Concertations nationales : Pourquoi, à quelles conditions et pour quelles fins ?

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Initialement prévues pour les 26, 27 et 28 novembre derniers, les concertations nationales ont été reportées pour des raisons aussi diverses les unes que les autres. Retenons néanmoins, pour des logiques de cohérence méthodologique, dans la présente analyse trois raisons : l’inaptitude du gouvernement à faire participer toutes les forces vives de la nation, le pétillant débat sur la souveraineté de ces assises et les nombreuses divergences liées à des questions essentielles (le choix des participants, le consensus autour de la commission d’organisation, les insuffisances liées aux termes de référence et le manque de confiance qui subsistent entre les différents acteurs de la classe politique et au sein de la société civile depuis le coup d’état du 22 mars dernier).

Si la tenue de ces assises nationales n’est que partie remise, selon le constat général qui en résulte actuellement, il est important de mener une réflexion plus approfondie sur la nécessité de l’effectivité de ces concertations nationales au regard de la grave crise politique, institutionnelle et sécuritaire que connait le Mali et qui menace profondément ses fondements. Par ailleurs, et pour des mesures de précaution, il faut recadrer ces concertations nationales dans leur contexte afin d’éviter toute tentative de récupération et/ou d’instrumentalisation pour d’autres fins autres que celles de la nation malienne et du peuple malien. Autrement dit, oui pour des concertations nationales. Mais à quelles conditions et pour quelles fins ?

Pourquoi ces concertations nationales ?

Le Mali revient de très loin. Les dissensions internes nées du coup d’état du 22 mars auraient pu avoir des conséquences désastreuses sur les plans politique, institutionnel, social, culturel et économique, n’eurent été l’implication des structures sous régionales et internationales, la sagesse et le bon sens de certaines personnalités et les bénédictions du Seigneur tout puissant. Qu’à cela ne tienne, les divisions n’ont pas été levées et les haches de guerre pas encore enterrées. Pour aplanir toutes les divergences, obtenir un consensus autour de la gestion de la transition, instaurer une union sacrée pour la reconquête du Nord et réunir tous les fils du Mali autour d’une même tasse de thé et d’un idéal commun : l’unanimité avait été faite sur l’organisation d’assisses patriotiques. L’objectif étant bien entendu de permettre aux maliens, tout en faisant fi des clivages, de se parler, se comprendre et s’unir afin de pouvoir faire face aux dures épreuves qu’ils éprouvent. Il convient également de rappeler que la tenue de ces concertations nationales tire sa force, au delà de l’aspiration du peuple malien, dans des instruments juridiques dont l’accord-cadre du 06 avril 2012 et des dispositifs politiques dont la rencontre de Ouagadougou, le Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO de Dakar et l’appel de la communauté internationale pour une stabilité politique au sud (seule gage pour la libération du Nord et la restauration de l’intégrité territoriale du Mali).

Aussi, la tenue des concertations nationales pourrait se justifier par la situation actuelle du Nord. Loin de tout jugement ostentatoire, force est de reconnaitre que le Mali et l’ensemble des maliens sont dépassés par la question du Nord. Faute de crédibilité de nos institutions, de frivoles divergences sociopolitiques et de manque de confiance entre les différents acteurs…la communauté internationale, la CEDEAO et d’autres pays voisins dont l’Algérie et le Burkina Faso, se sont saisis du dossier et ne prennent généralement que le soin de mettre le pays devant les faits accomplis et lui imposer une feuille de route. Comme conséquences de cet état de fait, quatre petites réalités qui semblent apparemment échapper au commun des mortels : 1°) Le MNLA et Ansardine sont entrain de sortir par la grande porte. 2°) l’intervention militaire au Nord n’est plus d’actualité, d’autres hypothèses politiques négociées ou l’utilisation du MNLA et Ansardine pour reconquérir le Nord étant en cours de manigances. 3°) l’Algérie et le Burkina Faso profitent de leur influence dans le dossier pour sauver leurs propres têtes au détriment des intérêts du Mali ou de la sous-région. 4°) L’hypothèse de l’organisation d’élections avant la reconquête du Nord, bien que dangereuse,  est plus que jamais d’actualité. Face à ces multiples préoccupations et l’impératif de donner l’opportunité pour une fois aux maliens de se prononcer eux-mêmes sur la crise actuelle et proposer des solutions concrètes, patriotiques et réalistes à la communauté internationale ; les concertations nationales apparaissent ainsi comme la condition sine qua non pour assurer la stabilité de la transition avec des organes intrinsèquement efficaces et  cohérents dans leurs relations fonctionnelles.

