Primaires de l’ADEMA-PASJ pour la présidentielle 2013 : Les consignes des présidents Alpha et Dioncounda fortement désirées

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Plus que vingt quatre heures pour connaitre le porte-étendard de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ). Le suspense est grand. Les regards sont tournés vers Koulouba et Titibougou pour aider la Ruche à garder ses chances lors de la prochaine élection présidentielle

Alpha Oumar Konaré et Dioncounda Traoré
Alpha Oumar Konaré et Dioncounda Traoré

 L‘ultime round des conciliabules et pourparlers pour le choix du candidat de l’ADEMA-PASJ à l’élection présidentielle de juillet prochain se joue dans les prochaines vingt quatre heures.

Le Comité exécutif (CE) du parti et la commission de bons offices, présidée par Oumarou Ag Ibrahim Haïdara, doivent se réunir demain au siège du parti à compter de dix sept heures pour enfin se prononcer clairement sur le nom de l’oiseau rare devant défendre les couleurs de la Ruche à la prochaine élection présidentielle. Mais d’ores et déjà, il nous revient que les ” camarades présidents ” Alpha Oumar Konaré et Dioncounda Traoré, doivent donner des ” consignes claires ” au plus tard aujourd’hui quant au choix à faire.

Selon plusieurs sources, la commission avait annoncé qu’elle allait consulter ces deux hauts responsables du parti. Mais à aucun moment, les membres de la commission n’ont signalé s’ils ont pu les rencontrer ou pas et quelles ont été leurs orientations éventuelles. Le fait qu’aucun prétendant parmi les dix neuf au départ n’a démissionné, la tâche ne semble pas facile à Oumarou Ag Ibrahim Haïdara, Adama Samassékou, Mme Konté Fatoumata Doumbia et autres Lazare Tembely. Malgré le délai supplémentaire d’une semaine qui leur a été accordé pour transmettre la ” proposition du choix consensuel” au comité exécutif, la commission est aujourd’hui dos au mur.

Selon nos sources, la majorité de ses membres viennent d’appeler tout le groupe à jeter son dévolu sur les deux présidents de la République issus des rangs du parti : Alpha Oumar Konaré et Dioncounda Traoré. Une délégation des commissaires de bons offices devrait être reçue hier dans la soirée par le président Alpha Oumar Konaré dans sa résidence de Titibougou, après avoir eu un entretien avec le Pr Dioncounda Traoré. Les orientations que ces deux leaders du parti donneront, ajoutées aux échanges qu’ils ont eus dans l’après-midi du dimanche avec les candidats eux-mêmes doivent les aider à rédiger le rapport final à soumettre au CE demain.

La question se pose aujourd’hui de savoir en faveur de qui Alpha et Dioncounda vont se prononcer parmi le carré d’as qui s’est dégagé du tri opéré à partir des 21 critères. Me Kassoum Tapo, Ousmane Sy, Dramanes Dembélé et Ibrahima N’Diaye ont alors leur sort de présidentiable entre les mains des présidents Alpha Oumar Konaré et Dioncounda Traoré. Comme quoi pour lorgner vers le palais de Koulouba, il faut que les dieux de la colline du pouvoir ou ses anciens ou actuels occupants donnent leur onction !

Bruno D SEGBEDJI

Commentaires via Facebook :

35 COMMENTAIRES

  1. Alpha ..il faut nous ramener ce que tu as vole et ta femme aussi….des enseignants multi-milliardaires….comment un enseignant peut etre milliardaire au Mali sans etre commercant???????? Devenez president…et sa femme qui n/a jamais travaille pendant les 10 ans de AOK est elle aussi milliardaire….OOOHHH le Mali 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  2. Mais que ce qu on voit en ce ousmane sy pour penser qu il peut etre le president du Mali. Maintenant je crois fermement que modibo sidibe sera le prochain president de notre pays. tapo, sy, ndaye, dembele? pour un mali en retard? je pense que non.

  3. Vraimment Dfa communication est déterminé hein, ousmane sy et soumaila candidat tout benef pour eux, vous n’allez rien avoir, oussou ne passera pas, et sa sois disante désapprobation du choix d’att en 2007 ne lui a pas valu d’exclusion parceque il n’a pas été au bout de sa logique, un lâche.

  4. Les prochaines élections Présidentielles: un avis de tempête.
    Le bras de fer que vont se livrer ces deux postulants pour les (primaires) présidentielles sera une rude bataille.

  5. Le vraie probleme du mali c,est ALFA le traitre.je me pose souvent la question si c,rst le fils meme de DOUKOUKOLO KONARE mais le ridicule ne tue pas sinon ce mr devrait se succide

  6. Adema un parti de requins et de rapaces comme les autres oui ❗ , quel parti pourri. Du renouveau, nous avons besoin.

  7. Après le Prof Dioncounda Traoré, le Dr. Ousmane Sy est le meilleur candidat de l’ADEMA aujourd’hui.
    l’homme est riche d’un parcours extraordinaire du point de vue politique que technique pour le développement.
    Depuis les années 1985, l’homme a parcouru des milliers de kilomètres de pistes rurales et passer des centaines de nuits dans les cases de nos villages de Sikasso et autres, il servait à la recherche agronomique à Sikasso. Les cris et les angoisses des populations, Ousmane Sy les comprends, les a vécu. Les problèmes du monde rural, du Mali, il n’a pas besoin d’une batterie de conseillers, il les connait lui même avec doigtée, la prise de décision lui est alors facile.
    Sur le plan politique, depuis la période de la clandestinité il n’a baissé le bras pour le combat pour la démocratie et le développement du Mali. Dans le parti , il a un parcours sans faute et s’est battu avec énergie à tous les rendez-vous du parti.
    En cette période de crise profonde entre les citoyens et ses responsables politiques, il incarne le meilleur portrait robot du candidat de l’ADEMA aux présidentielles de juillet 2013.
    l’homme reste toujours lui même, il est libre d’esprit, il n’agit pas qu’avec les idées reçues. L’homme
    n’est gagné par la boulimie de l’argent.Il a une bonne culture du mérite et de justice sociale. Il est toujours présent sans hypocrisie, ne se dédit pas et s’assume avec responsabilité.Il n’est pas candidat parce qu’il a eu beaucoup d’argent, mais par conviction. Il est partisan et respectueux des institutions justes donc fortes. Voilà l’homme Ousmane Sy que les maliens attendent.
    Ousmane Sy est le père du plus grand chantier de la IIIème République, je veux citer la DÉCENTRALISATION , qui le véritable imaginé et conçu pour la démocratie véritable et le développement du Mali.
    J’ose croire que la sagesse de la commission des sages de l’ADEMA agira avec justesse pour ne choisir Ousmane Sy qui incarne les valeurs essentielles auxquelles les maliens se reconnaissent.

