IBK déçu par ses hommes : Le gouvernement de rupture à 80 % après le Sommet

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Communiqué du conseil des ministres du mercredi 30 septembre 2015

Plus que déçu, le président de la République, son excellence Ibrahima Boubacar Kéita se sent trahi par certains des hommes de son gouvernement. Des grands suspects pèsent sur beaucoup de ministres à vouloir saboter les actions du président Ibrahim Boubacar Kéita.

IBK l’aurait confié lors d’une réunion de crise : je suis déçu par l’attitude certains de mes  proches collaborateurs et surtout certains secteurs clés qui peinent à prendre de l’envol. Aujourd’hui, Avec ses énormes potentialités, notamment en ressources minières et humaines, le Mali devrait compter parmi les plus développés du monde. Le Mali regorge d’énormes potentialités qu’aucun autre pays ne dispose mais, comme un cordonnier mal chaussé, il tarde à sortir de l’ornière, et ce n’est la venue d’IBK qui va changer les choses. Même  si beaucoup croyaient qu’il était un messie qui,  en un coup de  baguette magique allait réussir le coup. Mais c’est mal connaitre les hommes qui disposent les portefeuilles clé du  gouvernement.

Parmi le  secteur clé du développement se trouve les mines. En effet, le secteur minier au Mali ne profite pas beaucoup aux maliens. Le Mali étant un des pays africain le plus riche dans le secteur minier, la population continue à croupir au seuil de la pauvreté. Les quelques rares personnes qui se débrouillent comme ils peuvent avec l’orpaillage traditionnel se voit les espaces détournés au profit des sociétés minières multinationales. Ces dernières, sans aucun secret privilégient leurs ressortissants, en bafouillant du coup le droit des travailleurs maliens. Diamont Cement un cas parmi tant d’autres.

Les clauses des contrats pour la mise en œuvre du projet de Diamont Cement étaient claires dès le départ. Le cahier de doléance envisageait le statut de mine à la société indienne dès le départ. Mais au fil temps, c’est une autre réalité qui s’est imposée. Les Indiens au Mali piétinent le droit malien sur le sol malien et avec la complicité des dirigeants maliens.

Le plus pathétique de cette histoire s’est déroulé il y a juste quelques années lorsqu’un chauffeur de cette compagnie en mission de son boss a eu un accident dans lequel il a eu une fracture de la jambe à Dio. Malgré les multiples interventions pour la prise en charge de l’agent, les responsables de l’usine, les Indiens sont restés insensibles aux problèmes du blessé. A présent le blessé prend son mal en patience sous le regard de certains Maliens.

Sur le plan de l’agriculture et de l’autosuffisance alimentaire, malgré de gros investissements et les grandes subventions octroyées au secteur, les indicateurs de performance pour l’irrigation sont en dessous des attentes. Le panier de la ménagère s’appauvrit, et la famille n’arrive pas à manger à sa faim. Celui qui a été placé à la sécurité alimentaire semble plus intéressé par le développement de son parti que par les Maliens. On apprend de source concordante, qu’il veut aussi placer les membres de son parti au niveau du commissariat à la sécurité alimentaire.

La maladie des Maliens se résume à la malnutrition dans un pays où le sous-sol est riche et à vocation sylvo-pastorale. Comment comprendre que le lait, aliment complet, soit encore un luxe pour bon nombre de Maliens.

L’électricité et l’eau de qualité continuent d’être des luxes pour le Malien lambda. Ce, malgré les efforts consentis. Ce n’est d’ailleurs pas l’accessibilité qui est un vrai problème, mais c’est véritablement le prix du kilowatt qui fait baver et au même moment le moment ministre de l’Energie et de l’Eau se pavane dans une région qui refuse de reconnaître la souveraineté de l’Etat du Mali.

Parlant de l’éducation, le Mali a reçu pas mal de bourses ces dernières années sous Ibrahim Boubacar Kéita, mais à qui ces bourses ont bénéficié si ce n’est les personnes ou les proches de ces personnes en charge du dossier ? Le cas des boursiers du Venezuela en est un exemple illustratif.

En effet, après avoir octroyé plusieurs bourses au gouvernement malien pour une formation de jeunes sportifs, grande a été la surprise de voir des jeunes recensés sur la base du favoritisme. Certains n’avaient jamais pratiqué un sport avant de partir et d’autres n’ont pas le baccalauréat.

