L’avenir politique au Mali : S’adapter sans se dédire

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L’avenir politique au Mali : S’adapter sans se dédire

Tel est le difficile exercice que doit réussir l’État. Cela face à des événements et des interlocuteurs qui font bouger les lignes

A réalités nouvelles, contraintes nouvelles. Et surtout, comportements nouveaux. Ce constat relève quasiment de la tautologie, mais son évidence ne s’impose pas d’elle-même de manière uniforme à tous. Particulièrement lorsque les changements à accepter comportent leur part de lourdeurs, de restrictions et de renoncements. Particulièrement aussi lorsque l’observation des précautions demandées s’inscrit dans la durée. Particulièrement enfin lorsqu’un retour au statu quo ante n’est en aucune manière envisageable. En ces premiers jours de l’année 2016, un coup d’œil sur la planète montre que le temps reste toujours aux interrogations. Et qu’il faut agir résolument pour éviter que ces dernières se muent en inquiétudes, ou en incertitudes.

Un peu partout se produisent de nouvelles sautes d’humeur populaires, se fortifient des groupes de pression qui surfent sur les insatisfactions du moment, se font entendre des revendications naguère à la marge. Les conjonctures s’avèrent extrêmement changeantes et les tendances dominantes ont à peine le temps de s’installer qu’un événement plus ou moins inattendu oblige déjà à les reconsidérer. La nécessité pour l’État de s’adapter sans se dédire est donc là. Elle ne concerne pas le seul Mali, elle se partage dans de nombreux pays de la planète dont les autorités, elles également, sont à la recherche du ton juste et de la réponse adéquate.

Car dans une conjoncture qui voit les périls non seulement persister, mais aussi muter, le citoyen ordinaire ne se satisfait ni d’annonces, ni d’apaisements. Il exige de se sentir compris et protégé. Le temps politique qui était, il y a encore peu, raccourci par l’encerclement médiatique se trouve davantage rétréci par les pressions souvent contradictoires de l’opinion publique. Les exemples de ce phénomène ne manquent pas.

En Allemagne, Angela Merkel s’est brusquement trouvée singulièrement affaiblie par les violences impliquant des demandeurs d’asile et qui, dans la nuit de la Saint Sylvestre, ont spectaculairement secoué Cologne et d’autres villes allemandes. La chancelière a rapidement réagi par une ferme condamnation des actes perpétrés et par l’annonce de durcissement du régime d’expulsion. Mais elle n’a d’autres choix désormais que d’infléchir notablement la ligne courageuse qu’elle avait jusqu’ici observée en faveur de l’accueil des réfugiés syriens.

ENCORE COMPLEXE ET DIFFICILE. En France, c’est la gauche qui, contre toute attente, s’est opposée au chef de l’État issu de ses rangs sur le projet de déchéance de nationalité pour les binationaux nés français alors que le président de la République lui-même ne peut ignorer les sondages qui font émerger dans l’opinion une nette majorité de personnes favorables à l’application de mesures extrêmes contre les terroristes et leurs complices. Au Nigéria, le président Buhari affronte l’incompréhension d’une bonne partie de ses compatriotes devant la récente recrudescence des actions de Boko Haram alors que le chef de l’État avait annoncé, voilà quelques semaines, l’État islamique en Afrique de l’ouest « techniquement mis hors d’état de nuire ». Au Tchad qui a enregistré une diminution des ressources nationales liée la baisse du prix du pétrole et une montée des revendications sociales, les autorités voient des citoyens à la peine remettre en cause les interventions faites au Mali et au Nigéria, victimes des agressions djihadistes.

L’instabilité, qu’elle soit rampante ou traumatisante, restera donc au cours de la présente année, une préoccupation majeure pour les États qui l’auront affrontée en 2015. Il faut accepter le fait que le combat demeurera encore complexe et difficile, plutôt que miser sur une nette accalmie. Mais cette éventualité là, notre opinion ne se résigne pas à l’accepter totalement. Cela a été ressenti avec évidence à l’annonce de l’instauration de l’état d’urgence pour trois mois. L’accueil a été d’autant plus frais que la mesure tombait à la veille de la célébration du Maouloud et les fêtes de fin d’année. Et que contrairement aux fois précédentes, elle ne survenait pas dans une période exceptionnelle (comme 2013), ni ne faisait suite à un événement particulièrement meurtrier (comme les attentats de La Terrasse et du Radisson).

Il s’est donc ouvert une séquence de forte incompréhension notamment avec les responsables religieux musulmans qui avaient proclamé leur intention de maintenir les commémorations prévues de longue date. Les autorités, prenant en compte la méprise survenue, ont entamé une longue série d’explications pour faire comprendre que l’état d’urgence ne s’assimilait pas une interdiction des manifestations publiques, mais à une gestion plus attentive des rassemblements susceptibles de se voir violemment perturbés. La mise au point la plus nette à cet égard est certainement venue du ministre chargé de la Sécurité qui a insisté sur les pouvoirs accrus que la mesure accordait à ceux qui avaient pour mission de détecter et de neutraliser les éventuels porteurs de violence. Mais l’effort de communication gouvernementale n’a pas entièrement dissipé dans l’opinion la certitude que le politique avait cédé à la pression des leaders religieux. Cette analyse avait d’autant plus prospéré que les prises de positions de divers leaders musulmans survenait à la suite de la relève au du Procureur général auprès de la Cour d’appel, Daniel Tessougué.