    • Toi là fous nous la paix avec ce vieux soulard qui a bousié tous ces neurones dans l’alcool………………..et fous nous la paix aussi avec les abeilles……………………..

      • jalou jalou jalou c’est bien parceque c’est le reproche que vous pouvez lui faire ah aha ha ah

      • malheureusement ce ne sera pas le cas monsieur aigri jaloux lasstuss tu n’avais qu’a travailler pour avoir son parcours heureusement que ton propos n’engage que toi ou des esprits débiles dans ton genre.
        les chois de ce pays se decide ailleurs et son trou à rat comme tu dis vaut dix milles fois mieux que ta caserne d’ali baba que tu es obligé de cacher pour vivre

      • Je suis desolé Lasstuss, je vais pas te foutre la paix car moi je croix en ce monsieur malgré toutes les balivernes ke tu racontes à son sujet qui sont tous fausses. Quant on parle du pays, c’est du serieux et il fo critiquer les gens sur des bases objectives.
        Donc changeons notre manière de debattre si on veut que les choses avancent dans ce pays.

      • Lasstuss
        Le président du Mali c’est celui la même qu’ils ont refusé de cautionner la candidature, il va rentrer dans le champ de mil = LE grand éléphant de wassala , du Wassoulou et du MALIBA = MODIBO SIDIBE

  8. Prix BAUDOIN
    En décembre 2004, il est récompensé par le prix international Roi Baudouin pour le développement « pour la force de sa vision et le courage de ses idées au sujet de la gouvernance en Afrique, et pour l’originalité de ses actions au Mali où, par un processus participatif de décentralisation et l’organisation d’élections transparentes, il est parvenu à créer un cadre stimulant une meilleure gestion publique et une stabilité renforcée; deux conditions essentielles au développement ».
    Ousmane SY, 16 novembre 2012
    Bonjour à toutes et à tous
    Grand merci de partager la pertinence de mes propos et merci pour les appréciations adressées à mon humble personne. Malgré vos excuses par avance, je me dois de partager publiquement avec vous mes convictions. Je suis un militant habitué à la critique et à l’autocritique.
    Un aîné et ami, Richard Toé que vous connaissez certainement, m’a appris qu’un individu, quelque soit sa vérité, me peut avoir raison sur le groupe. Ce que j’ai retenu de cette sagesse est que la vérité du moment est toujours celle du groupe.
    Ma responsabilité en tant qu’individu est, et restera, de me battre patiemment, de façon déterminée et avec conviction dans le groupe où je suis pour que ma vérité devienne un jour la sienne. Les convictions politiques que je porte ont été forgées dans l’engagement pour mes idées et le respect de la discipline du groupe. Tous ceux qui me connaissent au Mali et ailleurs savent que personnellement, depuis 2002, je n’ai jamais été d’accord avec le choix que mon Parti a fait d’accompagner le régime d’ATT. Je n’ai aussi jamais fait mystère de mon rejet du système ATT depuis 2002. Je l’ai dit et écrit à de nombreuses occasions et de plusieurs façons.
    Je ne suis du genre de ceux qui tapent sur les cadavres parce qu’ils n’ont pas la possibilité de se défendre. Dans mon désaccord avec la ligne majoritaire de mon Parti, j’avais deux possibilités d’action. Claquer la porte pour d’autres horizons, comme certains l’ont fait, où rester et continuer à me battre avec conviction et engagement pour le triomphe de mes idées. J’ai choisi la 2ème posture vaille que vaille parce que d’une part, pour moi, le Parti Adema-PASJ, quelque soient les difficultés et les vicissitudes du moment, est un héritage (patrimoine) politique que je me dois d’assumer dans l’honneur et la dignité, d’autre part, je suis de ceux qui ne vivent pas de politique, donc capable à chaque occasion de préserver sa marge de liberté de pensée et de parole.
    Donc pour finir sur ce chapitre, quelque soient les haut et les bas de mon Parti, j’y resterais et je continuerais à me battre tant que j’ai la santé à l’intérieur ( à différentes positions) pour mes convictions. Dans mon éducation de Torodo, on ne jette pas un héritage, on se bat pour l’améliorer et le préserver et jusqu’au bout.
    Deuxièmement, les reproches que je fais aujourd’hui au Premier Ministre, que j’ai croisé une fois dans un vol mais que je ne connais pas avant qu’il ne soit au Gouvernement, vaudraient pour n’importe quel Premier Ministre s’il arrive que je ne soit pas d’accord avec ce qu’il dit ou ce qu’il fait. Je n’ai rien contre la personne de CMD, que je respecte. Mais je me sens pleinement concerné par tout ce qui concerne mon pays. Un Premier Ministre de mon Parti ferait ce qu’il fait aujourd’hui, je vous assure que je dirais ce que je dis avec autant de force et de conviction. Pour votre information, je n’ai pas hésité, avec d’autres camarades, à le faire en 1994 (Manifeste pour la Patrie) au temps du Président Konaré qui est mon camarade.
    J’ai réédité en 2006 avec beaucoup d’autres camarades de l’ADJ qui à l’époque dénonçaient ce qui semble être une découverte aujourd’hui pour beaucoup de gens comme vous. Si à l’époque cette initiative avait été largement soutenu, nous aurions peut être éviter à notre pays la situation qu’il connaît aujourd’hui.
    Etre bon citoyen, c’est aussi accepter de s’engager pour la construction du collectif malgré les vicissitudes et les critiques justes ou injustes. Tous ceux qui s’engagent ont un bilan qui, par définition, a du positif (il faut en être fier) et du négatif qu’il faut assumer et chercher à corriger. En tant que citoyen de ce pays, je livre mon opinion sur la façon dont le Premier Ministre conduit une mission publique qui me concerne. C’est ce qui est important dans la mesure où mes idées peuvent aller à la rencontre des idées d’autres maliennes et maliens pour sortir notre pays de cette crise.
    Une opinion reste une opinion même si elle sort de la bouche d’un fou ou d’un voleur. C’est la raison pour laquelle nous avions choisi en 1989 de mettre en devise, au moment de la création du journal « Les Echos », la sagesse disant : « Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, mais je ne battrais pour que tu le dises ». Si ce que je dis aujourd’hui sur la gestion de CMD est juste et pertinent, c’est ce qui m’importe. Le reste est détail en ce qui me concerne. Heureusement que vous trouvez que c’est pertinent, c’est une bonne base pour que nous avancions ensemble pour un Mali uni et fort.
    Enfin en qui concerne le bilan de l’engagement politique et de la gestion de ma génération, je vous surprendre en vous disant que j’en suis personnellement fière. Notre combat politique a été pour un Mali pluriel et libre. Ceci, malgré la dure crise du moment, est un acquis qu’il s’agit de préserver et de consolider.
    Quant à la qualité de la démocratie, elle ne se décrète pas mais se construira, comme partout dans le monde par des avancées et de reculs, avec tous les maliens. Engageons nous tous pour améliorer les avancées et éviter les mauvais comportements et les grands reculs. Les mauvais dirigeants ne sont pas une génération spontanée. Ils sont aussi le choix de la majorité des maliens.
    Pour ce qui est la transition des générations, elle me parait une évidence et elle est en cours pour tous ceux qui savent observer et lire les mutations politiques. Mais seulement je voudrais attirer votre attention sur 2 choses. La carrière politique, comme la carrière professionnelle se construisent par l’escalier, c’est à dire par étape. De mon expérience, tout ceux qui prennent l’ascenseur pour monter, descendront par l’ascenseur. Malheureusement beaucoup de jeunes ne veulent prendre que l’ascenseur. Ensuite, j’espère vivement que le tri de la nouvelle génération des leaders politiques se fera sur la base des valeurs éthiques et morales qu’ils portent et non sur le volume de leur portefeuille, l’ampleur de leur capacité à être des courtisans et porteurs de mallettes ou leur capacité momentanée à rendre des services à leur clan et famille. C’est sur ce chapitre qu’il faut forcement une évolution et pas seulement sur l’âge.
    Que le combat juste pour le Mali continue dans la grandeur et la dignité.
    Portez vous bien
    Ousmane SY

