Oumar Mariko a propos du procès Sadi contre Cedeao : « Nous avons grand espoir que le droit sera dit au nom du peuple malien »

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Rentrés d’une mission à Abuja, au Nigéria, dans le cadre de l’audience en référé suite à la plainte du parti Sadi contre la Conférence des chefs d’Etats de la Cédéao, Oumar Mariko et le conseil d’avocats dudit parti restent optimistes quant au caractère positif du verdict des juges de la Haute Cour de justice attendu le 10 décembre prochain, date anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

A l’audience du 30 novembre dernier, le parti Sadi et ses avocats ne sont pas partis à Abuja avec le dos de la cuillère.   Avec une documentation plutôt bien fournie Me Mariam Diawara, conseil du parti Sadi et Oumar Mariko se sont fixés comme objectif de faire échec à ce qu’ils qualifient d’ « immixtion illégale de la Cédéao dans la crise malienne ».
C’est donc une brochure de dossiers méticuleusement constitués, que la délégation du parti Sadi a amené à Abuja. Il comprend une procuration aux fins d’agir en justice au profit d’Omar Mariko, d’un rapport d’investiture et autre preuve de désignation en qualité de candidat potentiel à la présidentielle dernière, les communiqués et autres preuves de la décision de la transition par la Cédéao d’instituer une transition au Mali, les preuves formelles du soutien de la Cédéao à la transition malienne, la Constitution malienne, le Code électoral malien et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Face à la presse ce mercredi 7 novembre, le secrétaire général du parti Sadi a révélé que les débats à l’audience du 30 novembre ont été houleux à Abuja, et ont « permis aux avocats du parti de mettre à nu la démarche incohérence des chefs d’Etats de la Cédéao » dans la crise au Mali.
Oumar Mariko, qui a rendu hommage aux Maliens de la diaspora au Nigéria pour les appuis pendant le séjour de la délégation malienne au Nigéria, a expliqué que la plainte de Sadi vise à démontrer à Alassane Dramane Ouattara et à ses pairs que la Cédéao ne peut se substituer au peuple malien. Le verdict qui est attendu le 10 décembre prochain, suscite bien des espoirs chez le parti Sadi et ses avocats, Maitres Mariam Diawara et Philippe Zadi.
« Nous croyons en la justice de cette Cour et le dossier était juridiquement bien monté pour convaincre les juges de la Cédéao d’annuler les décisions de celle-ci au Mali », a déclaré Oumar Mariko, qui espère un procès « juste, équitable, et transparent ». Et le leader politique, d’ajouter : « nous avons enregistré une première victoire dès lors que notre plainte a été jugée recevable, contrairement aux préjugés de certaines qui avaient prédit un rejet par les juges de la Haute Cour de justice de l’institution ».
Quant à Me Mariam Diawara, elle est convaincue que les différences décisions de la Conférence des chefs d’Etats de la Cédéao « violent de manière flagrante les textes de l’institution » et mettent en danger le bien-fondé de la création de celle-ci. « La Cédéao a été créée pour être un instrument au service des peuples, mais pas contre les peuples. Malheureusement, regrette Me Mariam Diawara, c’est cette image que traduit les chefs d’Etats ».

Juridiquement fondée
Selon Me Mariam Diawara, l’article 9 des statuts de la Cédéao « donne des prescriptions de forme pour permettre l’exécution  de tout acte juridique pris, voire les décisions, par la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements. Ainsi, argue l’avocate, aux termes du paragraphe 5 de l’article précité, toute décision prise par cet organe doit être écrite et signée  par le président de la Conférence et publiée au Journal officiel de la Cédéao  par les soins  du président de la Commission ». Le paragraphe 6 du même article précise que la décision devient exécutoire  de plein droit 60 jours après la date de publication  de la décision au Journal officiel de la communauté.
Or en l’espèce, contre-attaque Me Mariam Diawara, les décisions litigieuses du 26 Avril 2012 qui n’ont fait que l’objet d’un simple communiqué final, n’ont satisfait à aucune de ces exigences légales pour être valablement exécutoires.
« Au mépris de ces dispositions du statut de la Cédéao,  les décisions litigieuses ont été mises en œuvre  et des  communiqués (du 3 mai et du 7 juin) produits attestent du soutien  de la Conférence à la transition et à ses organes », regrette l’avocate du parti Sadi.
Le verdict attendu dans cette affaire sera donc historique, quand on sait que c’est la première dans l’histoire de la Cédéao qu’un parti attaque devant sa juridiction une décision de ses chefs d’Etat. Affaire à suivre…
Issa Fakaba Sissoko