LA TACTIQUE DU BRAS DE FER. Le magistrat, l’on s’en souvient, s’était fait remarquer en assimilant à une « apologie du terrorisme » certains propos tenus sur la radio Nyéta par le président du Haut conseil islamique. Tout en tempérant un peu plus tard la sévérité de ses propos, il avait cependant stigmatisé à la clôture de la dernière session des Assises de Bamako « la permissivité trop grande » accordée aux « discours religieux » et aux « comportements extrémistes ». Il avait aussi indexé les positions abandonnées par la laïcité dans notre pays ces dernières années, s’en prenant même à certaines dispositions du récent Code des personnes et de la famille. Les indices n’ont donc pas manqué pour que le départ du magistrat soit interprété comme une concession faite aux organisations musulmanes et consacrent un recul de l’État. La réalité, à notre avis, est plus complexe.
L’ancien Procureur avait un fonctionnement atypique pour le magistrat du Parquet qu’il était. En effet, de par son statut, il était placé sous l’autorité directe du ministre de la Justice et se voyait par conséquent implicitement imposé un espace de prise de positions bien moindre que celui dont bénéficie un magistrat du siège, indépendant par définition du pouvoir politique.

Mais dans ses fonctions, Daniel Tessougué a laissé parler son tempérament de bretteur. Chaque circonstance solennelle offerte de prendre la parole représentait pour lui une occasion de développer ses thèmes favoris : le dépérissement des valeurs républicaines, la perte des repères sociétaux ou encore l’avilissement des gardiens de la morale. Tous ces discours qui bénéficiaient d’une forte résonnance médiatique, étaient très éloignés des thématiques plus attendues de lui, comme par exemple la dénonciation des cabales montées contre les décisions de justice, phénomène qu’il critiquait dans son dernier réquisitoire.
Le magistrat avait-il l’ambition en ces temps troublés d’être une des grandes voix du pays ? Certainement. En avait-il la possibilité ? Peut-être, mais en sachant jusqu’où aller trop loin et en recourant moins fréquemment à la tactique du bras de fer. Mais l’observation du principe de précaution constituait à l’évidence la dernière préoccupation du Procureur. Cela bien qu’il restait à la merci d’une perte de patience de sa tutelle. Et d’un soutien moindre de ses pairs. Il nous était revenu ces derniers temps et à plusieurs reprises les avis critiques de magistrats qui regrettaient de voir Daniel Tessougué réserver le meilleur de ses interventions à des sujets « libres » et n’accorder qu’une attention minimale aux thèmes relevant de sa fonction.

EN POSITION D’INITIATIVE. Les organisations religieuses musulmanes n’ont donc pas, à notre avis, joué un rôle déterminant dans le départ du Procureur, même si certains de leurs membres n’ont pas hésité à lui manifester une très violente antipathie. Il ne faut pas pour autant nier sinon la montée, du moins l’activité des différentes associations et regroupements religieux. Ces dernières avaient eu, après les présidentielles de 2013, l’ambition de jouer un rôle majeur dans la vie politique. Les résultats globalement modestes obtenus par les candidats aux législatives qui s’étaient prévalus de leur parrainage ont tempéré cette aspiration sans toutefois la faire disparaître. En attendant mieux, le religieux a rejoint les troupes de la société civile et accepté d’agir en force d’influence, et non en inspirateur direct de décisions.

L’équilibre ainsi instauré reste fragile, reconnaissons-le. D’un côté, notre pays a la chance de voir ses leaders religieux les plus influents cultiver la modération de ton et (malgré tout) une distance raisonnable avec les affaires publiques. De l’autre côté, ces mêmes dirigeants se montrent extrêmement regardants sur la considération qui doit leur être portée en retour de leur accompagnement. C’est pourquoi – et à cet égard, les cérémonies ont servi de révélateurs de leur humeur générale – les réactions, en réponse à tout ce qui peut ressembler à une discourtoisie de l’État, s’expriment en des termes vifs, parfois tout proches de la rupture. Ainsi que l’ont fait les différentes associations en maintenant catégoriquement les cérémonies du Maouloud avant même que ne soit levée l’équivoque sur l’interprétation de l’état d’urgence. Ainsi l’a fait Ousmane Chérif Madani Haïdara lors d’une conférence de presse en invoquant d’éventuelles représailles si l’État continuait à lui manquer de reconnaissance par rapport aux efforts qu’il déploie pour l’intérêt du pays. Ainsi l’a fait Cheick Soufi Bilal Diallo en dénonçant ce qu’il considérait comme une contribution gouvernementale dérisoire en faveur de sa communauté lors de la commémoration du Maouloud.