    • Ousmane Sy (si c’est bien toi) tu dois comprendre que ton temps est revolu, tu as joué et tu as perdu, alors aie l’obligeance de te taire et de rester dans ton trou à rat jusqu’à ce que l’ange de la mort te fauche…………prière de passer le même message à tous tes compagnons de l’adema…………

      • malheureusement ce ne sera pas le cas monsieur aigri jaloux lasstuss tu n’avais qu’a travailler pour avoir son parcours heureusement que ton propos n’engage que toi ou des esprits débiles dans ton genre.
        les chois de ce pays se decide ailleurs et son trou à rat comme tu dis vaut dix milles fois mieux que ta caserne d’ali baba que tu es obligé de cacher pour vivre

        • ADEMA / URD = PARTI DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE AYANT EMMENÉ LE BATEAU MALI AU NAUFRAGE

          MES PENSÉES VONT AUX VICTIMES DE LEUR GESTION :

          FAMILLES ANCIENNEMENT BÉNÉFICIAIRES DU FONDS MONDIAL STOPPE A CAUSE DE LA CORRUPTION (AFFAIRE FONDS MONDIAL)

          FAMILLES SPOLIÉES DE LEURS BIENS FONCIERS AUSSI BIEN EN VILLE QUE DANS LES CAMPAGNES

          FAMILLES DES ILLUSTRES SOLDATS TOMBES AU FRONT SANS MUNITIONS
          (CAPITAINE SEKOU TRAORE ET CAMARADES NOUS NE VOUS OUBLIERONS JAMAIS)

          VIVE LE CHANGEMENT
          VIVE L’HOMME AU DESSUS DE TOUT SOUPÇON
          VIVE SOUMANA SAKO
          VIVE UN MALI POUR TOUS DES CHANCES ÉGALES POUR CHACUN

  9. UNE INTERVIEW DE OUSMANE SY EN 2006 DANS LE JOURNAL LE CHALLENGER
    Si le CE Adema continue de soutenir le président ATT sans donner la liberté à ses militants de s’exprimer, quelle sera votre position ?

    Très sincèrement, ma position est connue à l’intérieur et à l’extérieur de l’Adema. La première fois que j’ai entendu parler de ça, je l’ai combattu. Quand la discussion interne au sein du parti s’est passée, ma section est l’une des sections de Bamako qui n’était pas d’accord. La conférence nationale en a discuté. Mais, je tiens à préciser, pour lever une équivoque, que la Conférence nationale n’a pas décidé de soutenir la candidature d’ATT.
    Je vous recommande d’aller regarder les résolutions de la Conférence nationale. La Conférence nationale a recommandé au Comité exécutif de voir les conditions de transformation du soutien politique en soutien électoral. Et d’aller voir comment créer les conditions pour que cela soit possible. Pour que cela soit possible, aujourd’hui, il faut réviser les textes du parti. ATT n’est pas militant de l’Adema. Il s’en défend d’ailleurs. Il n’a jamais dit qu’il est militant de l’Adema. Donc, nos textes ont prévu une modalité. Il faut que ça soit exigé pour qu’on aille chercher des candidats dehors. Je n’ai pas caché cette position. A l’intérieur du parti, je l’ai défendue.
    Aujourd’hui, je pense que créer une situation comme ça compromet la crédibilité de la démocratie. C’est pourquoi je me donne la liberté de défendre cette position, hors même du parti. Je ne pense pas que c’est un parti simplement qui est en cause, mais c’est la démocratie même qui est en cause. En réalité, ce que l’on voit, c’est l’image de l’homme politique. Je suis en train de boucler une étude que j’ai faite avec des consultants indépendants sur les partis politiques. On va d’ailleurs organiser un atelier là-dessus.
    Ce qui sort de tout ça est que l’homme politique est présenté comme le plus machiavélique de notre société. L’image de l’homme politique, c’est le menteur, le voleur, le brigand. Non, le mensonge, ce n’est pas la politique qui, au contraire, est l’une des nobles activités du monde. Non, ce n’est pas ce que nous avons appris. Quand je vois la politique devenir une histoire d’argent, je dis :’’ non ! Je vais me démarquer de ça’’. Voilà pourquoi je suis contre cet engouement. Je ne sais pas pourquoi.
    C’est lié à moi. C’est une remarque, quand bien même je n’ai pas des rancoeurs particulières contre ATT. Mon problème est qu’aujourd’hui les partis politiques deviennent simplement des marchepieds pour accéder au pouvoir sans que l’on dise aux Maliens ce que l’on veut faire. C’est pourquoi dans notre parti, je me bats pour un projet. Vous voyez, on est à cinq mois des élections, est-ce que vous entendez parler d’un projet ? Est-ce que vous entendez les partis dire :’’Réfléchissons autour d’un projet que nous allons proposer aux Maliens’’. Est-ce que le débat politique est une confrontation sur l’avenir du Mali ? Et, après, quand on a un taux de participation de 8 à 10%, on s’étonne. On dit que les gens votent de moins en moins. Ah, je dis que les gens ont de plus en plus de raisons de ne pas aller voter.
    Donc, c’est à peu près ce que Tiéman Coulibaly disait l’autre jour ? Que les hommes politiques suivent ATT comme un bus ?

