Ouaga III : Une aventure incertaine

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Une délégation conduite par le chef de la diplomatie malienne, Tiéman Coulibaly, assiste aujourd’hui à la rencontre Ouaga III, capitale du Burkina Faso. Le président du pays des hommes dits intègres, médiateur pour un dénouement heureux de la crise malienne, en occurrence le putschiste Blaise Compaoré, leur proposera un agenda en vue de négocier avec le Mnla et l’Ansar Dine une sortie définitive de crise larvée sous la houlette des terroristes, des coupeurs de routes et des narcotrafiquants.

Blaise Compaore lors de Ouaga II (photo archives)

Le dit sésame, s’il en est un, destiné à la paix des braves sur toute l’étendue du désert du Sahara, quant à son fond et sa forme, sera donc soumis aux représentants du gouvernement du Mali pour appréciation. D’emblée, rien, absolument rien, ne garantie que «Bamako larmoie à Ouaga» ne connaisse le même sort que les deux précédents et regrettables épisodes du même intitulé.
Il faut retenir qu’une délégation de trois personnes acompagnent, pour la circonstance, le ministre des Affaires étrangères malien Tiéman Coulibaly. Des représentants d’Ansar Dine en provenance d’Alger et du Mnla venus de Mauritanie, l’y on rejoint hier dimanche.
Les toutes premières rencontres entre M. Compaoré, les envoyés spéciaux du Mali et les deux groupes armés se tiennent aujourd’hui. Sur la forme, le président Compaoré s’attèle à une solution pacifique, pour éviter une intervention militaire internationale. En fait, le médiateur dans la crise malienne estime que des discussions incluant le Mnla et Ansar Dine dans une solution politique représentent la meilleure issue à la crise malienne. Mais, sur le fond, il semble que le médiateur  fait  face à un autre dilemme, plus compliqué, cette fois-ci, que les situations auxquelles il était confronté lors de Ouaga I et II.
Faut-il le rappeler que les deux rencontres de la nation malienne avec le médiateur avaient tourné en fiasco. Au point que bon nombre d’observateurs avaient conclu que le Mali est une nation à refaire.
Ouaga I avait été consacré aux différentes démonstrations d’amateurisme de la classe politique et de la Société civile malienne.
Ouaga II roulait avec un manque de leadership des autorités de la transition.
Les choses évoluent et Ouaga III pourrait être le lieu pour l’Etat malien d’affirmer sa suprématie et d’imposer ce qui lui conviendrait le mieux en accord avec son peuple. Et l’Etat malien ne pourra, en aucun cas, rater l’occasion de s’opposer.
Maintenant ! C’est du côté de Bamako qu’il y a un grand blocage. Sa médiation est fortement contestée et les composantes de sa nation sont divisées quant aux formes de dialogues avec le Mnla et Ansar Dina. Plusieurs partis sont contre des négociations avec le Mnla et Ansar Dine. Par contre, du côté du Nord, les choses semblent plus tendres.
En tout cas, le Mnla a été dompté depuis longtemps par la médiation. D’aucun disent même que le Mnla est vu par le pouvoir de Ouaga comme un enfant de cœur.
A partir du chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali, la médiation a obtenu un soutien. Ce dernier se dit disposer à faire d’autres concessions pour que réussisse cette médiation. Maintenant, ce sont les faiblesses qui prennent le dessus sur les forces obscurs dans cette médiation.
Si le Mnla et Ansar Dine voient en cette rencontre de remise de calendrier de pourparlers le début de la décriminalisation de leurs actes.
L’Etat malien, quant à lui, n’y voit pas le bout du tunnel, puisque ses représentants, qui se trouvent actuellement à Ouaga, ont amenés dans leurs bagages les différents messages, sinon les mises en garde de plusieurs composantes de la nation malienne. Lesquelles n’entendent pas ouvrir de sitôt des négociations avec  ceux dont les mains sont imbibées du sang des leurs frères.
Rokia Diabaté

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19 COMMENTAIRES

  1. NÉCESSITÉ D’UNE COOPÉRATION RÉGIONALE ET INTERNATIONALE POUR LUTTER EFFICACEMENT CONTRE LE TERRORISME.

    AU MALI: NÉCESSITÉ D’UN GUIDE ET D’UNE PLATEFORME DE CONCERTATIONS NATIONALES ET DE NÉGOCIATION (CONSTITUANT UN SOCLE) POUR ÉTABLIR LA CONFIANCE ENTRE MALIENS ET POUR UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE.