Faut-il déjà évoquer un affaiblissement de l’État devant des partenaires trop exigeants ? Il conviendrait plutôt de revenir à l’idée exprimée en début de la présente chronique. Les temps présents commandent à l’État de s’adapter sans se dédire. S’adapter à l’influence nouvelle conquise par certains de ses interlocuteurs incontournables à défaut d’être décisifs et aux réalités dont ceux-ci sont porteurs. Mais ne pas se dédire, c’est-à-dire de ne pas se transformer en sa propre caricature et de ne pas oublier qu’il demeure le premier ainsi que l’irremplaçable garant de la protection des démunis, de la sécurité des citoyens, de la défense de la moralité publique, du respect de l’équité sociale et de la préservation des équilibres sociétaux. Autant de missions dont ne peut s’approprier, ni devrait même songer à s’approprier aucun des acteurs émergents. Le véritable défi pour l’État est donc de rester en position d’initiative sur toutes ces questions. Et ce n’est pas le challenge le moins complexe à relever.

G. DRABO

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79 COMMENTAIRES

  1. “Je ne pense pas que l’état d’urgence puisse apporter un changement dans l’organisation du Maouloud 2015”.
    J’ai été surpris par cette parole et en même temps choqué car NORMALEMENT l’état d’urgence aurait du apporter un changement à l’organisation du Maouloud. Mais on se réjouit qu’il n’y ait pas eu de problèmes Le pays est confronté à des défis sécuritaires et pour éviter tout dérapages donc l’état prends des mesures. Même si nos leaders religieux n’ont pas voulus sursoir à leur désir d’organiser cette célébration ;ils auraient du approcher les autorités compétentes pour voir dans quelles mesures cette célébration puisse être encadrée.

  2. ON NE PEUT PAS TOUJOURS ACCUSER L’ÉTAT POUR LES ÉCARTS DE COMPORTEMENT DES UNS ET DES AUTRES. L’ÉDUCATION DE CES PERSONNES A ÉTÉ RATÉE ET C’EST LA RÉSULTANTE DES MODÈLES DE GESTION SOCIÉTALE QU’A CONNU NOTRE PAYS. MAIS BIEN AVANT L’ACTION DE L’ÉTAT; IL FAUT QUE NOUS, PARENTS METTIONS UN POINT D’HONNEUR SUR L’ÉDUCATION DE NOS ENFANTS. C’EST UN PROBLÈME QUI NE TIRE PAS SES SOURCES D’AUJOURD’HUI ET PAR CONSÉQUENT NOUS DEVONS TOUS NOUS Y METTRE.

  3. “Le bon sens est la chose du monde ma mieux partagée” René Descartes.
    Mais mes concitoyens semblent vraiment en manquer de plus en plus.
    Lorsque l’état prends des décisions c’est pour notre propre sécurité et nous devons le respecter.

  4. Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel ( comme l’attentat du Radisson). Il est autorisé que l’état d’urgence soit instauré.
    Et c’est dans cette optique que l’état a prise la décision d’instauration de l’état d’urgence et l’interdiction de l’utilisation des pétards mais comme dans toute société il y a des personnes pour qui l’éducation de base est ratée et il ne respecte pas à plus forte raison respecter l’autorité de l’état. Je plains nos forces de sécurités qui n’ont vraiment pas fait leur travail concernant l’application de cette mesure et c’est vraiment regrettable.

  5. Je pense que le limogeage de Daniel Téssougué si je peux m’exprimer ainsi traduit la volonté du président de la république de faire de notre justice une justice crédible car un homme de droit doit savoir s’exprimer. Certes Dicko a dérivé mais c’était à lui de le mettre sur le droit chemin dans les normes prévus par la loi. Mais ça n’a pas été le cas de Daniel qui en plus de trop parler traine avec des dossiers qui sont importants pour la nation.

  6. Moi je pense que le départ du procureur général n’a rien à avoir avec la religion. Ce n’est pas parce qu’il y a une altercation entre lui et un chef religieux qu’il serait limogé mais Téssougué a traité l’État d’irresponsable parce que des membres de sa famille ont été agressé. C’est un fait regrettable mais lui en tant que haut responsable de la justice ne doit pas dire cela car les autorités font tout pour assurer la sécurité de tout un chacun.

  7. Les dirigeants de certaines puissances mondiales bien que sachant les sources d’enrichissements des terroristes n’ont pas daigné faire quelque chose pour tuer ce mal dans l’œuf et voilà ce qui arrive au monde aujourd’hui. Le temps de la prise de conscience au plan national comme internationale est arrivé. Nous populations et nos dirigeants devons travailler en synergie pour arrêter ce massacre d’innocents qui remettent en cause l’existence de nos nations.