    J’ai bien aimé son image de Sotrama dans lequel tout le monde s’engouffre. Bien que ATT, lui, sait où il va. Mais les autres le savent-ils ? Malgré tout, il gère notre avenir. J’espère qu’ATT sait où il va.
    Avec votre prise de position en plus d’autres cadres de l’Adema, est-ce que le scénario de 2002 n’est pas prévisible ?
    En fait, l’Adema n’est pas sorti de sa crise. Je suis convaincu de ça. La crise de l’Adema est très profonde. Il faut que l’on fasse l’histoire de ce parti. L’Adema est sorti de la lutte pour la démocratie. D’abord, il y a un noyau de partis clandestins auquel est venu se greffer des démocrates venus de tous les bords, de l’extrême gauche à l’extrême droite, même les plus libéraux. Un an après sa création, ce parti a eu entre les mains le pouvoir d’Etat. Rappelons le contexte, un pouvoir d’Etat complètement cassé. Je me souviens quand Alpha a été investi en 1992, les observateurs les plus avisés disaient :’’On lui donne trois mois’’, les plus optimistes disaient six mois, parce que l’Etat était par terre. Dans cette situation, le parti a été oublié quelque part, nous avons mis toutes nos capacités sur le pouvoir d’Etat. Bien qu’à l’époque certains camarades l’ont dénoncé. Le parti a été laissé entre des mains et puis comme dit un de mes amis, dans cette formule en bambara ‘’ Ni bafara, a bè gnaman tiè’’.
    Le parti est entré dans une logique d’accaparer tout. C’est comme ça qu’on est sorti de notre logique de parti. Je me souviens, il y a eu des débats pour identifier les candidats pour les législatives. Les gens disaient ‘’on va prendre celui-ci parce qu’il est capable de nous faire gagner’’. A l’époque, on a beaucoup discuté. On cherche quelqu’un qui est capable de faire défendre le parti mais si on prend quelqu’un qui est capable de nous faire gagner, dès qu’il gagne, c’est lui qui a fait gagner le parti et non pas le parti qui l’a fait gagné. Voilà, les dérives dans lesquelles nous sommes entrés. C’est comme ça que nous avons reconduit dans nos rangs des anciens udpmistes et des anciens ‘’machins’’. Et l’Adema, petit à petit ‘’A kèra donbagala filiyè’’. Voilà la crise profonde de l’Adema.
    Lorsqu’on est sorti de 2002, au lieu qu’on prenne le temps de réfléchir pour nous réparer, pour nous reconstruire, pour nous faire le point, on a recommencé dans la lancée. On n’a pas eu le courage d’aller dans l’opposition. On dit : ‘’Amadou, il est d’accord avec nous. Il faut aller avec lui !’’ On n’a jamais voulu faire face au problème réel de l’Adema. Ça m’étonne que tout ce que l’on a connu en 2002, les indisciplinés et les ‘’machins’’ puisse reprendre, parce qu’on n’a pas attaqué le problème au fond. Je me dis que, quand on sortira des élections 2007 et que tous les espoirs vont être déçus, peut être qu’en ce moment on aura suffisamment le temps à se pencher sur la reconstruction de l’appareil du parti. C’est à ça que je rêve aujourd’hui.
    Pour moi, 2007 n’est pas un enjeu. Au sortir de 2007, essayons de voir comment refonder nos projets. Amener la politique autour des projets. Refondons nos unions autour d’un projet et non autour d’un homme. Quelque chose a tué l’Adema et les autres partis qui fondent tout autour d’un homme. Je suis contre cette idée. C’est pourquoi, j’évite toujours d’entrer dans des débats de personne. La politique pour moi, c’est une confrontation d’idées, une confrontation de projets. Je pense aujourd’hui que la seule façon de sauver l’Adema est peut-être qu’on réfléchisse comme en 1992 où on a écrit notre ambition pour le Mali. A la sortie de 2007, il faut qu’on cherche à reconquérir la confiance des Maliens et surtout des militants de l’Adema qui ont besoin d’être remobilisés, de croire aux hommes politiques.
    Ousmane SY est-il un homme qui gène aujourd’hui ?

    C’est possible que je gène. Mais je ne fais pas ça pour gêner. Je pense que dans un pays démocratique à dimension comme le Mali, l’expression d’une idée ne doit pas gêner. Je pense que c’est même salutaire. On est représenté dans les organisations internationales. Mon travail fait que je voyage beaucoup en dehors du Mali. Et le Mali a une réputation qui exige que nous puissions avoir la capacité de gérer nos situations. Moi je pense que dans un pays où tout le monde est d’accord, c’est la pire des choses qui peut arriver. C’est l’une des raisons qui m’a fait signer le Manifeste pour dénoncer ce consensus.
    Je suis un signataire du Manifeste, mais je ne suis pas un militant de l’Adj. J’ai signé le manifeste parce que je suis un démocrate et je crois en ce qui se trouve dedans.
    Dans un pays où il n’y a pas de confrontation d’idées, où il n’y a pas de débats d’idées, il y a régression. Je ne parle pas de la confrontation de personnes, mais c’est la confrontation d’idées qui fait avancer un pays.
    Dr Ousmane SY pourrait gêner qui à votre avis ?

