l’ADEMA-PASJ aux activités de l’Internationale socialiste en tant que Secrétaire aux relations extérieures et à l’intégration du comité exécutif du parti.

Le candidat de  la Coordination régionale de Mopti à l a présidence de l’ADEMA-PASJ est marié et père de quatre enfants. En plus du russe et du français, il parle l’anglais, le fulfuldé, le bambara et le sonrhaï. Précisons qu’il est détenteur de  plusieurs distinctions. Il est notamment  est Officier de l’Ordre du Faso.

 

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4 COMMENTAIRES

  1. si l’Adema est logique avec elle même ;elle va laisser TIEMOKO SANGARE continuer ; le contraire sera de la zénophobie ; le peuple malien saura apprécier

  2. 😆 Le ridicule ne tue pas, quel moustique de malheur a piqué le conseiller de IBK pour prétendre à prendre la direction de la ruche? 😆 😆 😆 😆

    😆 Et quel mouche verte s’est posée sur Marimantia DIARRA vice président de l’OMVS de son état à venir chercher la place de secrétaire général du parti Adema;sachant bien que la place qu’il occupe à l’OMVS est incompatible avec la direction d’un parti politique? 😆 😆 😆 😆

  3. Et qu’est-ce que le peuple Adema attend pr le plébisciter, si vous ratez cet homme cette fois ci vous ne vous relèverez jamais et ce sera la mort du parti, car tt le monde aura compri que la valeur des hommes ne compte point au sein de votre parti

  4. Rien à dire
    * si c’est est pas les coups bas politiques personnes ne peut lui faire la tête
    * ce que le journaliste ne a pas dit ce que ce Mr n’a jamais quitté son parti même les moments difficiles ou il voyait ces camarades de première heure partir lui laisser seul
    ce n’est pas que il avait tout mais fallait quelqu un pour rehausse le parti
    * courage le peuple Adema ne va jamais oublier

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