  8. Tous les peuples doivent parler la même langue de nos jours face à ce mal qui est au plus profond de nos sociétés c’est-à-dire le terrorisme. Sans réelle coopération nous ne pouvons pas à bout de cette plaie mondiale.
    En de telles situations il faut qu’au plan national, l’unité nationale soit notre leitmotiv. Nous devons dépasser les problèmes de personnes et nous mettre à la disposition de nos autorités. Prenons un peu l’exemple sur la France où Sarkozy est un opposant à Hollande mais en de telles circonstances ils ont dépassé les problèmes de personnes et se battent pour l’intérêt du peuple.

  9. Le terrorisme ne connait pas de frontières comme l’a si bien dit le président de la république.
    Alors il faut que les populations se donnent la main pour que le monde puisse dépasser cette phase difficile de son histoire. Disons non au terrorisme !

  10. Les actes regrettables qui émaillent le monde aujourd’hui sont le fait des terroristes et donc au-delà de la coopération internationale demandée par le président Poutine il doit avoir la coopération au sein des nations même. Tous les fils et les filles des différents pays doivent coopérer avec les services de sécurités et de renseignements en leur fournissant des informations pour l’avancée de leurs investigations dans la traque de ces terroristes.
    C’est ensemble que nous réussirons à prévenir les attaques de ces assassins par conséquent je demande à mes compatriotes de coopérer avec les services de sécurité en signalant tous mouvements suspects et toutes personnes suspectes pour que dorénavant ce genre d’attaques puisse être évité.

  11. « L’état d’urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain ou des départements d’outre-mer, soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique. »
    L’état d’urgence est déclaré par décret en conseil des ministres et ne peut être prolongé au-delà de douze jours que par la loi.
    La déclaration de l’état d’urgence donne pouvoir aux préfets de département :
    d’interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ;
    d’instituer, par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
    d’interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics.
    Le ministre de l’intérieur, pour l’ensemble du territoire, et le préfet, dans le département, peuvent :
    ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature ;
    interdire à titre général ou particulier les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre.
    Le décret déclarant ou la loi prorogeant l’état d’urgence peuvent :
    conférer aux autorités administratives le pouvoir d’ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit ;
    habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales ;
    donner le droit à la juridiction militaire, les tribunaux militaires, à se saisir des crimes qui relèvent normalement de la cour d’assises de ce département.

    Tous ces pays qui ont été attaqué par le terrorisme utilisent l’état d’urgence pour la protection et la sécurité de leur population et c’est ce que IBK a fait.
    Le mali est fier de son armé
    VIVE IBK-VIVE LE MALI

  12. n effet voici un peu comment se résume l’état d’urgence de manière internationale.
    Relation avec le droit international[modifier
    L’article 4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’ONU de 1966 régule au niveau du droit international l’état d’urgence. Il dispose en particulier que :

    4.1 Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel, les États parties au présent Pacte peuvent prendre, dans la stricte mesure où la situation l’exige, des mesures dérogeant aux obligations prévues dans le présent Pacte, sous réserve que ces mesures ne soient pas incompatibles avec les autres obligations que leur impose le droit international et qu’elles n’entraînent pas une discrimination fondée uniquement sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion ou l’origine sociale. (…) 4.3 Les États parties au présent Pacte qui usent du droit de dérogation doivent, par l’entremise du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, signaler aussitôt aux autres États parties les dispositions auxquelles ils ont dérogé ainsi que les motifs qui ont provoqué cette dérogation. Une nouvelle communication sera faite par la même entremise, à la date à laquelle ils ont mis fin à ces dérogations.

    Le Comité des droits de l’homme de l’ONU peut examiner les éléments constitutifs du danger public invoqué et éventuellement solliciter l’élaboration de rapports spéciaux. Il a élaboré en 1981 une déclaration relative à l’interprétation de cet article. L’Égypte, entre autres, a ainsi été à plusieurs reprises épinglée pour son état d’urgence continu depuis au moins 19811.

    La proclamation de l’état d’urgence ne permet pas de déroger à certains droits fondamentaux et interdictions absolues, dont en particulier le « droit à la vie », l’interdiction de la torture et des traitements inhumains et dégradants, l’esclavage et la servitude et la « liberté de penser, de conscience et de religion ».

