Communiqué du conseil des ministres du mercredi 05 décembre 2012

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Le palais présidentiel de Koulouba à Bamako.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 décembre 2012 dans la salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Président de la République par intérim, Son Excellence Monsieur Dioncounda TRAORE.  

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté :

–    un projet de texte et
–    procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre de la Culture, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant classement des « pratiques et expressions culturelles liées au Balafon (Bala)» dans le patrimoine culturel immatériel national.

Le Balafon est un instrument de musique connu au Mali principalement dans les communautés Senoufo, Minianka, Bwa et Bamanan des Régions de Koulikoro, Sikasso et de Ségou, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Les pratiques et expressions culturelles liées au balafon désignent l’ensemble des traditions et expressions orales, techniques et savoir-faire, chants et danses, rituels, us et coutumes y afférents, connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers chez les communautés utilisant le balafon.

Ces pratiques et expressions culturelles sont essentielles dans l’affirmation de l’identité culturelle des communautés utilisant l’instrument.

Leur classement dans le patrimoine culturel immatériel national permettra de les protéger, d’assurer leur promotion  et de transmettre aux jeunes générations des connaissances et des valeurs liées au balafon. Il contribuera également au renforcement du dialogue des cultures et à la promotion du tourisme culturel.

Les pratiques et expressions culturelles liées au balafon sont déjà inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO au compte du Mali et du Burkina Faso comme facteur d’intégration sous- régionale et de cohésion intra et inter communautaire.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME ADMINISTRATIVE

–    Directeur des Finances et du Matériel :

Monsieur Sadou Mahamadou DIALLO, Inspecteur des Services Economiques.

AU TITRE DU MINISTÈRE DU LOGEMENT, DE L’URBANISME ET DES AFFAIRES FONCIERES

–    Chef de Cabinet :

Monsieur Cheick Oumar Tidiane SOW, Ingénieur en Informatique.

–    Conseiller Technique :

Monsieur Imirane ABDOULAYE, Ingénieur des Constructions Civiles.

–    Inspecteur à l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières :

Monsieur Abasse YALCOUYE, Ingénieur des Constructions Civiles.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’EQUIPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

–    Inspecteur à l’Inspection de l’Equipement et des Transports :

Monsieur Dramane DIARRA, Ingénieur des Eaux et Forêts.

AU TITRE DU MINISTÈRE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

–    Chargé de Mission :

Monsieur Oumar HAIDARA, Sociologue.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA CULTURE

–    Conseiller Technique :

Madame HAIDARA Aminata SY, Administrateur des Arts et de la Culture.

BAMAKO, LE 05 DECEMBRE 2012

LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT,

Mme DIAKITE FATOUMATA N’DIAYE         
Officier de l’Ordre National

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. A quand une nomination au Ministère de l’Elevage? A présent officiellement il n’ya pas de cabinet de ce departement depuis la fusion des deux ministère à maintenant. Alors qu’attendez-vous monsieur Tounkara?

  2. Lisez les nomimations et particulièrement au titre du Ministère du Commerce et de l’Industrie: Monsieur Monsieur Oumar HAIDARA. Ce monsieur était l’attaché de Cabinet de Ahmed Diane SEMEGA, Ministre de l’Equipement et des Transports jusqu’au coup d’Etat, ou il l’avait suit dans sa fuite à Dakar auprès de leur père spirituel ATT. Ce monsieur ne se gênait pas un instant au bon moment de leur pouvoir dans la cour du MET à Darsalam d’anoncer avec joie et même de fêter avec éclat tous les succès militaire du MNLA sur les militaires malien. Chaque prise de ville (Ménaka, Tessalit, Ageul-hoc et Kidal), il disait ceci je cite: Nous (MNLA) allons vous bouté jusqu’à Bamako. et de completer avec l’information des atrocités qu’ils auraient commises. Je comprends, puisque c’est un Ministre venu des rangs du FDR qui l’a nommé. Soyez sûr, il apportera au rebelle toutes les informations nécessaires pour résister aux forces maliennes et tous sur le dispositif miltaire malien. Ce sont ces manières qu’ils ont procédés pour arriver à leur fin : infiltrer notre armée, nos administrations et ensuite nous piéger.

  3. L’aire géographique du balafon est plus étendue que tout cela.
    Nous savons tous à travers l’histoire de l’Empire du Mali que le balafon était connu au Mandé depuis 1235. Cela veut dire que le balafon est un instrument de musique connu aussi en Guinée et au Sénégal.

  4. Du n’importe quoi. Un ingénieur des eaux et forêts nommé inspecteur des équipements de transport.Ridicule n’est-ce pas?