    Je peux gêner beaucoup de gens. Ousmane Sy est un homme libre, un indépendant. Nous sommes dans un pays où l’on n’aime pas les hommes libres car il faut un ‘’Jatigui’’ pour tout le monde. Moi, je fais partie de ces gens qui n’ont pas de ‘’Jatigui’’. Ça gène ? Je suis fier aujourd’hui que les Maliens me respectent. Après 10 ans de gestion, je reconnais vraiment que les Maliens me respectent. Ce qui veut dire que je ne gène pas la majorité des Maliens, sinon j’aurais dû me retrouver en exil. Je n’ai jamais accusé quelqu’un. Je ne fais que donner mon point de vue.
    Même au sein de l’Adema ?

    Peut-être dans l’Adema, je gène des gens. Mais je ne dramatise pas cela. J’estime que quand je donne un point de vue divergent, ça gène des gens. Quand j’ai signé le Manifeste, on m’a dit :’’Pourquoi tu ne portes pas le débat dans ton parti, au lieu de le mener ailleurs ?’’
    Je vais vous faire une anecdote : quand je suis arrivé à la tête du département de l’Administration territoriale en 2000, un de vos confrères m’avait interpellé pour me dire ‘’Ah, M. Sy, vous êtes membre fondateur de l’Adema et on vous a mis-là pour faire gagner l’Adema’’. J’ai répondu que je suis un militant de l’Adema mais, pour moi, ‘’l’Adema est un instrument dont la finalité est la démocratie. Donc, je ne ferais rien contre la démocratie avec ou sans l’Adema, parce que mon rôle ici est d’organiser les élections. Ceux qui sont chargés de faire gagner le parti sont au siège’’. A l’époque ça m’a coûté quelques récriminations au niveau de mon parti, car lors d’une réunion, on m’a interpellé sur le sujet et je me suis bien défendu.
    Ousmane Sy, l’homme qui a piloté le processus électoral en 2002 au terme duquel ATT est revenu aux affaires, trouve-t-il à redire sur la gouvernance actuelle ?

    Je pense que l’alternance est une bonne chose. C’est dommage que mon parti ait perdu. Une alternance est saine pour la démocratie. Je pense que, globalement et malgré tout ce que l’on dit, les élections se sont bien passées surtout les conditions dans lesquelles elles ont été organisées. En quoi, on juge une élection crédible ?
    C’est quand le perdant félicite le gagnant. Les gens ont oublié ça. En 2002, Soumaila Cissé, qui était le challenger d’ATT, a félicité ATT avant la proclamation officielle des résultats. C’est des petites choses qui font la grandeur de la démocratie. Celui qui perd reconnaît qu’il a perdu. Quelles que soient les raisons et il félicite le gagnant. Et cela s’est passé en 2002. Je pense que certaines choses ont marché.
    Je ne suis pas contre l’alternative que cela a produite. Si j’ai un reproche à faire, c’est que mon parti n’a pas pu gérer l’après élection. C’est ma seule frustration. Aujourd’hui, j’aurais été fier, homme de gauche, démocrate africain qu’on soit dans notre rôle au sein de l’opposition pour réfléchir à une alternative. Cela ne veut pas dire que je suis contre ATT. Dans un pays où il n’y a pas d’alternative politique, la seule alternative sera le mécontentement parce que dans n’importe quel pays, qu’on le dise directement ou indirectement, il y a des gens qui ne sont pas d’accord. Ceux qui ne sont pas d’accord ou ils ont des moyens de le dire ou d’aller dans un projet qu’ils ont fait, ou ils le font dire dans les tous cas violemment. C’est pourquoi je dis que notre sens politique devrait nous conduire dans l’opposition comme le PS au Sénégal qui a géré pendant 40 ans.
    Même, tout récemment, quand Wade les a appelés, ils ont refusé. Voilà ce qui est attendu aujourd’hui de nous, démocrates africains. Qu’on joue les règles du jeu. Qu’on assume. La démocratie est aussi un jeu de gagnant-perdant. S’il n’y a pas de perdant dans une démocratie, ce n’est plus une démocratie. N’est- ce pas qu’on aurait dû assumer notre rôle de perdant ? Quelles que soient les raisons, on aurait assumé notre rôle et on serait sorti grandi. Je suis sûr que le peuple malien allait avoir beaucoup de respect pour les hommes politiques. L’Adema sera grandi aujourd’hui aux yeux des Maliens.
    Si ATT n’était pas candidat en 2007 ?

    Je ne sais pas comment les gens vont faire. Si ATT tombe en panne aujourd’hui, on est tous foutus. Les gens sont en panne d’alternative.
    Et pourtant, Il ne s’est pas encore déclaré ?

    J’espère qu’il va être candidat. J’espère bien aussi qu’il va y avoir plusieurs candidats. Aujourd’hui, il y a ATT, IBK. Aucun d’eux n’a dit qu’il est candidat. Depuis quelques jours, on parle de Boubèye. Aucun d’eux n’a ouvertement dit qu’il est candidat. Mais ce sont des candidats potentiels. J’espère qu’il va avoir un autre. Je souhaite qu’on va éviter ce que moi j’ai connu en 2002, c’est-à-dire 24 candidats. J’espère qu’on va avoir 4 à 5 candidats pour une pluralité de choix. C’est la démocratie. On n’a pas besoin d’un candidat unique. Il ne faut pas qu’on descende dans le parti unique.
    Parmi ces candidats potentiels, quel est votre choix ?