 

La marche en reculons d’un grand pays

Il est connu de tous que ce qui entrave la marche radieuse de ce grand pays riche c’est bien la corruption et la mauvaise gestion des hommes au pouvoir. Outre la convoitise des pays étrangers qui n’hésitent pas à saisir toute opportunité dont la situation chaotique qui dure depuis maintenant plus de 5 ans pour exploiter les ressources naturelles prodigieuses dont regorge le territoire malien.     

Le problème principal au Mali, c’est que les hommes choisis par IBK dans divers secteurs ne pensent qu’à eux-mêmes, à leur survie et à leur avenir, ils ne pensent pas à l’avenir des générations futures comme on le fait ailleurs. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’investissements, de construction d’infrastructures et d’amélioration du quotidien des Maliens, parce que personne ne voit plus loin que son propre avenir.

IBK entreprend des travaux régulièrement, mais il s’agit pseudo développement de façade, car les personnes choisies pour mener à bout ces projets sont d’une mauvaise foi manifeste. C’est pourquoi de nombreuses difficultés persistent : les services publics maliens sont quasiment inexistants, tous les soins médicaux sont payants même s’ils ne le sont pas officiellement et les hôpitaux publics souvent sous-équipés.

L’école de qualité, quasiment inexistante, est payante à tous les niveaux, ce qui conduit à un taux d’analphabètes problématique chez les nouvelles générations. Il n’existe aucun réseau de transport public digne de ce nom, car celui qui est chargé de ce dossier se soucie peu du pauvre citoyen.

La colère d’IBK

Au vu de tout ce qui s’est passé et de tout ce qui se passe, notamment la récente crise avec les Maliens de l’extérieur, IBK se trouve dans grande colère et selon nos sources, seul le sommet a été un facteur dissuasif pour ne pas congédier la totalité de ses tonneaux vides, pardon des ministres qui l’entourent.

Par contre, le grand coup de balai est attendu après le Sommet qui débute ce vendredi demain. Se débarrasser de certaines brebis galeuses sera certainement le seul moyen pour IBK de se réconcilier avec un peuple en manque de confiance. S’il prétend à un second mandant, il doit continuer jusqu’au bout. Monsieur le président, beaucoup sont avec vous, mais peu veulent votre réussite.

Nous y reviendrons !

Abdourahmane Doucouré

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Bonsoir,
    Merci LE ROI BITON DE SEGOU d’avoir rappelé dans un de vos messages que je suis candidat au poste de Premier Ministre (PM) et que vous souhaitez savoir ce que je ferai de mieux que le PM actuel si on me nomme Premier Ministre.

    Comme vous êtes curieux, vous trouverez quelques éléments de mon programme dans mes différentes propositions et lettres ouvertes, des centaines depuis bientôt cinq ans.

    Quand IBK me retiendra comme Premier Ministre, vous aurez le détail de mon programme.

    Ne soyez pas pressé.

    Tout ce qui est sûr, c’est qu’il y aura une mise en oeuvre inclusive, diligente, scrupuleuse et sans complaisance de l’accord de paix.

    Ceci conformément à l’appel que j’avais lancé, à tous les acteurs, il y a plus d’un an et demi ET il y a bientôt huit mois, pour une mise en oeuvre sans complaisance de l’accord de paix.

    Impliquons-nous, TOUS/TOUTES, et faisons respecter les engagements des acteurs et des parties pour une mise en oeuvre inclusive sans complaisance de l’accord de paix.

    On impulsera cette inclusivité à travers la conférence d’entente nationale qui sera organisée au Mali en mars 2017.

    Je suis retenu comme un des consultants de cette conférence d’entente nationale inclusive afin de proposer ses termes de référence et sa méthodologie inclusive.

    J’ai déjà remis, depuis le 18 janvier 2017, ma proposition au médiateur de la République, Président du comité d’organisation de cette conférence d’entente nationale inclusive.

    Ensemble, avec la participation et l’implication sans complaisance de TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques et des parties, nous y arriverons.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : [email protected]
    TEL 00223 95 58 48 97

    • Le ridicule ne tue pas avec Ag Rhissa qui prend ses conneries pour le fondement du monde.