  5. J’ai de bonne raison de désesperer du Mali. Même la reconquête annoncée risque de mal tourner pour nous. Vous allez me demander pourquoi ?
    Lisez les nomimations et particulièrement au titre du Ministère du Commerce et de l’Industrie: Monsieur Monsieur Oumar HAIDARA. Ce monsieur était l’attaché de Cabinet de Ahmed Diane SEMEGA, Ministre de l’Equipement et des Transports jusqu’au coup d’Etat, ou il l’avait suit dans sa fuite à Dakar auprès de leur père spirituel ATT. Ce monsieur ne se gênait pas un instant au bon moment de leur pouvoir dans la cour du MET à Darsalam d’anoncer avec joie et même de fêter avec éclat tous les succès militaire du MNLA sur les militaires malien. Chaque prise de ville (Ménaka, Tessalit, Ageul-hoc et Kidal), il disait ceci je cite: Nous (MNLA) allons vous bouté jusqu’à Bamako. et de completer avec l’information des atrocités qu’ils auraient commises. Je comprends, puisque c’est un Ministre venu des rangs du FDR qui l’a nommé. Soyez sûr, il apportera au rebelle toutes les informations nécessaires pour résister aux forces maliennes et tous sur le dispositif miltaire malien. Ce sont ces manières qu’ils ont procédés pour arriver à leur fin : infiltrer notre armée, nos administrations et ensuite nous piéger.

    • Si ce que dit A2LA s’avère vrai, alors il faudra tout de suite bouter ce Monsieur de cette fonction. On ne peut pas cohabiter avec un serpent.
      Que dieu sauve le Mali !!!

  6. “l’armée malienne ne doit plus compter que sur ses propres forces pour récupérer à la sueur de son front, ce qu’elle aura perdu à la vitesse de ses jambe”.
    Voilà qui est bien dit! Votre analyse est pertinente mais cette phrase mérite d’être mise en exergue. C’est nous qui avions dit que nous nous voulions pas de la communauté internationale, que nous avions les hommes pour récupérer le Nord-Mali et qu’il nous fallait juste des armes! Alors on négocie quoi encore encore et avec qui?

  7. Les Maliens qui ne sont pas plus belliqueux que d’autres, savent absolument tout de la négociation avec les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour l’avoir pratiquée jusqu’à l’indigestion depuis des décennies. Il est vrai que les rebelles d’alors – dont nombre sont toujours là – étaient engagés sous d’autres étiquettes, dans des configurations d’alliances différentes mais le résultat a été invariable : ni les accords, ni les concessions, ni la décentralisation, encore moins l’impunité tacite octroyée n’ont réussi à empêcher les mêmes protagonistes de tirer tout le profit possible des avantages concédés puis de reprendre les armes à la moindre occasion et de tuer pour imposer des vues de plus en plus maximalistes jusqu’à cette ultime fiction d’un Etat indépendant sur un territoire où ils sont ultra-minoritaires. Oui, l’armée malienne ne doit plus compter que sur ses propres forces pour récupérer à la sueur de son front, ce qu’elle aura perdu à la vitesse de ses jambes. Aide-toi, le ciel t’aidera a-t-on coutume de dire. C’est tout le Mali qui sera donc derrière son armée pour laver l’honneur souillé de la patrie. En déclenchant les hostilités face à ces illuminés jihadistes, le Mali ne sera jamais seul dans son combat. Des pays comme le Nigeria, le Niger et l’Afrique du Sud ne resteront pas insensibles à son combat.
    D’autres pays africains, conscients du mépris de la communauté internationale face au drame de tout un continent, sauront se mobiliser et nous aider. Mais on n’a plus le choix, malgré nos lacunes diplomatiques et communicationnelles, malgré la déchirure politique, malgré la crise de trésorerie, il nous faut nous résigner à aller au combat. Un combat pour l’honneur et la dignité retrouvée. Un combat qui fera que le Mali sera de nouveau respecté et craint.
    Avec le double langage diplomatique actuel, ne pas agir c’est accepter de fait la partition du pays. Attendre encore des mois, c’est permettre à cette énigmatique communauté internationale de nous amener vers des négociations biaisées qui consacreront la dislocation du pays pour aller vers un fédéralisme suicidaire. Armée malienne, la balle est dans ton camp. A toi de donner tort à tous ces spécialistes te décrivant comme moribonde et inefficace. A toi de te montrer à la hauteur de la grandeur de ce Maliba très mal en point.

    • l’armée malienne ne doit plus compter que sur ses propres forces pour récupérer à la sueur de son front, ce qu’elle aura perdu à la vitesse de ses jambe ».
      Voilà qui est bien dit! Votre analyse est pertinente mais cette phrase mérite d’être mise en exergue.

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