    Non, je n’ai pas fait mon choix. Comme je n’ai pas vu leur projet. Quand j’aurais leur projet, si je sens qu’un projet doit être soutenu. C’est en ce moment que je vais faire mon choix.
    Ancien ministre, aujourd’hui homme indépendant, qu’est-ce qu’Ousmane Sy pense de la gestion actuelle du pouvoir ?
    J’ai participé à la gestion du pouvoir. J’ai accompagné Alpha pendant dix ans. Donc je ne suis pas du genre à vilipender un homme d’Etat, à considérer que tout le malheur est causé par lui. Ceci dit, je pense qu’on aurait pu mieux gérer la situation politique. Sincèrement aujourd’hui, je ne parle même pas du bilan de ATT. Ce qui m’inquiète beaucoup, c’est la situation dans laquelle on est en train de mettre la politique. Je pense qu’on aurait pu éviter la clochardisation de la politique. Aujourd’hui, la politique est clochardisée. Cela ne permet pas de construire une démocratie. Si j’ai un reproche à faire à la gestion publique actuelle, c’est ça. La démocratie ne se décrète pas, elle se construit sur un processus où chacun vient avec sa pierre. Affaiblir les partis, décrédibiliser les hommes politiques, je pense que ça n’aide pas. C’est vraiment une conviction personnelle. C’est ce que je déplore aujourd’hui quand je regarde la scène politique. Ce n’est pas même la responsabilité première du président qui a dit qu’il n’a appelé personne et que la porte est grandement ouverte. Il l’a dit publiquement. Je crois que c’est peut être la responsabilité de l’homme politique.
    M Ousmane Sy, peut-on savoir votre point de vue sur la pauvreté et la corruption au Mali ?

    D’abord la pauvreté. Le slogan de la pauvreté est en train de cacher quelque chose de très grave dans notre pays. Ce qui est dangereux dans notre pays, c’e sont les inégalités. Il y a une minorité qui s’enrichit et une majorité qui s’appauvrit. Derrière le slogan du concept de lutte contre la pauvreté, se cachent les inégalités. Ça c’est très dangereux.
    A l’échelle africaine même au-delà du Mali, nous africains, nous empochons derrière la communauté internationale sur le concept de la pauvreté. C’est un signe de manque d’ambition pour notre continent. La lutte contre la pauvreté n’est pas un projet. Le projet, c’est le développement, c’est l’ambition de se développer. La lutte contre la pauvreté, c’est la vision d’un autre. Je pense que c’est la première grande faillite de notre système politique. Notre regard sur nous-mêmes et le regard des autres sur nous. Aujourd’hui, à la place d’une stratégie de lutte contre la pauvreté, on aurait pu mettre en place une stratégie pour la croissance et le développement.
    Quant à la corruption, si l’on est honnête, le slogan de lutte contre la corruption doit être réfléchi. Quand on regarde notre société, je ne suis pas sûr qu’elle soit contre ce que l’on appelle communément corruption, c’est-à-dire puiser dans les caisses de l’Etat, tel qu’on est en train de condamner publiquement. Les régimes politiques qui se sont succédé depuis l’indépendance, ont tous parlé de la lutte contre la corruption. Ma première opération de lutte contre la corruption a commencé en 1967. J’étais à l’époque au lycée. C’était l’opération taxi. Les fonctionnaires qui gagnaient leur vie ont acheté des voitures appelées des taxis. Le régime à l’époque a décidé de faire une opération appelée ‘’opération taxi’’.
    Sous la deuxième république, il y a eu des lois condamnant à mort pour le détournement plus de 10 millions. Alpha est venu. Il y a eu beaucoup de choses sur la lutte contre la corruption. ATT est venu voilà bientôt 5 ans, on a créé le Vérificateur général. Mais quand on regarde les choses évoluer, on dirait que de plus en plus la corruption augmente. Cela veut dire qu’il y a un problème.
    Moi, je crois que le problème, il faut le regarder lucidement : ‘’Est-ce que le fait, aujourd’hui, de prendre les biens de l’Etat au profit de sa famille, de son clan, de ses amis, est condamné par les Maliens ? Je ne suis pas sûr. Au contraire, c’est même apprécié. Mais, il n’y a qu’à regarder aujourd’hui ce que la société valorise. Quand tu sors et que tu n’as rien. Les gens disent que tu es un enfant maudit. Par contre, ceux qui ont puisé dans la caisse et qui ont distribué, on les appelle les enfants bénis et que leur pouvoir leur a servi à quelque chose. Mais, regardez ! Vous êtes Maliens. Je suis Malien. Quand tu sors du pouvoir et que tu n’as rien, les gens disent que ce n’est pas possible. Dès que tu sors, tout le monde est persuadé que tu es sorti avec des millions sinon des milliards. Le premier problème de la corruption est que nous avons des conduites sociales qui ne condamnent pas de prendre dans les caisses de l’Etat pour faire vivre sa famille, ses amis. Pour les gens, ils ne sont pas concernés par l’Etat. Par contre cela ne veut pas que dire notre société admet des voleurs. Il y a des choses auxquelles les gens ne touchent pas. C’est l’Etat, tout le monde dit que c’est l’Etat. Et l’Etat n’est censé concerner personne. Donc il nourrit leur famille, leur clan et leurs amis. Parce que c’est là où il y a de l’assurance ‘’ Si tu ne fais pas quelque chose, le jour où tu vas quitter, tu nous retrouvera ici. Parce qu’on n’a pas d’assurance…’’. Donc nous sommes dans un cercle vicieux. Tant que la société sera bienveillante sur la question, tant que le pillage des biens en faveur de sa famille, de son clan n’est pas condamné par la société, on restera comme ça. C’est mon point de vue sur la corruption. C’est une question de fond.
    Entretien réalisé par Djibril SACKO et Chiaka DOUMBIA

  10. je viens de capter un echange telephonique entre MODIBO SIDIBE et ZOUMANA MORY, le douanier clown. Le premier demanda au second;