Au-delà de ces réalités, l’organisation de ces concertations nationales, comme facteur d’instauration d’une union sacrée entre maliens et maliennes, pourrait se justifier à travers l’histoire de certains pays comme la chine et le Vietnam, ayant connu à une époque de leurs existences des problèmes quasi-identiques à ceux que connait le Mali d’aujourd’hui. Face aux menaces de l’invasion japonaise au début des années 1930, les chinois en dépit de la rivalité farouche qui opposait les communistes de Mao et les nationalistes de Jiang Jieshi s’unissent pour combattre le Japon et sauver leur intégrité territoriale. Le Guomindang, parti nationaliste de Jiang Jieshi (Tchang Kaï-chek), et les communistes de Mao Zedong – qui tiennent le nord-ouest de la Chine – s’étaient alliés et avaient accepté de faire front commun en décembre 1936 pour livrer bataille contre les japonais. Au bout de près de dix années de sacrifices et  d’une guerre longue et éprouvante, les chinois arrivèrent avec l’anéantissement des villes et des populations d’Hiroshima (6 août) et de Nagasaki (9 août) par la force atomique américaine à gagner contre les Japonais qui capitulent le 19 août 1945. Cet exemple d’union chinois, possible avec la tenue de concertations nationales patriotiques et transparentes, peut et doit inspirer les maliens.

Ces concertations nationales : A quelles conditions et pour quelles fins ?

 L’organisation d’assises nationales efficaces et inclusives ne peut aller sans certaines conditions de forme et de fond. Le report de la date initialement prévue pour la circonstance, témoignant de la sagesse du gouvernement et de la remise en cause des autorités en charge de l’organisation quant à leurs erreurs, représente la première condition : celle de rassembler tous les maliens et maliennes autour de la question. Les autres conditions restent la crédibilité, la justice,  le patriotisme, la transparence, la patience, la confiance et le consensus. Autant tous les points de désaccord devront faire l’objet d’un consensus entre tous les acteurs concernés, de la même manière tous les ingrédients devraient être réunis pour éviter à ces assises d’être une tribune de plus ou de trop. La crédibilité des organisateurs et des participants dépendra de l’aptitude du gouvernement à faire preuve de justice et de discernement en ce qui concerne la répartition des responsabilités et le choix des hommes, lesquels devraient être tant que possible neutres et susceptibles de part leur leadership de rassembler les maliens. Aussi, la transparence et la confiance doivent être le seul leitmotiv dans l’organisation de ces concertations nationales. Des termes de référence au choix des participants, en passant par les questions liées au fonctionnement de la commission d’organisation qu’à l’organisation des débats et contributions : tout doit être clair comme de l’eau de roche afin de ne pas remettre en cause la légitimité et la crédibilité de ces assises. La confiance doit prévaloir, tandis que la patience, elle, doit être de mise aussi. Il faudrait éviter de tomber dans la précipitation et prendre le soin de gérer toutes les conditions de forme (organisation administrative et matérielle, révision des termes de référence, représentation de toutes les forces vives de la nation…) et celles de fonds (nature, contexte, principes et objectifs de ces assisses) avant de fixer une nouvelle date. Car ces assises ne devront pas avoir pour résultats d’approfondir les divisions et arracher au Mali le peu de crédibilité dont il jouit auprès de la communauté internationale. Elles doivent plutôt jeter les bases d’une union sacrée et d’une feuille de route avec comme objectifs la réunification du pays et l’organisation d’élections régulières, démocratiques, transparentes et crédibles dans des délais raisonnables. Ces concertations nationales, pour la sauvegarde de nos acquis démocratiques, ne doivent aucunement bouleverser ‘’l’ordre institutionnel’’ en cours et nous mettre en déphasage avec la communauté internationale.

 L’enjeu de ces concertations est qu’en voulant donner un caractère souverain aux résolutions qui en découleraient, l’on risque de déclencher un régime d’exception et battre en brèche tous les efforts déployés, souvent au prix d’acrobaties juridico-politiques, en faveur d’un certain équilibre institutionnel. Ce qui reviendrait à nous ramener à la case de départ, tout en jetant les bases d’une nouvelle révolution. Est-ce aujourd’hui ce qu’il faut pour le Mali ? Peut être que oui pour satisfaire les partisans de cette thèse. Mais en réalité, est-ce la solution qu’il faille maintenant pour libérer le Nord et aller à des élections libres et transparentes ? Certainement pas. Ces concertations devront donc tout simplement, un temps soit peu, réconcilier les maliens, les unir et dégager les grandes lignes de la transition, ses étapes majeures, le rôle et la place de tous les organes et acteurs et bien entendu les résultats attendus (à savoir libérer le Nord, restaurer l’intégrité territoriale et organiser des élections libres, crédibles et transparentes). Puisse Allah, dans sa miséricorde, sauver le Mali et réconcilier les maliens !