    Bonjour,
    Les Maliens doivent tout faire, maintenant, pour mettre le Mali au centre de leurs préoccupations, donc ils doivent tout faire pour que LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS ARRANGENT LE MALI ET TOUTES SES COMMUNAUTÉS en exigeant le respect des conditions (pour les groupes armés MNLA et Ansar Dine, dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) et des principes dont le refus du terrorisme tout en rendant justice : ne pas accepter l’impunité et exiger le respect des droits de l’homme.

    Ces principes et ces conditions constituent l’ENGAGEMENT RESPONSABLE.

    Ils contribuent à établir la CONFIANCE entre les Maliens.

    J’ai écrit une lettre ouverte en ligne adressée au Président du Mali, au gouvernement, à la commission nationale d’organisation des consultations nationales, au médiateur et aux Maliens, pour leur proposer un guide et une plateforme de consultations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne.

    Ce guide et cette plateforme contribuent un SOCLE pour établir la CONFIANCE entre les Maliens en intégrant ces principes et ces conditions.

    Le Mali doit être la préoccupation principale de tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme mais aussi celle du monde entier car le terrorisme est contagieux et un remède mondialement partagé est indispensable.

    Une coopération régionale et internationale est nécessaire pour venir à bout du terrorisme à travers une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme.

    L’engagement responsable de tous, à tous les niveaux, local, national, régional et international, est indispensable.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail [email protected]

  2. Dr. Rhissa, tu ne me comprends pas ou peut etre fait semblant: je parle pas de changer de mediateur ou patati patata: simplement de la pertinance de la mediation en generale et de l’oportunite de la negociation: on ne doit faire ni l’un ni l’autre . LE MALI N’A RIEN A DONNE ET NE DOIT RIEN DONNER./ POINT BARRE.
    Et excuse-moi encore de “m’etre mele de ce qui ne me regarde pas”

    • SANS ACCEPTER L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME, SAUVER DURABLEMENT LA FAMILLE MALIENNE EN SE PARLANT ET EN S’ENTENDANT, DANS L’UNITÉ ET LA COHÉSION, POUR UN AVENIR MEILLEUR ET POUR LE BIEN-ÊTRE DE TOUS.

      Bonjour,
      Merci T.Sankara de votre message.

      Dommage, plus rien de vous intéresse, après tant de messages dans lesquels vous vous intéressez à la pertinence de la médiation et à l’apport de la négociation pour les parties prenantes.

      Sachez que toutes les filles et tous les fils du Mali attendent du Mali, qu’il leur donne de l’espoir pour une vie commune sans problèmes.

      Dommage de penser que la médiation et la négociation ne sont pas nécessaires car les frères et sœurs Maliens, sans accepter l’impunité et le terrorisme, doivent trouver un terrain d’entente pour vivre mieux ensemble, dans l’unité, une vraie vie de famille unie, solidaire ayant des projets d’avenir pour son bonheur et celui de ses enfants et petits enfants.

      Les frères et sœurs Maliens doivent se réconcilier tout en REFUSANT L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME et en garantissant à tous, la quiétude, la paix et la sécurité durables.

      Après une guerre entre Maliens, entre frères et sœurs, la réconciliation nationale sera difficile voire impossible.

      Sachant que la guerre contre le terrorisme, qui doit de toute façon être engagée, exige un front uni (national et international) et une cohésion nationale pour la remporter, ça serait dommage de la démarrer en ordre dispersé.

      Sans accepter l’impunité et le terrorisme, les Maliens doivent ouvrir leurs cœurs et s’accepter pour créer un Mali nouveau où plus jamais ce qui s’est passé et ce qui s’était passé ne devront se répéter.

      Pour ce faire, l’engagement responsable de tous est indispensable et il n’est jamais tard de changer d’avis pour sauver sa famille et pour sauver durablement la famille Malienne.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC et Gouvernance
      E-mail: [email protected]

  3. Bonjour,
    Merci pour tous ceux qui contribuent à la recherche d’une solution au Mali.

    Une médiation n’est pas facile en ce sens qu’elle exige l’impartialité envers les parties prenantes mais aussi le respect des droits de l’homme (aspect humanitaire).

    Sur le plan de l’impartialité, vu le rôle de médiation de la CEDEAO dans la crise Malienne, que Blaise Compaoré joue, devait-il aider le Chef du MNLA ?

    En l’ayant aidé, il a été partial (sans souci d’équité ou de justice) et son geste a été mal interprété par la communauté internationale et par la plupart des Maliens.

