Pr Tiemoko Sangaré à Bafoulabé : « La réconciliation s’impose aux Maliens »

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Pr. Tiemoko Sangaré, président Adema-Pasj (photo archives)

Pour cette première sortie dans la première région de notre pays, le Président du parti de l’Abeille, Pr Tiémoko Sangaré, a indiqué que la réconciliation entre les Maliens est une urgence nationale, après la phase de la crise politico-militaire de 2012, appelant le gouvernement à en faire sa priorité. Mais, une réconciliation qui, selon lui, doit se faire avec tous les fils et filles du Mali.

Le Pr Tiémoko Sangaré, président de l’Adema/Pasj, est en tournée à Kayes. Le samedi 7 mai, il était à la rencontre des militants de son parti, à Bafoulabé, première étape d’un périple qui le conduira, si on s’en tient au calendrier élaboré, à Kayes et Yélimané. D’entrée, le natif de Bougouni a planté le décor. « Au-delà des échanges, il est question au cours de cette rencontre de savoir si le parti se porte bien dans cette localité.          L’Adema/Pasj est, selon lui, dans une dynamique qui va le porter jusqu’à la colline du pouvoir, au Palais de la présidence de la République. L’espérance est en marche. Le Mali est en marche. L’Adema/Pasj est porteur de l’espérance. Nous avons beaucoup souffert après le coup d’Etat du 22 mars. Mais l’heure est venue de croire à nous même», a lancé Sangaré. Pour lui, l’Adema/Pasj est redevenu fréquentable puisque ceux qui haïssaient ce parti cherchent à avoir des audiences avec elle. Le Pr Tiémoko Sangaré a appelé à la mobilisation de ses militants pour affronter les échéances à venir. Il n’y a pas de raison, à en croire le patron du parti de l’abeille, que les Maliens soient malheureux, quand on sait que «le Mali est riche de sa diversité, de ses ressources naturelles». Si le pays est pauvre c’est, selon lui, parce que les Maliens sont divisés. «Nous sommes condamnés à nous réconcilier pour faire la paix. Sans cela, nous ne serons jamais une Nation», a-t-il indiqué. La réconciliation, pour lui, doit être une exigence. C’est elle qui nous permet d’avancer. Tout en s’inscrivant dans le processus de la réconciliation, le patron du Parti africain pour la solidarité et la justice a présenté sa recette magique. «Nous avons inscrit la question du règlement pacifique de la gestion de la crise au centre de nos actions. Pour régler ce problème, il faut que tous les Maliens parlent le même langage et regardent dans le même rétroviseur du véhicule. Nous sommes condamnés à vivre ensemble, donc nous devons avoir le courage et la sagesse de s’asseoir autour d’une table, et se parler dans la franchise», a-t-il estimé.                                                                                                                           Paul N’GUESSAN

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