    MS: Est-il vrai que IBA est bien placé pour le choix du candidat au sein de l’ADEMA?
    ZM: Biensur que non, Mr le PM, il a donné des sous a kelkes journaux pour mettre la pression sur la CBO et pouvoir bien negocier son ralliement au futur vainqueur
    MS: pourtant cela aurait été une très bonne chose pour nous qu’il soit choisi comme candidat, je trouve?
    ZM: Mr le PM, tu sais, les choses sont entrain de changer à l’ADEMA hein. Les gens comme IBA,BOUBEYE, j’en passe ne font plus écrire les pages de ce PArti je pense.
    PM: Qui est ce qui tu vois alors comme candidat? ils n’ont pas voulu de moi, sinon les choses seront très simple.
    ZM: je pense que la personne la mieux placé est Mr OUSMANE SY
    PM: Ousmane SY?
    ZM:Oui, Mr le PM
    PM: Qu’est ce quue tu pense de lui?
    ZM: S’il est retenu comme candidat de l’ADEMA, notre tache sera vraiment très difficile. Car ce monsieur a très peu de choses en sa defaveur. Il n’a rein a voir avec les dix ans passés et sur le plan international, il a vraiment la cote au près de nos partenaire et surtout la France.
    PM: Alors Prions que le choix ne se porte pas sur lui alors.
    ZM: AMEN

  11. Dieu protege notre cher Maliba les deux demonds qui vont choisir (ambe Allabolo endeme) au secourrrrrrrrr pour le Maliba

  12. Iba tu doit laisser la place aux autre je ne comprend pas pourquoi tu insiste toujours connaissant que tu es une merde pour notre Maliba please degage ou sinon devine le reste toi meme 😈

  13. Je vous rappelle qu’il n’est pour l’instant que Candidat à la candidature de L’ADEMA et non encore aux Preseidentielles et je vous peux vous dire que tel que je le connais de par sa bonne rigeur moral et politique il démissionerai ausitot dès qu’il sera investit par l’ADEMA .
    Il faut lire entre les lignes le Lynx ne nous laissez pas endormir par des faux débats crées par ses adversaires qui ont tellement rien d’autresà lui reprocher qu’a la moindre occasion il resorte ce faux débat .

    nous avons dépassés et c’est déja géré on ne craint rien ni personnemais surtout on a un avantage que les autres n’ont pas nous sommes exempt de toutes malversations donc libres de nos pensées choses que certains reverait d’avoir

  14. Tous les adversaire de l’ADEMA sont entrain de prier pour que le choix du Parti se porte sur IBA N’DIAYE.

    • Seuls ceux qui ne font rien, n’entreprennent rien peuvent ne rien se reprocher à part le fait d’être fainéant donc bon-à-rien. Mais dès lors que tu entreprends, fais des choses, nourris des ambitions, tu auras toujours des choses à te reprocher telles que celui de ne jamais pouvoir plaire à tout le monde ou encore de ne pouvoir satisfaire tout le monde ou encore d’avoir connu des lacunes, des insuffisances, des erreurs et mêmes des fois des fautes. DEN BE BI’IN A TA BAKA DE BOLO. FOUKARI DE TA DON.
      Dans le Mali d’aujourd’hui, qui est réellement voleur et qui ne l’est pas? Très souvent ce sont les voleurs qui crient à gorge déployée “au voleur”! Tellement il est facile d’accuser les autres de tous les maux et de tous les péchés tout en ignorant la poutre qui est dans ses prpores yeux. Pouaaahhhh!

  15. OUSMANE SY : Le Whistleblower de la Démocratie au Mali
    L’expression « whistleblower » désigne à l’origine les policiers soufflant (« blow ») dans leurs sifflets (« whistle ») à la fois pour appeler les forces de l’ordre et pour alerter les citoyens d’un danger, qui menace la société.
    Le « whistleblower » est un individu qui signale une mauvaise conduite à une autorité susceptible de mettre fin à cette mauvaise conduite. Cette dernière recouvre les violations de lois et règlements et/ou une menace directe contre l’intérêt général telle qu’une fraude, de la corruption ou une menace pour la santé et/ou la sécurité des hommes.
    Depuis fort longtemps Ousmane Sy, avec d’autres citoyens, tout aussi soucieux de la bonne marche de la jeune démocratie malienne si durement acquise en 1991, ont tiré la sonnette d’alarme pour alerter les citoyens sur certaines menaces et dérives qui menaçaient la démocratie.
    Dès 1992, après l’aboutissement de longues années de lutte dans la clandestinité et puis à visage découvert, il a toujours été là pour alerter que la démocratie est un chantier de longue haleine et qui peut êtredévié de ses idéaux et valeurs par ses propres acteurs.
    C’est pourquoi, avec certains camarades, membres de l’association ils ont critiqué le premier gouvernement de l’Adema à travers un article publié dans le journal Les Échos, alors qu’ils étaient membres de ce parti.

    En 1994, lorsque la situation politique s’est détériorée et que la stabilité du régime était menacée, Ousmane SY, avec d’autres patriotes ardent défenseur de la démocratie avaient publié un premier Manifeste pour la patrie, dans lequel, ils appelaient les Maliens à l’union pour sauver la démocratie.

    En 2006, avec les camarades, il a activement participé à l’élaboration et le lancement du fameux « Manifeste pour la Démocratie ». Cette initiative, fortement décriée à l’époque par certains thuriféraires du régime ATT, dénonçait déjà les dérives qui allaient conduire notre pays à la situation qu’on est entrain de vivre présentement. Ce texte était une alerte sur la dépolitisation de l’appareil d’État et constituait une entreprise de renforcement de la démocratie dans notre pays avec la participation de tous les acteurs politiques et des organisations de la société civile.

    Ousmane Sy, lors de la conférence de lancement a critiqué la dépolitisation de l’appareil d’État prônée par certains. C’est un mythe, jugera-t-il en précisant : “Je crois plutôt au caractère républicain de l’administration d’État”. De tout temps, souligne-t-il, la gestion des affaires de la société s’effectue à travers un système politique.

    Ousmane Sy, se retirant de toute action gouvernementale ces dix (10) dernières années, s’est résolument engagé dans la refondation de la gouvernance au Mali et dans les pays africains et le renforcement de la société civile avec de nombreuses initiatives au niveau de son centre qu’il a créé en 2004. En sa qualité d’Expert Internationale en matière de Gouvernance et de développement locale, il continue à jouer son rôle de « lanceur d’alerte ». Et son engagement à été récompensé par le très prestigieux Prix du Roi Baudoin en 2004-2004.