    Sur le plan des droits de l’homme, en cas de guerre, celui qui tombe sur le champ de bataille doit être soigné, c’est, peut-être, cet aspect humanitaire que Blaise Compaoré a considéré pour sauver le Chef du MNLA. Je pense que c’est la raison qu’il a invoquée.

    Concernant cet aspect, droits de l’homme, il devait aussi considérer les violations des droits de l’homme qui sont faites au Mali et prendre position publiquement.

    Sur cet aspect, la CEDEAO, qui l’a choisi comme médiateur, a publiquement condamné les crimes et exactions commis au Nord Mali par les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, MUJOA, AQMI, …).

    Devait-il aussi le faire publiquement ? En tout cas, ce geste aurait permis de calmer certains Maliens.

    C’est, en partie, à cause de tous ces éléments et la lenteur du processus de dialogue et négociations entre parties prenantes (compte tenu du fait que la libération, tant attendue, du Nord Mali, n’est toujours pas faite) que la médiation dans la crise au Mali, par Blaise Compaoré, commence à être décriée par certains Maliens.

    Malgré tout, sachant que le processus est démarrée depuis longtemps et doit, en principe, se terminer bientôt, pour fin décembre 2012 d’après le souhait de Ban Ki-Moon, il serait judicieux, pour gagner du temps, de laisser Blaise Compaoré terminer ce qu’il a entrepris.

    Ceci d’autant plus :
    – qu’il connait bien le dossier,
    – qu’il a appelé les Maliens et les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, pour des rencontres à partir du 03 décembre 2012,
    – que si les Maliens constatent que la médiation est partiale, ils pourront le dire dès les premières rencontres,
    – qu’on perdra un temps énorme à l’écarter pour prendre un autre médiateur, compte tenu de l’urgence de la situation au Mali et du fait que la durée de la transition est écourtée.

    En cas de choix d’un nouveau médiateur, la transition sera sûrement allongée, ce que ne souhaite pas beaucoup d’acteurs et surtout les Maliens. Ces derniers souhaitent que leurs souffrances soient abrégées et qu’une solution durable à la crise soit trouvée.

    Du côté de l’Algérie, les annonces sont faites pour intervenir aussi dans la médiation.

    Les Maliens doivent garder patience en attendant l’issue des négociations entreprises, par Blaise Comparé ET l’Algérie, entre le Mali et les groupes MNLA et Ansar Dine, au risque d’un retour en arrière qui fera que la crise s’enlisera pour longtemps.

    Cette médiation de la CEDEAO, faite par Blaise Compaoré, et son Ministre des affaires étrangères qu’il ne faut pas oublier, sera plus EFFICACE si :
    – une cohérence et une synchronisation réelles existent avec celle entreprise par l’Algérie et les efforts au niveau international pour aider à trouver une solution à la crise au Mali (ce que fait l’UA, l’UE, la France, Prodi et l’ONU),
    – elle est inclusive et ouverte aux communautés du Mali n’acceptant pas le terrorisme.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance

    • Dr Rhissa, toujours la meme question: dans une mediation, les droits de qui doivent primer: entres les populations civiles, demunis, les enfants et les femmes les viellards qui manquent de moyens de de fuir l’horreur des viols, sequestrations bastonage etc.. et DE APATRIDES, TRAFRIQUANTS, CRIMMINELS, SANGUINAIRES QUI SONT A LA BASE DE LA SITUATION DESASTTREUSE QUI PREVAUT?
      Si ta reponse est: la population, une deux ieme question suivra: pourquoi alors, Blaise Compaore a-t-il tenu a sauve les dirigeants du MNLA de la situation qu’ils ont cree, et veut laisser la population a elle meme?
      Je n’accuse pas le president du peuple frere du Faso d’etre a la base de notre malheur, (nous truffions de Kati, qui pendant des annees sont payes, loges, nourris, soignes, habiles gratuitement, mais qui veullent ENCORE AVOIR UNE PRIME POUR FAIRE LEUR DEVOIR EN PORTE TOUTE LA RESPONSABILITE)mais ON NE POSE PAS UN SAC DE SABLE SUR LA TETE DE QUELQ’UN QUI EST DEJA A GENOU.

      • Bonjour,
        Merci pour votre message. La réponse, que vous attendez, se trouve dans mon message, la voila:

        CONCERNANT LE FAIT QU’IL AIT SAUVÉ LE CHEF DU MNLA, JE DISAIS :
        En l’ayant aidé, il a été partial (sans souci d’équité ou de justice) et son geste a été mal interprété par la communauté internationale et par la plupart des Maliens.