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13 COMMENTAIRES

  1. OUMAR MARIKO VRAIMENT TU NOUS A MERDE AVEC TON HISTOIRE DE PLAINTE CONTRE CEDEAO VA DÉPOSE D’ ABORD TA LETTRE DE DÉMISSION A L’ ASSEMBLE NATIONALE AU LIEU DE CONTENEUR A PRENDRE CET ARGENT ET VOYAGE AVEC TA COPINE SOIT DISANT AVOCATE. ON SA FOUS QUEL PEUPLE MALIENNES VOUS AGISSANTS AU NOM DE VOUS MÊME.

  2. bravo mariko bon courages pour le reste nous somme diere vous alon de l’avan j demande à mon capitaime sanogo de commence la guerre avan l’arive de comunaute internationnal ou la cedeao de merde mon capitene si tu tu veux sove l’honeur du peuple malien il fo fo requiperre gao est tombctou avan l’arive de solda de la cedeao

  3. Oumar Mariko je ne te connais pas mais tes interventions font de toi un homme qui parle pour ne rien dire. de quel droit parlez-vous ? le peuple Malien a choisi un President et un vice President pour le representer partant de la ces deux responsables parlent au nom des Maliens. le mali est divise c’est la ou tes camarades et toi trouvez votre compte non non et non. une intervention pour liberer le nord. je te conseillerai de former une armee pour barrer la route aux soldats de le CEDEAO si tu es garcon. cesses tes blaa blaa

  4. Il faut dire que le droit caumunautaire est un cours dont merite Oumar Marco.
    « immixtion illégale de la Cédéao dans la crise malienne ».?
    Tout sauf cela, mais enfin avec quoi d’autre cherchent la verité? avec le coeur? les…? Le Mali fait partie de la cedeao, sans contrainte et il est parmis les membres fondateurs!
    La Cedeao est un regroupement régional créé en 1975. Sa mission est de promouvoir l’intégration économique dans « tous les domaines de l’activité économique, notamment l’industrie, les transports, les télécommunications, l’énergie, l’agriculture, les ressources naturelles, le commerce, les questions monétaires et financières, les questions sociales et culturelles … »
    On veux aller de l’avant alors laissez les ambitieux travailler, on est pauvre et très inteligents malheuresment d’autre ne comprennent rien du droit communautaire….
    ❗ ❗ ❗ 😥 😥 😥 ❓ ❓ ❓
    Mais bon bon vent à la CEDEAO..

  5. Mariko est juste un clown.

    Pourquoi emarge t-il jusqu’a present a l’AN?

    N y’a t- il pas qlq’un pour deposer une plainte contre lui ds ce sens? :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  6. Vous faites des missions au nord sans rendre compte à l’opinion nationale et votre retour d’Abuja est soldé par une conférence de presse. Le parti SADI est vraiment sadique.

  7. Oumar Mariko a propos du procès Sadi contre Cedeao : « Nous avons grand espoir que le droit sera dit au nom du peuple malien »
    EXCELENT DOCTEUR MARIKO OUMAR IL FAUT PLUTÔT DIRE AU NOM DES PEUPLES DE LA CEDEAO.

  8. Moi de mon côté je dis mille bravo à Sanogo et ses camarades pour nous avoir débarrassé de la clique d’ATT mais le reste du travail est à parachever par l’équipe de Check Modibo Diarra. Les démocrates de l’adema et leurs alliés ont été pire que la dictature de Moussa Traore qui au moins n’à pas.perdu une partie du pays. C’est en démocratie qu’ on a vu au Mali.des fonctionnaires milliardaires qui ont tous des maisons aux États unis et en France. Une bande de voleurs qui ont pillé le mali et qui demande une.réconciliation comme si de rien n’était . Le coup d ‘État est un mal pour un bien sinon on serait parti pour 10.ans de continuité de la.même politique de corruption du pouvoir Adema – ATT et leurs alliés.

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