FOUSSEYNI MAIGA


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6 COMMENTAIRES

  1. DEVANT CONTRIBUER A LA COHÉSION NATIONALE, LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS SONT INCONTOURNABLES.

    L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE AU MALI EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.

    Bonjour,
    Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE.

    Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique, …) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d’un commun accord lors de ces dernières.

    Il fait partie du guide et de la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise, que j’ai proposés au Président, aux Maliens et au médiateur.

    Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu’on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (à travers l’engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s’entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali.

    Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l’exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu’on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l’engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d’une solution pour le bien-être collectif.

    Ce sont certains des aspects bloquants qu’il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l’ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d’organes de transition additionnels, la restauration de l’intégrité territoriale, les élections, les grandes lignes de ce qu’il faut faire juste après les élections).

    Sans ce travail préalable à tout, on risque d’avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu’il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation.

    Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition.

    L’aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite.

    Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité.

    L’engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail : [email protected]

  2. Freres maliens, freres africains, freres humains, LE FRONT ANTI-NEGOCIATION EST NE. faites passer le mot: dans les villes, campagnes, hameaux et villages, contres et bougouda, les peuples du Mali ne pardonneront jamais a leur dirigeants de comparer et de compromettre L’AVENIR DE 14 MILLIONS DE PERSONNES POUR SAUVER 1500 (OU MOINS) PERSONNES.
    SUR FACEBOOK, DANS VOS EMAILS, VOS CORRESPONDANCES, DANS LES SOTRAMAS, DANS LES BUS SUR VOS MOTOS ET DANS VOS VOITURES, DANS VIS GRINS DE THE, DANS VOS SALLES DE CLASSE DANS VOS CONVERSATIONS TELEPHONIQUES, DITES LE AVEC force et conviction : JAMAIS DE NEGOCIATION AVEC LE MNLA OU ANSAR DINE.
    Les europeens ne doivent pas pousser le Mali a negocier avec des gens qui ont enleve leur compatrioteS pour le vendre a AQMI. L’Algerie ne doit pas se faire la voix d’apatrides et de trafricquants qu’elle a chasse de chez lui ET AU MEME MOMENT elle refuse la moindre concession a SES COMPATRIOTES DE LA KABYLIE.
    QUEL HONNEUR ET QUELLE DIGNITE Y A-T-IL POUR UNE ETAT, UNE NATION A S’ASSOIR ET DISCUTER AVEC UN GROUPE QUI NE VEUT PAS VIVRE AVEC LES AUTRES.
    Il est plus que temps, Associations des ressortissants du Nord, hommes politiques, societe civile, Religieux et athes, somas et donsos,paysans, eleves, Maliens du Nord, Maliens du Sud, maliens de l;Est et Maliens de l’Ouest,C’EST MAINTENANT LE MOMENT DE SE LEVER ET DE DIRE NON, NON, NON. NOUS NE VOULLONS PAS DE NEGOCIATION AVEC NI ANSAR DINE, A PLUS FORTE RAISON LE MNLA. C’est aujourd’hui que vous devz elever vos voix, crier haut et fort. Sinon demain il sera trop tard. Demain, vous serez mis devant le fait accompli.
    DEMAIN, CE SERAIT COMME DANS CES ELECTIONS OU LES LENDEMAINS, VOUS VOUS REVEILLEZ AVEC QUELQU’UN QUE VOUS N’AIMEZ PAS, simplement parce que vous n’avez pas voter du tout.
    UN ETAT, UNE NATION DIGNE ET RESPECTE N’A PAS PEUR NI HONTE DE NEGOCIER AVEC une communaute qui se sent marginalise, avec une region sujette a des difficultes, une partie de la population qui a un avis contraire, mais JAMAIS AU GRAND JAMAIS AVEC UN GROUPE DE PERSONNES, QUI POUR DES INTERETS PERSONNELS, ONT PACTISE AVEC DES TERRORISTES,LE CARTEL DE LA DROGUE POUR METTRE LE PAYS A GENOU ET QUI ONT COMMIS AU VU ET AU SU DE TOUS :viols, meurtres gratuits, destruction du tissu economique et provoque le deplacement des milliers de personnes, au nom desquels, ils pretendent commettre ces forfaits.
    A TOUS LES REBELLES: VOUS NE VOULLEZ PAS VIVRE AVEC NOUS? ALLEZ AILLEURS