    La Convention européenne des droits de l’homme contient des dispositions dérogatoires du même type, mais ont été appliquées d’une manière beaucoup plus rigoureuse,

  13. L’état d’urgence accorde des pouvoirs particuliers aux préfets dont le département est couvert par la déclaration d’urgence : interdiction de circulation des personnes et des véhicules ; institution de zones de sécurité à l’intérieur desquelles le séjour de certaines personnes peut être réglementé
    Cela permet le contrôle des personnes et la sécurité dans le pays.
    assignation à résidence de toute personne dont l’activité se révèle dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics des circonscriptions territoriales où s’applique l’état d’urgence ; fermeture de salles de spectacle et de tous les lieux de réunion
    Cela contribue au bien de la population contre les attaques terroristes.
    l’état d’urgence favorise éventuellement l’interdiction de toute réunion de nature à provoquer le désordre ; remise des armes de guerre, de défense (revolvers, pistolets), de chasse. Des dispositions expresses du décret déclarant ou de la loi prorogeant l’état d’urgence
    Les dispositions prises par l’état d’urgence peuvent de plus conférer au ministre de l’Intérieur ou aux préfets le pouvoir d’ordonner des perquisitions de jour et de nuit et les habiliter à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse, de toutes publications et des émissions radiophoniques.
    Le peuple a confiance à son président et nous sommes fier de notre armé

  14. Oui c’est vrai Incolore, il faut que le pays arrête avec ce système car c’est la honte pour notre pays. Surtout un pays en voie de développement a besoin des intellectuels. Le marabout et ses potions N’ont PLUS de PLACE DANS ici au Mali

  15. Notre pays n’est pas le seul pays concerné pas le terrorisme. Ce phénomène est de plus en plus répandu dans le monde. Pour ce faire, il faut que les pays fédèrent leurs forces afin de lutter farouchement contre ces bandits.

  16. ” Mais l’observation du principe de précaution constituait à l’évidence la dernière préoccupation du Procureur.”
    Effectivement, le principe de la précaution était le dernier des soucis de l’ex procureur. Chose regrettable chez un magistrat. Donc, je pense que tous ces petits reproches ont concourus aussi à son limogeage. Le procureur n’a qu’à s’en prendre à lui-même.

  17. Le limogeage de Tessougué n’est aucunement lié aux altercations entre ces deux éminentes personnalités. Je remercie ce dernier pour les loyaux services rendus à la nation.

  18. L’état d’urgence décrété par le gouvernement n’était pas fait dans le but d’empêcher la célébration de la fête du Maouloud. C’était par mesure sécuritaire qu’il a été décrété.

  19. De plus en plus, nous constatons impuissamment à la recrudescence des actions terroristes dans le monde qui crée une psychose mondiale. Aujourd’hui, c’est le Mali qui en fait les frais. C’est une interpellation pour dire que, nous sommes tous vulnérables face à cette calamité et nous devons être unis pour lutter farouchement contre celle-ci.
    NON AU TERRORISME…

  20. Concernant l’équipement de nos forces de défense et de sécurité, je pense que les différents accords de partenariats en matière de sécurité signés par l’Etat et les USA sont des preuves de ce engouement. En plus, il a promis lors de sa tournée à Ségou de doter l’armée d’un hélico. Chose qu’il a réalisée. Donc, faisons confiance au président.

  21. Pour ma part, je pense que le président fait beaucoup d’effort pour la mise en oeuvre de l’accord de paix d’Alger. Ce serait un manque de foi pour dire que le président ne s’y met pas pour sortir le pays dans cette crise avec tous les efforts qu’il consent.

  22. Le président lors d’une interview qu’il a accordée au journal Jeune Afrique, a dit qu’il reprouve les propos de Dicko. Mon cher journaliste, n’essayez pas de soulever des polémiques à ce sujet. Cette page est déjà tournée. Projetons nous dans l’avenir.

  23. Je pense que le meilleur reste à venir comme l’a dit le président. Et nous pensons réellement que ce sera effectif avec les nombreuses reformes qui sont en cours. Nous devons lui faire confiance car il tient toujours à sa parole, le Mali sera émergent

  24. Le départ du procureur général n’a rien à voir avec les écarts de langage entre ce dernier et l’imam Dicko. Je pense que le procureur a joué le rôle qui est le sien. Par conséquent, nous lui en savons gré.

  25. Le président IBK a fait ses reproches à l’imam Dicko sur cette question donc je ne sais pas pourquoi les journalistes aiment réveiller les anciens cadavres ou c’est par manque d’information ou manque de professionnalisme.

  26. Le président a signé des accords de partenariat avec les USA et l’UE pour lutter efficacement contre le terrorisme. Je pense qu’avec leur expertise nos FAMAS pourront recevoir la formation et l’équipement nécessaire pour y faire face.

  27. Le procureur n’a pas été demi de sa fonction à cause de son attaque à l’imam comme veulent le faire croire les journalistes sans formation adéquate. Comment laisser un incapable qui ne fait qu’accumuler les dossiers sans le moindre résultat? Le pays doit avancer sans lui et d’ailleurs il n’est pas le seul magistrat dans ce pays.

  28. Ce n’est pas seulement le Mali qui est menacé par le terrorisme donc c’est trop dire que le gouvernement ne fait rien pour notre sécurité. Aujourd’hui, nul n’est à l’abri d’imminentes attaques donc c’est ensemble que nous pouvons lutter contre fléau

  29. Cette initiative des imams montrent combien de fois ils sont solidaires et doivent montrer qu’ils ont leur place dans cette société.
    Ils sont les premiers éclaireurs de notre société dont nous leur devons beaucoup de respect en évitant de créer de telle polémique à l’avenir

  30. Il y’a trop de manipulation dans ce pays. Certaines personnes ne manquent pas d’occasion de transformer les dits d’honnêtes citoyens pour en faire un problème personnel.
    Le procureur n’est laissé manipuler par les propos de Mariko sans comprendre le fond de l’interview de l’imam Dicko.

