Crise malienne: la déclaration à controverses de Ouaga

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La réunion des représentants des forces vives maliennes, sous l’égide du médiateur Blaise Compaoré, en vue de trouver une solution de sortie de crise au Mali, s’est achevée dimanche soir à Ouagadougou.
Les concertations ont abouti à une déclaration assortie de recommandations sur la situation au nord Mali et la gestion de la période de transition.
Cette déclaration qui a fait l’objet de discussions très houleuses a été accueillie de façon plutôt mitigée par certains participants qui estiment qu’elle ne règle pas les questions essentielles.
Sur la situation au Nord Mali, l’unanimité a été faite sur l’urgence d’une restauration de l’intégrité territoriale de la République du Mali.
La déclaration appelle la CEDEAO et la Communauté internationale a apporter une aide humanitaire d’urgence aux populations du Nord Mali, appelle la CEDEAO à s’impliquer pour aider le Mali à restaurer son intégrité territoriale et les groupes armés du Nord Mali à cesser immédiatement toute violence armée.
Les points les plus disputés de cette déclaration portent sur la gestion institutionnelle de la transition.
La déclaration recommande que la question du président de la transition soit réglée conformément aux dispositions de l’accord cadre du 06 avril, idem pour la nomination du premier ministre, sauf que la déclaration précise que l’acte formel de nomination sera pris par le président de la république par intérim. En d’autres termes, Dioncounda Traoré n’aura qu’a entériner un choix que la médiation annonce consensuelle, mais, qui aux yeux des comptenteurs du CNDRE, sera celui de la junte.
Rien non plus sur la durée de la transition qui sera déterminée par le cadre de concertation, en tenant compte de la restauration de l’intégrité territoriale et de l’évaluation technique du processus électoral.
Un flou, qui, selon certains participants à la rencontre pourrait favoriser un retour aux affaires du capitaine Sanogo et de ses hommes.
Nombreux sont ceux qui accusent à mots à peine voilés, la médiation d’avoir fait la part trop belle aux anciens putschistes et de n’avoir pas été assez audacieuse dans la détermination des rôles des uns et des autres, dans la transition.
Par BBC Afrique
16/04/2012

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2 COMMENTAIRES

  1. Sanogo, Capitaine Sanogo ta place est à Kidal actuellement pour nous annoncer la prise et la fin des combats après avoir libéré Tombouctou et Gao. Ne te mêle pas de la vie politique car en venant tu voulais seulement et simplement avoir les armes pour te battre. Sanogo, Capitaine Sanogo le peuple t’attend au nord au lieu de pavaner dans les V8 à Bko à essayer d’effrayer les gens par des armes achetés avec l’argent du peuple. Sanogo, Capitaine Sanogo va au nord c’est mieux pour toi.

  2. l’article de M. ALY NOUHOUN DIALLO : VOILA LE MEILLEUR ARTICLE DEPUIS LE COUP D ÉTAT de M. SANOGO et j’espère qu’il s’en inspirera des conseils de cet immense personnage du Mali ; Que Sanogo et sa compagnie soient sages et laissent enfin le pouvoir après les 40 jours (DIONCOUNDA) qui doit continuer CAR ON A PAS LE TEMPS de se perdre dans les discussions inutiles comme au temps du CTSP (LE PAYS N’ÉTAIT PAS OCCUPE en ce moment) et qu’ils gardent les postes stratégiques ou portes feuilles de GUERRE et préparer notre ARMÉE à la conquête du Nord qui va prendre du temps contrairement à ce que souhaitent tous les Maliens etc…ces gens, ces businessman trafiquants touaregs sont entrain de miner toutes les régions Nord etc…

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