Projet de deuxième consulat malien en France : Des desseins inavoués pour l’ouverture d’un deuxième Consulat du Mali en France

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Ce fut l’occasion pour lui d’annoncer  l’ouverture d’un second consulat dans les mois à venir.

A  l’extrême fin de son mandat, ATT a envoyé 12 agents en France pour le Consulat et l’Ambassade.

Ils n’ont remplacé personne et sont toujours là à ne rien faire, en sureffectif.

Pour mémoire, chaque agent coûte avec sa seule famille entre 8000 à 10000 euros  par mois à l’État malien. Ça ne s’invente pas.

Qui dit que le Mali est un pays pauvre ? Mal et tristement géré oui.

Et, pourtant…

 

Le Consulat actuel suffit

L’Ambassadeur du Mali qui est là ne semble pas être en mesure de bien accomplir sa mission. Non seulement il n’est pas diplomate, mais aussi il a l’allure d’un homme fatigué et  malade.

Le Consulat est rempli de personnel inutile.

Les cas les saignants et saillants sont :

 

          1 – Un Conseiller qui passe la plupart de son temps dans les hôpitaux parisiens qu’au consulat. Il n’est pas tombé malade en France. Il a été  muté à Paris juste pour se faire soigner. Comment peut-il, dans ce cas, être rentable à son service ? Il n’est pas en France pour servir les maliens mais plutôt pour se servir. Qu’Allah rende justice au peuple laborieux du Mali.

 

          2 – Un Conseiller, ou plutôt une Conseillère est mutée à Paris pour pouvoir faire soigner son enfant bien  lourdement handicapé.

Elle chante devant qui veut l’entendre qu’elle est là pour cela. Bonne guérison. Allah est après tout clairvoyant.

 

          3 – Un Conseiller  qui ne maîtrise rien ni dans l’administration ni dans le juridique. Mais qui devrait, en principe, être plus largement utile à la section des sports soit de l’ ESSOR soit de l ‘ORTM. Alors pourquoi est-il au Consulat ? Probablement pour pouvoir faire  bénéficier à ses enfants le système éducatif français. Entre maliens tout se sait.

Chroniqueur sportif dans un Consulat, cherchez l’erreur ou plutôt la bêtise !

 

          4 – La fille d’un ancien premier ministre.

Son arrivée à Paris  fut largement commentée.

Elle est agent Consulaire. Au fait, elle a été recrutée en remplacement de qui ? Pour quoi faire ?

Elle est là juste parce qu’elle est la fille de …. et que le Mali est une République bananière. Elle est sans gênes. Du zéro degré de fierté. De l’inexistence totale d’orgueil et d’honneur.

 

          5 – Le fils d’un ayant fait fonction au Consulat

Ayant fait fonction désigne ces cadres B devenus cadres  A  par la fonction et non par les études. C’était à l’extrême fin du régime de Moussa TRAORE (1989-1990).

Un de ses ayants fait fonction en mission d’inspection diplomatique et consulaire fit pression sur un Ambassadeur et un Consul d’alors  faisant ainsi recruter son fils. Fils qui est incapable d’écrire une demande administrative ou de répondre à un courrier simple. Un crapaud sur un arbre !

Il existe un très haut cadre du Consulat en fin  de mission bientôt, selon les textes, qui se bat pour cette ouverture afin de permettre à sa deuxième ”femme” de pouvoir travailler dans ce second consulat et ainsi rester ”dignement” vivre en France. Loin des petits boulots.  Quand des considérations égoïstes commandent le choix des élites   d’une nation, il y a de quoi avoir peur pour le futur. Beaucoup d’autres cas demeurent. Un seul article de presse ne suffit pas.

Il fallait opérer un choix d’où une limitation de la liste. Sinon, point de faveur par ceux et celles non cités en exemple. Encore moins la peur.

 

Un militantisme vorace, apatride, nauséabond.

Depuis le règne d’ATT, une catégorie de maliens ayant effectué des études universitaires en France pour certains et pour d’autres les ayant  complété,  cherchent par tous les moyens d’intégrer le Consulat ou l’Ambassade.

Ils souhaitent être cadres du Mali mais hors du Mali. Curieux patriotisme !

Des études de comparaison bidon sont effectuées par rapport à d’autres pays, au regard du nombre d’employés dans les ambassades et consulats.

Ces gens sont au sein de toutes sortes d’associations.

La récente nomination d’Oumar KEITA, un simple immigré diplômé au milieu des autres diplômés, venu de nulle part, au titre de  représentant permanent du Mali près de l’UNESCO a suscité assez d’espoirs. Chacun croit y parvenir.

Tout est fait pour inciter IBK a accepté l’ouverture d’un second consulat. Et, apparemment, à entendre son Ambassadeur, IBK est d’accord. Naïveté, complicité, insouciance, légèreté ou inconséquence ? Ou peut-être un cocktail de tout cela, de tous ces maux ? La suite nous le dira.

L’autonomie financière vient d’être accordée au consulat. Nous assistons à des dépenses bidon d’achat de  tableaux pour orner les murs. Comme si les priorités du Mali et du Consulat n’étaient pas ailleurs.

Combien ont coûté officiellement ces tableaux ? Au marché de Barbes à Paris un tableau vaut 20 euros.

Beaucoup qui font semblant de militer pour le Mali n’ont que faire du Mali.

Le pays peut s’écrouler pourvu qu’ils aient leur part. C’est honteux. C’est désespérant. C’est indigne.  C’est ingrat. Mais, c’est réel. Et, c’est ainsi. Hélas. Le mauvais exemple vient des différents locataires de Koulouba même.

Pauvre Maliba.

Pour notre part, le combat pour un Mali meilleur sera une lutte sans merci.

La force est dans la conviction.

 

Boubacar SOW, correspondant de Option en France.

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1 commentaire

  1. Non c’est pas possible donc le Mali est devenu un tah a partager où quoi? Mon Président Elhaji Brouma les Maliens ont eux confiance a vous. Donc on attend un Mali digne

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