    Avec sa candidature, à l’investiture au niveau de son parti (ADEMA-PASJ), il apparaît évident qu’il veut aller au delà de son rôle de « sonneur d’alerte » pour être « Un Porteur de changement »

  16. On a tous voté pour Iba N’Diaye et c’est lui le candidat.Il a été déjà choisi,demain reste seulement une formalité au peuple Malien…

    • comme tu dis KIA KIA KIA KIA KIA KIA KIA KIA KIA KIA ce serait une aubaine pour modibo et soumaila car il vont tout simplement achéter IBA et se servir de l’ADEMA pour arriver au pouvoir d’aprés mes infos c’est entre kasoum et Ousmane SY et Moustapha Dicko

  17. Après Dioncounda, pourquoi Ousmane SY est notre meilleur candidat pour la victoire
    (Les 22 raisons)

    1. Il a la légitimité historique, car ayant été là depuis le début de l’association et du Parti ADEMA-PASJ ;

    2. Il a toujours été d’une grande fidélité au Parti malgré son désaccord avec certaines décisions et choix faites au sein du Parti ;

    3. Il a toujours accepté et à assumer toutes les missions du Parti avec dévouement et disponibilité ;

    4. Il a toujours fait preuve d’intégrité et défendu les principes et valeurs du Parti et de la démocratie ;

    5. Il a toujours respecté et appliqué les orientations et décisions du Parti, même celles avec lesquelles il n’était pas d’accord ;

    6. Il a été l’un des rares hommes politique au sein du Parti a désapprouvé ouvertement le choix du Parti a accompagné le régime d’ATT et l’histoire vous a donné raison ;

    7. Il est la personne la mieux indiquée pour garantir la refondation du Parti sur les valeurs et les idéaux qui ont prévalus lors de sa création ;

    8. Il est un homme d’expérience tant sur le plan politique que professionnelle ayant le respect et l’estime des citoyens maliens bien au delà même du Parti ;

    9. Il a été un ministre emblématique de notre Parti (père de la décentralisation au Mali), l’une des plus grandes réussites institutionnelle au Mali et en Afrique ;

    10. Sa valeur et ses compétences en Gouvernance et Décentralisation ont été reconnues sur le plan international (Lauréat du Prestigieux Prix Baudouin en 2004-2005) ;

    11. Il croit en la jeunesse et aux femmes pour l’avenir du Parti et propose un projet pour toute la jeunesse du Mali et les femmes (un nouveau contrat) ;

    12. Il a une vision claire et précise pour sortir la Mali de sa situation actuelle (son ouvrage « Reconstruire l’Afrique, vers une nouvelle gouvernance fondée sur les dynamiques locales») et dispose de tous les atouts pour cela;

    13. Il a un sens très élevé de la responsabilité, du respect du bien public, de la morale et d’éthique ;

    14. Ses prises de positions courageuses et clairvoyantes par rapport à l’orientation stratégique du Parti, suite à la défaite en 2002, font de lui le porte étendard idéal pour notre Parti aux yeux de la majorité des citoyens ;

    15. Il a toujours été un homme de conviction et ardent défenseur des principes démocratiques au sein du Parti et dans le fonctionnement des institutions du pays ;

    16. Il est tout à la fois très moderne (informatisation de son ministère dès 2001, page facebook, blog, internet) et enraciné dans nos traditions et valeurs ancestrales (honneur, respect de la parole, modestie, responsabilité, disponibilité, don de soit..) ;
    17. Il connaît parfaitement le Mali profond et a été en contact avec les réalités locales et les problèmes de développement à la base durant ces 20 dernières années;

    18. Il est de ceux qui pensent que les valeurs morales et éthiques doivent toujours prévaloir dans le choix des responsables et non le volume de leur portefeuille ou des considérations claniques ou familiales ;

    19. Il est le mieux indiquer pour assurer la transition des générations au sein du Parti en donnant la priorité aux jeunes et aux femmes, mais sur la base du mérite et non du clientélisme ;

    20. Il est le candidat le plus en même d’assurer la victoire au Parti et de fédérer autour de sa personne de nombreux alliés en dehors du Parti ;

    21. Il est le candidat le plus consensuel, après Dioncounda pour préserver l’unité et la cohésion du Parti gage de tout succès électoral comme l’histoire du parti nous l’a démontré ;
    22. Il a la confiance de Dioncounda, symbolisée par le choix porté sur personne pour occuper le poste stratégique de Secrétaire Générale de la Présidence de la République

    L’ASSURANCE POUR BATTIR ENSEMBLE NOS FUTURES VICTOIRES

    • Au vu de tout ce que vous avancez Mr sy n’a aucun respect pour sa personne,encore moins pour la Nation malienne.

      Un Ministre de la transition candidat aux presidentielles 2013 ❓ ❓ ❓ 🙄 🙄 🙄

      Entre lui et Dioucounda je ne sais pas qui est plus malhonnete que qui… ❓

      S’il passe au teste de l’ADEMA,Il se fera ridiculer par la Cour Constitutielle…

      Wait and see

      • Je vous rappelle qu’il n’est pour l’instant que Candidat à la candidature de L’ADEMA et non encore aux Presidentielles et je vous peux vous dire que tel que je le connais de par sa bonne rigeur moral et politique il démissionerai ausitot dès qu’il sera investit par l’ADEMA .
        Il faut lire entre les lignes le Lynx ne nous laissez pas endormir par des faux débats crées par ses adversaires qui ont tellement rien d’autresà lui reprocher qu’a la moindre occasion il resorte ce faux débat .

        nous avons dépassés ca et c’est déja géré on ne craint rien ni personnemais surtout on a un avantage que les autres n’ont pas nous sommes exempt de toutes malversations donc libres de nos pensées choses que certains reverait d’avoir

        • Je suis desole, vous n’avez rien compris. Vous semblez aveugle par vos desirs. Ne pretez pas le flanc pour faire massacrer l’ADEMA.
          Qu’Ousmane Sy soit candidat a la candidature est pareil que Makan Tounkara ou Ampe soit candidat a la candidature.
          La logique aurait voulu qu’aucun d’entre eux ne se presente aux primaires s’ils ont accepte des postes pendant cette transition.

          • je pense que c’est ti qui n’a rien compri on ne parle pas de logique mais de droit.et franchement ce n’est pas objectif il faut critiquez avec objectivité est ce qu’il gerer le Mali MIEUX QUE LES AUTRES CANDDATS avec son parcours et la réponse c’est OUIIIIIIIIIIIII

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