  31. Il faut lutter sans merci contre le terrorisme. Contre tous les terrorismes, celui des pauvres, souvent spectaculaire et aveugle, comme celui des puissants, plus sophistiqué ou ciblé, celui des organisations apatrides, comme celui des Etats, ennemis ou alliés. Il faut lutter tous les terrorismes, car la terreur est toujours injustifiable, tout comme la vengeance. C’est pourquoi la réponse juste à ce phénomène doit être mise dans un cadre de légalité voire de légitimité et ne consiste plus, donc, à s’engager dans une guerre sans limite de longue durée.

  32. Il est contre le terrorisme et il s’est bien expliqué à travers son interview. Donc je sais pas pourquoi encore vouloir créer d’autres histoires à voir vous avez une histoire personnelle avec l’imam

  33. L’Imam Dicko n’est pas pour la tuerie et il l’a d’ailleurs dit que ce sont ne sont pas des musulmans.
    Il a même dit que le djihad était fini et ces terroristes ne connaissent pas le contenu du saint CORAN

  34. en regardant la photo j’ai immédiatement pensé que le drapeau du Mali avait changé 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 me serais je trompé ❓ ❓ ❓ ❓ :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  35. Le Mali n’est pas le seul pays africain concerné par le terrorisme ni le seul pays dans le monde. Je me demande pourquoi tous les pays africains ne s’unissent pour l’éradication du terrorisme dans notre continent.

  36. Ensemble main dans la main, tous les pays africains peuvent lutter contre le terrorisme. A ce que je sache, nombreux pays africain sont touché par ce fléau. Si ces bandits ne veulent pas déposer les armes alors on va devoir utiliser les armes pour les faire taire.

  37. Kono koulou djélen debé bifo, la reconciliation nationale est indispensable dans la quête d’un Mali meilleur. Je convie tous les maliens à mettre une croix sur nos différends et à revenir un seul terrain d’entente.

  38. L’insécurité grandissante au Mali est due au terrorisme, nous devons lutter contre. Bien vrai que cela demande beaucoup d’effort sans oublier les équipements militaires. En dehors de tout cela, les maliens doivent penser à s’unir.

  39. Le Mali a une politique prometteuse sauf que les maliens ne sont unanime. C’est l’union qui fait la force, nous devons laisser nos différends de côté et se donner la main enfin de reconstruire le Maliba.

  40. Le terrorisme a nui au voix et moyens permettant de développer notre cher pays. Malgré leur présence, nous espérons que l’année prochaine sera différente de celle qu’on est sur le point d’achever.

  41. 😉 😉 😉 😉 Notre cher pays fut trop affecté par le terrorisme ce qui a engendré une insécurité universel durant tout le cour de l’année 2015. Par contre, l’année 2016 peut être quasiment différente de cette année si toutes les dispositions seront prises pour lutter contre ces djihadistes.

  42. Le Mali traverse certes une période difficile mais cela ne peut affecter longtemps notre pays si l’union nationale devient une réalité. Les maliens doivent se donner la main pour pouvoir donner une bonne image à notre patrie.

  43. Le Mali peut avoir une bonne politique en s’investissant dans les secteurs prometteurs. Notre pays a toujours été riche en mode rural, cela peut facilement aider le pays à une émergence sans égale.

  44. Le Mali peut avoir une bonne politique en s’investissant dans les secteurs prometteurs. Notre pays a toujours été riche en mode rural, cela peut facilement aider le pays à une émergence sans égale.

  45. Nous sommes souvent prise par nos arrogances et autre volonté personnel qui peut nous faire oublier l’essentielle.
    Il est important de faire baisser tout autre désir qui n’est que personnel et se retourner au service de la nation…

  46. En tout cas le devoir de la nation nous interpellent tous, comme le disais le président de la république lors de sa rencontre avec l’opposition politique disais ainsi : «Je vais essayer, plus que par le passé, d’être le plus disponible possible vis-à-vis des uns et des autres pour que dans l’échange nous fassions en sorte d’améliorer l’existence de ce pays. Nous avons aujourd’hui des défis colossaux, sécuritaires, qui nécessitent que nous soyons tous là, la main à la pâte…Si dans le parcours, des erreurs sont commises, ce serait mauvais que je n’ouvre pas les oreilles, que je n’écoute pas».

