Contentieux électoral dans la commune rurale de Kalabancoro : Le collectif proteste contre la décision de la Cours Suprême

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Le collectif des partis politiques et associations en soutien à Bocar Issa Ballo, maire sortant de la commune rurale de Kalabancoro, a organisé le mardi 18 avril dernier, une  marche pacifique qui a finalement été avortée par les forces de l’ordre. Cette marche pacifique des partis politiques avait pour objectif de protester contre la décision de la Cour suprême  qui  révoque  Bocar Issa Ballo de sa fonction de maire au profit de Tiémoko Diarra, candidat de Rpm.

Depuis la fin du scrutin communal du 20 novembre dernier, la commune rurale de Kalabancoro est secouée par à un contentieux électoral qui fait couler beaucoup d’encre. Le contentieux oppose la liste Rpm au Cnid du maire sortant, Bocar Issa Ballo. Après le scrutin, les candidats de la liste Rpm ont porté plainte contre le maire Bocar Issa Ballo et ses alliés pour avoir commis des irrégularités dans les bureaux de vote lors du scrutin du 20 novembre. Suite à cette plainte, la section administrative de la Cour suprême a donné son verdict qui révoque le maire Bocar Issa Ballo de sa fonction de maire, au profit du candidat de Rpm, Tiémoko Diarra.

Pour protester contre cette décision de la Cour suprême, le collectif des partis politiques (Cnid, Urd, Yéréko, Reed) et des associations ont décidé d’organiser cette marche pacifique qui a finalement été dispersée par les forces de sécurité, sous l’ordre du préfet de la commune rurale de Kalabancoro.

Après annulation de la marche, Lacinan Dramane Traoré, 3ème adjoint au maire, au nom des organisateurs, a fait une déclaration dans laquelle, il souligné que l’objectif de cette marche est de protester contre la décision de la Cour suprême. “Nous avons initié cette marche pacifique afin de signifier notre mécontentement aux autorités compétentes du Mali, suite au verdict que la Cour suprême a rendu, le 16 mars dernier, en révoquant notre maire de sa fonction, nous avons des villages, à savoir le village de N’Gana et de Sabalibougou Est où les centres ont été victimes d’une annulation flagrante, sans preuve ni raison. Or dans aucun des deux centres, il n’y a pas eu des irrégularités dénoncées  par la Céni ou par les procès-verbaux des autorités en charge de l’organisation du scrutin. On ne va pas baisser les bras, nous allons continuer de revendiquer la justice“, a-t-il conclu.                                   M.TRAORE

 

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