        CONCERNANT LA POPULATION, JE DISAIS :
        Concernant cet aspect, droits de l’homme, il devait aussi considérer les violations des droits de l’homme qui sont faites au Mali et prendre position publiquement.

        Sur cet aspect, la CEDEAO, qui l’a choisi comme médiateur, a publiquement condamné les crimes et exactions commis au Nord Mali par les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, MUJOA, AQMI, …).

        Devait-il aussi le faire publiquement ? En tout cas, ce geste aurait permis de calmer certains Maliens.

        DONC, C’EST CELA MA POSITION, ELLE EST CLAIRE. Blaise Compaoré devait par souci d’équité ou de justice aider aussi les populations. D’où le sens de ma phrase qui dit qu’il devait au moins prendre position publiquement pour condamner les crimes.

        Pourquoi a-t-il sauvé le chef du MNLA et laisser la population ? Belle question, mais c’est à lui de répondre à une telle question.

        Ma contribution qu’apparemment, vous n’avez pas lu complètement ou que vous n’avez pas comprise, insinuait les mêmes questions que vous m’avez posées.

        Je ne suis pas l’avocat de Blaise et je ne défends pas le comportement qu’il a eu. Vous vous trompez d’interprétation.

        J’ai été clair. J’ai bien dit que Blaise Compaoré a été PARTIAL (sans souci d’équité ou de justice) en sauvant le chef du MNLA (même s’il dit que c’est sous l’aspect humanitaire qu’il l’a fait) et en ne prenant pas position par rapport aux populations du Nord qui ont souffert, et qui souffrent toujours, de ce que le MNLA a fait (crimes et exactions).

        MA PRISE DE POSITION, C’EST SURTOUT COMPTE TENU DU TEMPS QUI RESTE POUR LA TRANSITION. EST-IL JUDICIEUX DE CHA

        Par rapport au rôle de médiation de la CEDEAO dans la crise Malienne, j’ai dit que Blaise Compaoré a démarré depuis un certain temps ces négociations, qui vont prendre un rythme plus soutenu maintenant et comme il ne reste plus beaucoup de temps à couvrir par la transition, IL EST PLUS JUDICIEUX de le laisser continuer au risque de perdre un temps énorme alors que les populations Maliennes continuent à souffrir de la crise.

        Le gouvernement de transition du Mali a accepté de négocier et est présentement représenté à Ouagadougou.

        L’équipe représentant le Mali se rendra vite compte de la partialité ou de l’impartialité de cette négociation dès que toutes les parties prenantes seront ensemble.

        Attendons donc de voir avant d’arrêter le processus actuel de négociation à travers la médiation de Blaise Compaoré.

        La quasi-totalité du monde (le gouvernement Malien, une partie non négligeable des Maliens, la CEDEAO, l’UA, l’ONU, les partenaires) attend ces négociations, on verra très vite les premiers résultats, attendons-les.

        A vouloir tout changer ou tout refuser, le Mali risque de repartir dans une spirale d’instabilité et de divisions qui ne fera qu’empirer la situation, qui est déjà critique.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC et Gouvernance
        E-mail : [email protected]

        • Bonjour,
          T.Sankara, dans mon message précédent, la phrase qui n’est pas terminée est:
          MA PRISE DE POSITION, C’EST SURTOUT COMPTE TENU DU TEMPS QUI RESTE POUR LA TRANSITION. EST-IL JUDICIEUX DE CHANGER DE MÉDIATEUR MAINTENANT ?

          Ma réponse est NON car on risque de perdre un temps énorme et de générer une spirale d’insécurité et de divisions: voir le détail dans mon message plus haut.

          Pour être positif et objectif, merci de lire convenablement les contributions des autres avant d’y répondre.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          Expert TIC et Gouvernance

          • Dr. Rhissa, j’excuse de “m’etre mele de ce qui ne me regarde pas”. Je pense que nos postions sont opposees. Moi mon probleme c’est la pertinance de cette mediation: Ansard Dine, Aqmi, MNLA MUJAo ne sont pas comme les rebelles de la RDC.
            JE N’AI JAMAIS VU UN TERRORISTE, UN REBELLE RENDRE CE QU’IL A PRIT PAR LA FORCE SANS CONTRE PARTIE. ET MON PROBLEME A MOI EST QU’ON A ATTAQUE LE MALI SANS RAISON (ou seulement parce qu’on ne veut pas vivre avec les autres), ET AVEC L’AIDE DES GROUPES TERRORISTES ET NARCO TRAFIQUANTS CONQUIT UNE PARTI DE NOTRE TERRITOIRE. eT POUR QU’ILS NOUS LE RENDRE, VOUS VOULLEZ QU’ON LEUR DONNE QUELQUE CHOSE?
            Car une mediation suppose des negociations qui veut dire en gros donner quelque chose pour recevoir en contre partie.