  47. Dans une interview accordée à l’Ortm et Africable Télévision, à l’occasion du deuxième anniversaire de son accession au pouvoir le vendredi 4 septembre dernier, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a tendu une main fraternelle à l’opposition en l’invitant à venir l’”accompagner dans la mission nationale ” pour faire face aux ” défis colossaux, sécuritaires, qui nécessitent que nous soyons tous là, la main à la pâte ” et “faire du Mali, un pays envié “. Si ces propos d’IBK devaient se traduire dans les faits, ne faudrait-t-il pas alors s’attendre à l’entrée dans la prochaine équipe gouvernementale des deux ténors de l’opposition républicaine, à savoir son chef de file Soumaïla Cissé et le président du PARENA, Tiébilé Dramé.
    C’est dans l’union que nous pouvons être un Etat fort.
    Vive le Mali

  48. Je pense que les politiciens doivent se mettre en service de la nation convenablement.
    Sinon sans l’accompagnement au gouvernement l’opposition et la majorité doivent cesser d’exister.

  49. Le Mali est la nation de nos ancêtres donc à nous et c’est à nous de le faire ensemble…

  50. C’est quand même bien très bien d’ailleurs, car nul ne viendra bâtir le Mali à notre place !!!

  51. Nous pouvons tous participer dans le développement de la patrie en notre manière, et la plus merveilleuse manière est de le faire sans attendre de quelqu’un.
    Le Mali notre raison de vivre.

  52. Quel qu’en soit nos orgueils nous devons un jour les déposer de côté pour penser à l’union nationale afin de rebâtir dignement cette nation qui nous doit tous. La majorité présidentielle et l’opposition prenne enfin conscience sur la situation du pays.
    Vive l’UNION POUR UNE NOBLE CAUSE,
    LE MALIBA.

  53. L’opposition et la majorité politique vient de mettre un aveu sur place permettant de se mettre au service de la nation. Les maliens sont maintenant conscient que c’est dans l’union que nous pouvons valablement servir le pays.

  54. A mon avis ses politique doivent rester dans leurs position cacher, le pays n’as plus besoin des personnes qui cherchent à le hanté pour des désirs personnel inconnu.

  55. Mr. Drabo, vous vous etes impose un “certain devoir de reserve” dans vos rubriques surtout celles concernant le pays, ses hommes politiques et autres leaders. Cela vous donne bien sur un certain marge de maneuvre et de “relations utiles”, mais il enleve beaucoup de saveur a vos messages.
    A la longue, cela risque de tuer le message et le messager.

  56. le ministère des affaires réligieuses qui est d’une incompétence notoire fait ressortir l’intention de l’Etat voir des dirigents actuelles de se débarrasser une bonne fois pour toute des religieux musulmans conformément aux dictats des occidentaux qu’ils ne veulent pas sentir l’islam, mais helas ils craignent pour les élections présidentielles prochaines.
    je conseille la prudence au leaders réligieux les politiciens maliens sont des traitres en majorité et sont sans foi ni loi qui ne pensent qu’à leur pouvoir.
    la preuve, face à cette majorité de musulmans ils n’hésitent pas à faire voter des lois qui vont l’encontre des principes de la réligion et refusent d’appliquer des lois qui vont dans le sens de la réligion et des bonnes moeurses code de la famille, la publicité de l’alcool, le voile etc mais la prostitution les bars, les usines de fabrication d’alcool, la drogue, la cigarette, ils ferment les yeux.

  57. DRABO fait un tour d’horizon et parcours excellents des évènements qui ont ponctués l’ensemble de la vie socioéconomique du monde. Ses analyses de la situation mondiale restent consistantes et bien structurées, cet homme est un grand journaliste qui mérite le respect du monde journalistique. Qu’Allah le tout puissant aide et protège DRABO et l’ensemble des fils et filles de ce pays.

  58. le bras de fer entre Tessougué et Dicko n'est pas la cause primordiale du limogeage de Daniel tessougué, ce ne sont qu'une coïncidence. La rentabilité du travail de Daniel Tessougué était de plus en plus faible. Alors le conseil des procureurs de décider de le remplacer.

  59. Daniel Tessougué à tort dans son bras de fer entre lui et le président du haut conseil islamique, ce n’est pas parce qu’il est d’une religion différente qu’il se permettra de faire de la diffamation vis-à-vis de la religion musulmane. Les musulmans ne sont point d’accord avec cela.

  60. Je soutiens la lutte contre le terrorisme, mais je pense que Daniel Tessougué pousse le bouchon trop loin. La barbe n’a rien n’avoir avec le faites d’être terroristes ou pas, le PG a fait preuve d’amalgame. Tous les barbus ne sont point des terroristes et tous les terroristes ne sont pas barbus.

  61. IBK a fait preuve de responsabilité lors de ce bras de fer entre Mahoumoud Dicko et Daniel Tesougué. En plus monsieur le journaleux ce n’est pas IBK qui a délogé Daniel Tessougué, c’est lors d’une session des procureurs que le ministre a été déloger.

  62. Le bras de fer de Tessougué et de Dicko n’est pas la cause primordiale du délogement de Tessougué. Plusieurs dossier étaient en blocage au niveau de la justice, alors le conseil des procureurs a décidé alors de de remplacer de procureure générale.