  3. NE PAS ACCEPTER L’IMPUNITÉ, RENDRE JUSTICE ET ÉVITER LES AMALGAMES, LES INSULTES, LA HAINE ET LE RACISME (POUR CERTAINS) POUR RENDRE POSSIBLE LES NÉGOCIATIONS ET LES CONCERTATIONS NATIONALES

    Bonjour,
    Des amalgames, la haine, le racisme et des insultes réciproques entre certains Maliens et le MNLA, ainsi que l’impunité en ne rendant pas justice comme il le faut, risquent de retarder, voire de rendre impossible, les négociations et les concertations nationales.

    Il convient que le ping pong d’accusations et d’insultes s’arrête, de part et d’autre, pour que les Maliens se retrouvent à travers les concertations nationales et les négociations, fassent leur autocritique et envisagent un avenir meilleur en ouvrant leurs cœurs.

    Concernant les projets de développement au Nord Mali, dans le cadre du pacte national et du programme décennal de développement des régions nord, beaucoup d’argent a été injecté dans ces projets, mais, malheureusement, mal géré et inégalement réparti entre les zones du Nord Mali mais aussi entre les communautés et les habitants de ces zones.

    Certains, cas de certains Touaregs, ont en beaucoup profité tout en laissant la majorité, constitué d’autres touaregs et des membres d’autres communautés, souffrir à côté d’eux.

    C’est à cause de tout cela et pour une gestion équitable des ressources que j’ai proposé dans la lettre ouverte au Président et aux Maliens, afin de garantir la réussite de la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, un développement équitable de TOUTES LES RÉGIONS DU MALI et l’intégration équitable de TOUTES LES COMMUNAUTÉS dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, ainsi que le bonne gouvernance de la décentralisation.

    Bien sûr, tout cela ne se fera pas d’un coup mais un ordonnancement et une planification rigoureuse, consensuels, seront nécessaires.

    La discrimination positive pourra être appliquée pour certaines zones (au Nord tout comme ailleurs au Mali).

    En se basant sur le guide et la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne, que j’ai proposés en ligne sur internet (maliweb, essor, agora21, facebook, …), au Président du Mali et aux Maliens, ils trouveront un cadre d’entente établissant la CONFIANCE ENTRE MALIENS et permettant la RÉSOLUTION EFFICACE DE LEURS PROBLÈMES ET LE BIEN-ÊTRE DE TOUS.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et GOUVERNANCE
    E-mail: [email protected]

  4. chers compatriotes et freres du grand mali,

    nous n’avons besion que de trois parties politique dans notre pays.
    DEMOCRATES, REPUBLICAINS, INDEPENDANTS, ET MODERER A LA RIGUEUR.

    toutes ses tetes que nous voyons beaucoup sont connus de la corruption du vol et des detournement des fonds de letat ils se connaissent tous. et ils sont connus par des maliens. revoyons la politique malienne.

    les corrompus doivent degager ,et doivent donner la chance a ceux qui sortent des grandes universiter de science politique, qui savent ce quis font, et non ceux qui sont venus par favoritisme, parceque je suis le fils de tel, ou le beau frere de tel, cela doit finir au mali. donnons a cesar ce qui est a cesar.reorganisons le mali d’aujourdhui.les musulmans dans les mosquees, les chretiens dans les eglises, les politiques dans la politique, les militaires dans les casernes, les policier en route, et les chateurs doivent chanter, chacun doit faire ce quils sais faire. le mali iras plus loin comme cela. a bon enttendeur salut.

  5. chers compatriotes et freres maliens,

    trois parties politiques suffirais pour le mali.

    nous maliens souheterons la dumnition des parties politique aux nombres de trois parties, il sagit des democrates, des republicains,et es independats. a coter des moderer. cest tout ce que le mali a besion. tout ses petits parties politique ne servent a rien, que nuir et retarder nos debats. refflechisser sur cette proposition tres patriotique. toute ses tetes tres peut veulent linteret du mali. nombreux sont opportuniste corrompus et nombreux nont pas de diplome universitaire. nombreux ne savent pas la poltique.revoire les diplomes de tout un chacun dentre eux. partons sur une nouvelle base. pensons mali dabord.
    les corrompus doivent degager.

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