          • Bonjour,
            Merci T.Sankara de votre commentaire.

            Ce ne sont pas nos positions qui sont opposées mais les problèmes traités qui ne sont plus les mêmes.

            Nous ne traitons plus le problème qu’on traitait au départ, à savoir s’il est judicieux ou pas de changer de médiateur ?

            Maintenant, vous vous intéressez à un autre problème qui est l’intérêt de la négociation pour les parties prenantes.

            Pour se comprendre, il faut traiter les problèmes un par un et lorsqu’on passe à un nouveau problème le signaler.

            Considérons ce dernier problème, qui est : Quel est l’intérêt de la négociation pour chaque partie prenante.

            Vous avez raison, dans une négociation chaque partie prenante souhaite en tirer quelque chose (des avantages). C’est le cas du MNLA, de Ansar Dine et du Mali.

            Dans un premier temps, les trois parties prenantes doivent s’entendre sur les principes (refus du terrorisme, refus de la charia, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et les conditions (dépôt des armes, intégrité territoriale du Mali, laïcité) à accepter pour négocier.

            C’est ce que j’appelle l’ENGAGEMENT RESPONSABLE.

            S’il n’y a pas d’entente sur ces principes et ces conditions, entre les parties prenantes, PLUS DE NÉGOCIATION, TOUT S’ARRÊTE.

            EN CAS D’ENTENTE sur toutes ces principes et toutes ces conditions, LA NÉGOCIATION COMMENCE.

            Tout en REFUSANT L’IMPUNITÉ, comme toutes les communautés Maliennes, les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) peuvent tirer PLUSIEURS AVANTAGES DES NÉGOCIATIONS, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie durable de la crise et dans ma lettre ouverte adressée en ligne au Président du Mali et aux Maliens, tels que :

            – l’implication dans la gestion de la décentralisation,
            – le développement durable et équitable du Mali, en particulier des régions du Nord avec possibilité au début de discrimination positive pour ces dernières,
            – l’intégration (économique, sociale, …) équitable de toutes les communautés Maliennes n’acceptant pas le terrorisme et acceptant le socle unificateur, en particulier celles vivant au Nord Mali.
            – une justice sociale et des lois républicaines qui s’appliquent à tous.
            – la paix et la sécurité durables pour tous,
            – l’unité et la réconciliation nationale,
            – éviter la guerre entre Maliens non terroristes,
            – constituer un front uni et solidaire contre le terrorisme.

            ON A VU QUE TOUT EN ÉVITANT L’IMPUNITÉ, IL Y A D’ÉNORMES AVANTAGES, POUR TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES, EN PARTICULIER CELLES DU NORD MALI, ET TOUS LES GROUPES MNLA ET ANSAR DINE A PARTICIPER AUX NÉGOCIATIONS :

            – POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET

            – POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.

            En partant des principes et conditions consensuels, incluant la NON IMPUNITÉ, au vu de tous ces avantages, les trois parties prenantes, le MNLA, Ansar Dine et le Mali, ont intérêt à NÉGOCIER.

            EN PLUS, UN FRONT UNI CONTRE LE TERRORISME SERA CONSTITUÉ, LA RESTAURATION DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE SERA AISÉES.

            LA PAIX ET LA SÉCURITÉ SERONT DURABLES CAR CHAQUE PARTIE PRENANTE SORTIRA SATISFAITE DES NÉGOCIATIONS.

            Concernant les crimes commis par le MNLA et Ansar Dine, la justice fera son travail: LA NON IMPUNITÉ FAIT PARTIE DES PRINCIPES QUI ONT ÉTÉ ACCEPTÉS PAR TOUTES LES PARTIES PRENANTES.