  63. Certains journalistes pensent que ce sont les leaders réligieux qui sont à la base de limogeage du procureur général près la Cour d'Appel de Bamako. Que cette nouvelle année soit une année de paix dans le monde entier!

  64. Le président de la république IBK bienfait d’intervenir dans le seul but de baisser les ardeurs. Dans l’intervention du président il ne prend pas partie pour qui que ce soit, mais il intervient dans le seul cadre de l’intérêt générale.

  65. J’ai beaucoup apprécié l’intervention du président de la république car, le plus important dans cette intervention, le président n’a pris parti pour qui ce soit mais il simplement faire valoir ce qui peut être du mieux pour notre pays.

  66. La politique et la religion sont deux chose diamétralement opposées l’une à l’autre. Actuellement quand on veut être un bon religieux, un bon guide, on doit s’abstenir de faire de la politique. Ce qui sous-entend le fait qu’on doit prendre son écart vis à vis de la politique et de certains politiciens. 🙄 🙄 🙄 😈 😈 😈 😆 😆

  67. Je pense que dans cette bras de fer entre Dicko et Téssougué, Téssougué a vraiment tors, certes nous sommes dans pays laïc, mais cela ne donne pas le droit au procureur d’accuser le président HCI de propos très grave et non fondé.

  68. Daniel Tessougué à tort dans son bras de fer entre lui et le président du haut conseil islamique, ce n’est pas parce qu’il est d’une religion différente qu’il se permettra de faire de la diffamation vis-à-vis de la religion musulmane. Les musulmans ne sont point d’accord avec cela.

  69. Le limogeage du PG Daniel Tessougué est salutaire, car Daniel Tessougué était en train de faire naitre une sorte d’amalgame dans le pays. Peut être en voulant bien fait Daniel Tessougué est passé à côté de la plaque, il a vraiment mal fait son boulot.

  70. Les musulmans sont, certes, des citoyens et ils doivent se soucier de leur pays. Mais se soucier de son pays est différent de faire la politique en abandonnant sa mission religieuse. Donc que les religieux restent dans leur lot et laisser les politiques dans leur lot. Ils peuvent faire des propositions dignes sans pour autant faire la politique.

  71. La polémique entre le procureur général près la cour d’appel de Bamako, Daniel Amagouin Tessougué n’a aucun impact sur limogeage de ce dernier de son poste. La vérité est qu’il a manqué à certaines de ses obligations récemment.

  72. Avec tout le respect que j’ai envers les chefs religieux, je leur demande de désister de la scène politique pour de bon. Cette politique est en train de salir leur réputation de guide dans la société malienne. Cela n’est pas bon pour l’image de la religion.

  73. Au Mali, un chef religieux n’est pas digne de la politique. On peut être chef religieux et être utile aux autorités de son pays sans pour autant faire de la politique. Certains chef religieux maliens se sentent mieux dans la politique que dans la religion. Quelle déception!

  74. Les chefs religieux maliens sont comme des hommes politiques. ILs ont tendance à oublier leur mission de guide au profit de la politique. Cela n’est pas du tout une bonne chose. Raison pour laquelle certaines personnes ne les respectent plus.

  75. Si l’Etat voulait interdire la célébration de la fête de Maouloud, il pouvait et allait le faire. Haïdara sait qu’il s’est montré un peu malfaiteur en violant le décret pris en conseil des ministres pour restreindre certaines libertés, il s’agit de l’état d’urgence. Cela n’a rien à voir avec une quelconque interdiction de la célébration de Maouloud dans ce pays.

  76. Je suis totalement navré pour ce qui passe en Angleterre. Je demande à Angela Merkel d’être prudente fasse à la situation. La situation de mon pays, le Mali me frayasse et me tourmente. Le monde est secoué par l’insécurité de tous genres.

  77. Luttons tous contre le terrorisme c’est notre seule chance de se débarrasser du terrorisme pour toujours, une coopération entre toute la communauté internationale. Nous voulons que les attaques terroristes cessent. Nous ne voulons plus être victimes des actes terroristes. Nous voulons une vie sans terrorisme. Nous voulons un monde sans guerre et sans armes. Nous voulons une vie paisible et confortable.

  78. Les terroristes en général, et ceux du Mali en particulier vont dans une logique de vengeance. Leurs groupes ne sont pas des terroristes au sens strict du mot. Ils sont des djihadistes. Ils sont dans une logique de guerre entre tribu. Il est temps que nous soyons unis pour un monde sans terrorisme. Nous remercions les combattants tchadiens pour leur participation massive dans notre crise et demandons à la population tchadienne d’analyser notre situation et d’en tirer la conclusion pour ce qu’elle est en train de dénoncer

  79. La religion ne doit pas être mêler à la politique. Les chefs religieux sont certes des citoyens comme ceux qui font la politiques. Le truc est que la fonction qu’à assigné nos hommes politique la politique est incompatible avec la religion.

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