Election présidentielle de 2018 : La section France de la Coalition pour l’Alternance au Mali(CAM) en ordre de bataille

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Une correspondance du «Mouvement pour la défense des intérêts des maliens de l’extérieur» (M.D.I.M.EXT) : «Maliens de la Diaspora, des Laisser pour compte ?»
La diaspora malienne (photo archives à titre illustratif)

Les Maliens de la diaspora sont déjà en ordre de bataille pour une alternance en 2018 au Mali. En effet, les partis politiques, ONG, syndicats, associations, personnes ressources…qui prônent l’alternance au Mali, ont crée une Coalition pour l’Alternance au Mali en 2018 en France appelée CAM-France 2018. Ils ont élaboré une charte, le samedi 14 avril dernier, afin de « sensibiliser et mobiliser les citoyens pour réussir une alternance démocratique et de progrès en 2018.»

Dans sa charte, la CAM-France 2018 passe au crible les maux qui minent la gouvernance du Mali  sous le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Ces maux, d’après elle, ont pour nom : la dégradation de la situation générale du Mali depuis 2012, notamment la situation sécuritaire avec une recrudescence des attaques meurtrières et des enlèvements humains depuis 2013 après l’élection du président Ibrahim Boubacar Keita,  la menace qui pèse sur l’intégrité territoriale du Mali à cause de la rébellion touarègue et du terrorisme islamiste ; la violation de la constitution du 25 février 1992 par le pouvoir en place à travers la signature de l’accord dit de paix et de réconciliation issu du processus de négociation d’Alger entre les groupes armés et l’Etat malien ; la situation actuelle du Mali est caractérisée par le manque de cohésion nationale, l’érosion de la confiance en l’Etat et la perte totale de repère pour les populations victimes de la mauvaise gouvernance et du manque de perspectives pour l’avenir du pays, la profondeur de la division du peuple malien induite par cet accord,  l’aliénation du fonctionnement des institutions de la République induite par cet accord ; l’application de cet accord a créé des conditions favorables à la mauvaise gouvernance et à la corruption généralisée ; la mauvaise gouvernance a des conséquences désastreuses sur la vie des populations à travers une détérioration des services sociaux de base (santé,

Education), sur la situation sécuritaire en général, notamment dans le nord et le centre du pays, et sur la situation économique avec une généralisation de la corruption y compris au sommet de l’Etat… Selon la CAM-France 2018, le Président Ibrahim Boubacar Keïta, après avoir trahi le mandat du peuple souverain du Mali, ne pourra plus apporter de solution à la crise que traverse le pays. La Coalition pour l’Alternance au Mali en 2018 en France (CAM-France 2018) s’engage dans la continuité de la Coalition pour l’alternance créée au Mali. Elle s’engage aussi à respecter le Manifeste qui sera élaboré et signé dans un avenir proche par plusieurs organisations et individualités actives au Mali. «  Par cet engagement nous réaffirmons qu’un deuxième mandat du président IBK n’est pas envisageable et doit être évité démocratiquement. Nous voulons mener le combat avec le vaillant Peuple Malien pour la paix, la justice, le progrès social et la démocratie. Nous nous battons pour rétablir le respect de la volonté du peuple souverain du Mali. Nous voulons restaurer l’autorité de l’Etat, donner la force à l’Etat de droit, redonner le pouvoir à la justice pour bâtir une société de confiance au sein du Mali », explique, dans sa charte, la la Coalition pour l’Alternance au Mali en 2018 en France. Et d’après elle, ses objectifs sont les suivants : sensibiliser et mobiliser les citoyens pour réussir une alternance démocratique et de progrès en 2018, permettre à la Coalition d’être la force motrice de cette alternance en 2018 grâce au rassemblement des forces vives et la conduite des actions vigoureuses dans la cohésion.

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