Crise malienne : Le temps de tourner la page sombre de notre histoire

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L’avenir politique au Mali : Les bonnes questionsCelui qui a pris part à des faits d’une nation écrit malheureusement mal l’histoire. En effet, il lui est extrêmement difficile de se défaire de sa part de participation. Jamais il ne se dira responsable du tort causé à la Nation. Alors, que chacun fasse doucement. Et c’est bien notre chère Nation qui en sortira forte. Les hommes politiques sont tristement ceux qui manipulent et falsifient les faits historiques. Ils peuvent être amis aujourd’hui. Et demain, ils deviennent les pires ennemis. Tout comme hier, de véritables ennemis. Et aujourd’hui, de vrais amis. Dans ces conditions, comment la population peut-elle jurer au nom d’un leader politique ? Pourquoi continuer d’entretenir la haine et le mépris du prochain pour des leaders politiques ? Prenons un peu de recul et apprécions les difficultés actuelles de notre Nation. L’accord issu des négociations inter-maliennes, signé le 1er mars par Bamako et 6 groupes du Nord de notre pays, qui attend toujours la signature de la CMA pour mettre fin au conflit que vit le pays depuis des années en est une parfaite illustration. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), formation des principaux groupes armés du Nord du Mali en conflit avec le pouvoir central de Bamako, a-t-elle vraiment compris qu’elle cause assez de tort aux populations qu’elle dit défendre ? Surtout quand l’on prend le cas de Kidal, où l’école n’a plus sa raison d’exister sans oublier l’insécurité grandissante dans le septentrion de notre pays. Aimons-nous ! Soyons tous des frères d’une même Nation, sans méchanceté, avec bien sûr, la diversité d’opinions.     Personne ne gagne dans la haine. Pourquoi est-ce que les leaders politiques de notre Nation, qui hier s’aimaient, qui riaient et faisaient tout ensemble, sont-ils devenus les pires ennemis ? Quels exemples donnent-ils exactement aux générations futures ? Nous concluons pour dire que l’histoire d’une Nation s’écrit doucement. Les faits font l’histoire. Donc acceptons de tous nous aimer.

Paul N’GUESSAN

 

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