            Bien cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC et Gouvernance
            E-mail: [email protected]

  4. seydoni attention aux choix de vos mots. je pense que dans cette affaire vous les burkinabe vous encourage les rebelle.chacun verra son tour chez le coiffeure

  5. Rokia, pour ta gouverne, le Mali n’a pas tellement le choix que de négocier parce que, il n’y aura point de guerre, point de d’intervention militaire… C’est bien une triste réalité difficile à avaler, mais il faudra en souffrir et accepter de négocier, et encore négocier pour arriver une partition officielle du Mali…Cela prendra le temps qu’il faut, mais,c’est ainsi le scénario,comme l’a été le Sud Soudan. Ainsi, le problème touareg sera définitivement résolu. C’est de cette façon réaliste qu’il faut voir les choses…sans rancune.

  6. Ma chère Rokia, tu peux ne pas aimé Blaise, c’est ton droit le plus absolu, mais insulté tout une peuple, je pense que çà relève d’un manque d’éductaion de ta part. Et c’est fort dommage. ” Le pays des hommes dits intègres”je pense que tu vas très loin en disant cela, du coup , je mets sérieusement en doute des compétences en matière de Journalisme, où as tu été formée? tes diplomes, si tu en as sont t ils des originaux, est ce que tu ne relève pas de la catégorie de journalistes sexuellement transmissibles.Autant de questions légitimes à se poser à ton sujet. Le peule burkinabè a du respect pour le peuple malien c’est pourquoi il acceuille depuis près d’un an des milliers de refugiés maliens à qui il a donné terre ,gîte et couvert. Donc en tant que Diabaté, ta place est plus dans le grand sumu que dans le journalisme.Sans rancune

  7. He’s not dreaming but playing , but we’re not playing all , Mr kassin be it serious please , no joke at this moment .

  8. Proposition d’un Plan de financement de la guerre du nord du Mali pour mettre fin aux hésitations de l’Onu et récupérer vite les régions sous occupation islamistes.

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    1. Investissements: coûts estimés 3 milliards de dollars sur une année.
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    a) Trois bataillons de légions étrangères de 4000 hommes (russes, ukrainiens, français, tchadiens, nigérians et sud africains) appuyés par les hommes de Gamou et Ould Meidou et des milices Gandaïzo et Gandakoï.

    Ils seront en première ligne de l’assaut terrestre sur 4 fronts simultanés après deux semaines de bombardements intensifs et ciblés hors populations civiles.

    b) Dix à vingt sorties de drones américains par jour pendent quatre semaines sur toutes les régions du nord et sur des objectifs ciblés.

    L’objectif étant de réduire de 40 à 60% le potentiel militaire des islamistes.

    c) Formation du reste de l’armée malienne (hors unités Gamou et Meidou) pour tenir les villes libérées car il ne faut surtout pas compter sur eux pour faire des combats victorieux au nord.

    d) Commandement américain, nigérian et sud africain des opérations militaires terrestres en harmonie et en intelligence avec les opérations aériennes russes, ukrainiennes et américaines.

    e) Logistique française, européenne, américaine, chinoise et russe.

    ********************************************
    2. Financement des 3 milliards de dollars sur 50 ans.
    ********************************************

    a) participation russe et sud africaine: une mine d’or pour les deux pays.

    b) participation américaine: un bail de 50 ans renouvelable par tacite reconduction du camp d’amachach de Tessalit pour une base militaire de l’armée américaine assortie d’aide américaine de 500 millions de dollars annuels pour le développement des régions nord du Mali.

    Aussi les blocs sédimentaires offerts à l’Eni (Italie) et à Sonatrach (Algérie) pour l’exploration et l’exploitation du pétrole au nord du Mali seront désormais attribués à Exon (USA) moyennant indemnisation dans les conditions prévues aux contrats.

    c) participation chinoise: un bail de 30 ans pour la mise en valeur et l’exploitation de 50000 hectares de terres irrigables à l’Office du Niger.

    d) participation française: contrat d’exploitation de l’uranium de Faléa à Areva et attribution d’un contrat d’exploration et d’exploitation de pétrole à Total au nord.

    e) participation nigérienne: contrat d’exclusivité pour l’approvisionnement du Mali en pétrole et en produits pétroliers hors pétrole extrait éventuellement au Mali.

    f) participation ukrainienne: contrats d’armement et de formation en exclusivité dans des domaines de compétence à définir avec elle dans l’intérêt de la restructuration de l’armée malienne sur 10 ans .

    g) participation tchadienne: une prime de 300 millions de dollars avancée par la Chine au Tchad sous forme de prêt accordé au Mali sur 20 ans.

    h) participation européenne: prêt au Mali remboursable sur 40 ans.

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