Commune I : Le RPM botte en touche sur le bilan de 4 ans d’IBK à Koulouba

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2eme édition de la coupe Mamadou Frankaly Keïta ce samedi à Sansanding
Mamadou Frankay Keita

Comme à ses habitudes, la question du bilan du 4e anniversaire d’Ibrahim Boubacar Kéita n’a nullement été évoquée par le Rassemblement pour le Mali (RPM), parti présidentiel lors de sa rentrée politique en Commune I. Le secrétaire général de la section Mamadou Frankaly Kéita a plutôt campé sur sa décision de surseoir au projet de révision constitutionnelle.

 Bamako, le 9 septembre, a été marqué par la rentrée politique du Rassemblement pour le Mali en Commune I. C’était sous la haute présidence du secrétaire général du parti, Me Baber Gano, en présence du président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, du président du Conseil économique, social et culturel, Dr. Boulkassoum Haïdara, et plusieurs autres leaders du parti au pouvoir.

Les observateurs s’attendaient à l’analyse des amis d’IBK sur ses 4 ans de gestion du pouvoir. A leur grande surprise, aucune communication n’a porté sur le 4e anniversaire de l’arrivée d’IBK au pouvoir. Le secrétaire général de la section, Mamadou Frankaly Kéita, a plutôt évoqué sa décision de suspendre la révision constitutionnelle.

“Cette rentrée se tient après que le président de la République a pris une sage décision de surseoir au projet, même s’il était porteur de renforcement de la démocratie et de la gouvernance. Cet acte témoigne une fois de plus son sens élevé de républicain et disponible au jeu démocratique…”, a commenté Mamadou Frankaly Kéita.

En ignorant le bilan du président, le RPM donnait raison à IBK qui a fait remarquer dans une interview accordée à la télévision nationale son isolement malgré la présence de plus de 67 partis dans la majorité présidentielle. Il avait marqué le coup par cette formule : “Organisons-nous et partez” pour souligner la non implication de ses alliés à ses côtés dans les moments difficiles.

Même si le chef de l’Etat s’est dit fier de son programme, ses alliés ne lui semblent pas faire confiance. Pour l’heure, le président de la République reste seul à défendre son bilan de 4 ans.

Bréhima Sogoba

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