      Mais, rien n’est interdit au Mali car IBK est plus stérile en idée que Ag Rhissa mais il a occupé tous les gros postes du Mali.

      Je t’avais déjà dis une fois que parmi les fous, les plus irrécupérables sont ceux qui se croient savants ou saints. C’est ton cas, Anasser Ag Rhissa.

      Une question: pourquoi tu alternes ta photo de jeunesse et ta photo d’adulte ? Elles ne se ressemblent pas du tout. Dans ta photo d’adulte le stress causé par tes ambitions et ta prétention t’ont rendu trop gros.

      Enfin, comme tu es mon cousin bellah, je ne peux terminer sans te conseiller car on ne sait jamais de quoi Ladji paquet de nerfs est capable: il faut apprendre à jouer la guitare et à chanter. Ainsi, tu pourras inventer des louanges pour Ladji, de préférence, après son wisky.
      C’est une des manières de lui plaire pour obtenir ton poste de 1er ministre au dépens du Mali qui n’a plus rien à perdre !

      • Bonjour,
        Merci, cher cousin, virtuel, de votre commentaire.

        Je ne cherche pas coûte que coûte à plaire mais à exprimer mon ambition, qui est de relever les défis auxquels le Mali est soumis.

        Contrairement à ce que vous croyez, je suis ambitieux ET je suis prêt à relever ces défis.

        J’ai de l’ambition pour mon pays. Je veux et j’ai les capacités et les qualités requises, je sais déléguer, je suis ouvert et je sais travailler en groupes et, donc, je peux assumer les responsabilités qui incombent au Premier Ministre du Mali.

        Ne cherchez pas loin, sachez qu’être savant ou saint, c’est juste être utile à son pays, à ses frères et soeurs, à ses pères et mères, et relever les défis auxquels il sont confrontés.

        Je suis un Tamasheq (Touareg).

        Je suis de la société civile et apolitique, ce qui fait que je suis équidistant de la majorité et de l’opposition. Ce qui me donne la facilité d’unir et de travailler avec les Maliens de tous les bords politiques et d’être à l’écoute de leurs problèmes afin d’y apporter des solutions idoines.

        Oui, je me propose d’être le Premier Ministre du Mali pour relever les défis auxquels le Mali est confronté.

        Éliminons les amalgames, ouvrons-nous les uns aux autres, cultivons le vivre ensemble et la paix, nous récolterons la cohésion et l’unité dans un Mali, Un et Indivisible.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
        E-mail : [email protected]
        TEL 00223 95 58 48 97

  2. Monsieur le journaliste, je commence par vous faire remarquer votre faute grammaticale.
    Vous avez écrit: ” Le Mali regorge d’énormes potentialités qu’aucun autre pays ne dispose…”

    Correction: “Le Mali regorge d’énormes potentialités dont aucun autre pays ne dispose…”

    Ici c’est le pronom relatif “dont” qu’il faut employer au lieu du pronom “que” qui implique un complément d’objet direct ( ici la subordonnée est complément d’objet indirect) !

    Ensuite, IBK ne doit s’en prendre qu’à lui même. Les collaborateurs sont à l’image de leur chef.
    Si IBK était résolu à changer les choses, s’il avait défini un projet, s’il avait fixé le cap, s’il demandait des comptes réguliers suite à ce cap, s’il avait choisi ses collaborateurs en fonction de critères d’intégrité et de compétences…, on n’en serait pas là à tout subir et tout attendre de l’extérieur.
    Massalam

  3. IBK n’a pas honte, qui a choisit ces hommes-la, ce n’est pas lui IBK, le Mande Fugariba, le Mande Zonkeba, ani le Mali Djitoba. Le poisson pouri par sa tete IBK, soies honnete avec toi-meme.

  4. Bonjour,
    Le Premier Ministre actuel, MODIBO KEITA, quoiqu’on dise, a été sage et a essayé d’unir les Maliens même s’il n’a pas pu complètement y arriver.

    Il a tenté de mettre le Mali en avant dans plusieurs cas : sommet France-Afrique et accord de paix à travers les pourparlers inclusifs Inter-Maliens dont il a été l’instigateur et le facilitateur.

    Avec les efforts du comité d’organisation et du Ministre actuel des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le sommet France-Afrique s’est bien passé, ce qui a honoré le Mali.

    MODIBO KEITA et le Ministre Abdoulaye Diop (l’infatigable défenseur de l’accord de paix qui doit être félicité pour ce faire, en particulier devant l’ONU, les partenaires et les Maliens) ont voulu d’une paix durable au Mali à travers l’accord de paix.

    Malheureusement, ce dernier a fait les frais de plusieurs incompréhensions (en particulier, sur les autorités intérimaires et sur l’inclusivité) entre parties prenantes.

    Le démarrage du MOC via les patrouilles mixtes et la constitution de la commission nationale DDR est un pas en avant vers la mise en œuvre concrète de l’accord de paix et vers plus de confiance entre parties prenantes.

    Les courageux patriotes, morts pour la République du Mali en partIcipant au MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) via la première patrouille mixte de GAO, ont montré l’exemple à suivre, celui qui mène à une paix durable au Mali.

    Ceux qui ne veulent pas de cette paix durable au Mali ont agi, sauvagement, en les éliminant.

    Mais, ils n’arrêteront jamais l’élan du MOC et des patrouilles mixtes qu’ils ont initié ET l’espoir suscité par un tel élan dans les cœurs des Maliens.

    Unissons-nous, TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques et des parties, épaulés par nos partenaires, pour cette paix durable au Mali en formant un front UNI contre cette barbarie et ce terrorisme qui n’a pas/plus de frontière.

    Une telle union doit être visible à travers un REEL GOUVERNEMENT D’ENTENTE NATIONALE ou d’union nationale si certains veulent l’appeler ainsi.

    Ce gouvernement D’ENTENTE NATIONALE doit être le fer de lance de la CONFERENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE qui est programmée pour le mois de mars 2017.

    LE PREMIER MINISTRE QUE DOIT CHOISIR LE PRESIDENT IBK DOIT IMPULSER CETTE ENTENTE NATIONALE A TRAVERS CE GOUVERNEMENT D’ENTENTE NATIONALE.

    L’actuel Premier Ministre, MODIBO KEITA, peut partir tranquille car l’organisation de cette conférence d’entente nationale est présidée par le médiateur de la République, le sage, BABA HAKHIV HAIDARA. Ses préparatifs vont bon train.

    MODIBO KEITA a tenté d’unir même s’il n’y est pas complètement arrivé, malgré tout, il mérite le respect et la reconnaissance des Maliens.

    On peut lui souhaiter, bon départ en retraite, bien méritée.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : [email protected]
    TEL 95 58 48 97

  5. bonne redaction, mauvaise dictee en tout cas…la stabilite est bien ce dont le Mali a besoin en priorite!
    LE MALIEN AVEC LE LOGICIEL FRANCO-ISLAMIQUE DANS SON CRANE ,NE PERFORMERA JAMAIS BIEN SI N’ EST QUE MIEU SERVIR LE FRANCAIS EN TOUT DROIT ET LES ARABES EN TOUTE MORALE ET ENTRE EUX DANS LA SOCIETE -RIEN D’ AUTRES QUE HAINE ET TRAHISON DANS LA PAUVRETE DE-SOLIDAIRE!

    LE DOUMBIA KE ARRETE DEVRAI BIEN DELIVRER SON VISA SCHENGEN AU CHERI-FOU OU SIRIFOU PROPHET DE LA REPUBLIQUE DU BANDJI-KHONI

  6. Pourtant la situation politique et economique du Mali peut etre resolue en un an. Il suffit d’avoir la vision et le courage de confronter le mal!!! Ceux qui se croient Allah et intouchables doivent etre ecarte’s et tous ceux qui sont devenus des milliardaires doivent expliquer l’origine de leurs fortunes!
    LA MARMITE FAMILIALE MALIENNE EST VIDE A’ CAUSE DE LA CORRUPTION!!! CES IDIOTS CORROMPUS QUI AFFAMENT LES FAMILLES MALIENNES ET LES PRIVANT DE LEURS RESSOURCES FINANCIERES, NE SONT PAS DIFFERENTS DES TERRORISTES QUI OPERENT AU NORD. ILS SONT TOUS DES CRIMINELS!!!

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