LE RPM à l’heure du congrès ordinaire : Le successeur d’IBK à la tête du parti sera-t-il son futur dauphin pour la présidence de la République ?

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Gouvernance, développement du pays: le RPM fier des 3 ans de gestion d’ IBK

Le 4ème Congrès ordinaire du Rassemblement pour le Mali (RPM), prévu le 22 et 23 octobre prochain, devra élire le successeur d’ « IBK » à la tête du parti. C’est un évènement majeur dont l’enjeu dépasse l’installation du simple président du parti. Le successeur d’IBK à la tête du parti, a de forte chance d’être le porte-étendard, aux futurs scrutins présidentiels.

Les phares de l’actualité sont braqués sur le Rassemblement Pour le Mali (RPM), parti au pouvoir qui doit tenir –  si tout se passe comme prévu – son 4ème congrès ordinaire le 22 et 23 octobre 2016. Pour la première fois de son histoire, le « camarade IBK » ne sera pas candidat au poste de président du parti. Elu à la tête du pays en 2013, le président Ibrahim Boubacar Kéita, doit se consacrer, entièrement, à son mandat. Probablement, il sera candidat pour sa propre succession en 2018. Mais, rien n’est fixé dans ce sens. Pour l’heure, il s’agit d’élire son successeur à la tête de son parti. L’enjeu est de taille. Les ambitions se multiplient. L’unité et la cohésion du parti, sont mises à rude épreuve. Ce congrès permettra-t-il au parti de surmonter ses difficultés et de sceller son unité ? Ou, donnera-t-il raison à ceux qui y voient l’occasion pour le parti de se disloquer ?

De toutes les manières, le cas du RPM  n’est pas unique en son genre. La vie des grands partis, est faite ainsi de moments de doute, d’hésitation, de palabres internes, de fractures… mais le plus important, c’est de savoir surmonter les dures épreuves. Ce à quoi veulent croire les responsables de ce parti qui multiplient les initiatives afin de donner tort à leurs détracteurs.

Bien au-delà du fauteuil de président du parti

L’enjeu suscite les convoitises. Le futur président du RPM, a de fortes chances d’être désigné « dauphin légitime » du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. C’est cet enjeu qui suscite les convoitises au sein du parti au pouvoir et qui est, certainement, à la base des querelles de positionnement entre cadres du parti.

Mais les militants du RPM peuvent-ils se permettre d’élire « n’importe qui » pour présider aux destinées de leur parti ? Le futur président du parti, doit avoir du charisme, être capable de rassembler bien au-delà de son propre parti; être au-dessus de tout soupçon de corruption donc, pas de casseroles. Rassembleur, il devra être celui qui incarne le mieux, les valeurs républicaines. Une erreur de casting, ne sera pas pour arranger les affaires du parti au pouvoir qui doit aussi assumer les trois ans de bilan du président IBK à la tête du pays. Un bilan jugé, pour le moment, très mitigé.

Beaucoup de Maliens suivront donc, avec grande attention, ce congrès dont l’enjeu est de désigner ceux qui font diriger le RPM de l’après IBK. Il ne suffira donc pas de gagner le consensus des militants autour de celui qui sera désigné président du parti. Il faudra, aussi et surtout, convaincre les Maliens du bon choix fait. A ce titre, les militants du RPM, ne devraient pas laisser les ambitions personnelles de certains cadres, l’emporter sur l’intérêt général du parti. Le bon sens, devrait prévaloir à l’heure du choix des Hommes. Car, le RPM a besoin, aujourd’hui et demain, d’hommes et de femmes, capables de préserver l’unité du parti ; d’assurer la survie du parti. Il s’agit aussi et surtout des élections présidentielles de 2018 pour lesquelles le président IBK, sera probablement candidat pour sa propre succession. La future équipe dirigeante du RPM, doit être constituée d’hommes et de femmes, dévoués à la cause du parti ; en qui l’ensemble du peuple des tisserands a confiance ; capables de mobiliser l’électorat et d’assurer la victoire finale.

Les Tisserands, ont donc leur destin entre les mains.

Tièmoko Traoré

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3 COMMENTAIRES

  1. Abdoulaye Idrissa MAIGA sera incontestablement le meilleur Président du RPM vu ses compétences dont ses savoirs être (comportement, fidélité, partage, ouverture, conviction, culture, …) qui attirent tout le monde .

    Dr ANASSER AG RHISSA, PRÊT A SERVIR LE MALI EN TANT QUE PREMIER MINISTRE

    Bonjour,
    Excellence Monsieur le Président de la République,

    Dans la situation actuelle du Mali caractérisée par un embrasement (insécurité croissante) tendant à se généraliser et compte-tenu du fait que des décisions, aux niveaux national et international, ont été prises pour la mise en œuvre diligente et rapide de l’accord de paix, il serait judicieux de prendre comme Premier Ministre soit :

    – Mahamadou Diagouraga, l’actuel Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

    – ou un ressortissant du nord du Mali, soit Abdoulaye Idrissa Maïga ou Soumeylou Boubèye Maïga ou un Touareg de la société civile comme Dr Anasser Ag Rhissa.

    Abdoulaye Idrissa Maïga, ayant occupé la fonction de Ministre dans trois ministères différents et, en plus, étant ressortissant du nord du Mali, serait un excellent Premier Ministre mais à la veille des élections, qui pilotera le RPM avec comme vision d’unir et de gagner les élections 2018 ?

    C’est peut être le meilleur candidat pour cet aspect : être Président du RPM.

    Soumeylou Boubèye Maïga, bien qu’excellent, pouvant occuper le poste de Premier Ministre, serait plus adapté, pendant encore au moins six mois, au poste de Ministre Secrétaire Général du Président dont il a déjà impulsé la dynamique.

    Après, le Président IBK pourra le choisir comme Premier Ministre afin de l’aider, en liaison avec le RPM, à préparer la Présidentielle de 2018.

    Porter le choix sur un Tamasheq (Touareg) sera très judicieux et sera un excellent choix, comme au Niger, compte-tenu des contextes national et international.

    Ag Erlaf ne serait pas la solution idoine, il a déjà un département ministériel lourd à gérer avec des répercussions importantes sur la mise en œuvre de l’accord, cas de la mise en place de la régionalisation dans le cadre de la décentralisation et des autorités intérimaires : accusé de duplicité sur la gestion de ces dernières.

    Un autre Touareg, Dr Anasser Ag Rhissa, de la Région de Gao, serait le meilleur choix, car je suis apolitique, équidistant de la majorité et de l’opposition, pouvant unir et travailler avec les Maliens de tous les bords politiques, à l’écoute des problèmes de tous les Maliens, pour leur bonheur et connaissant l’accord de paix de sa conception et sa dissémination dans tout le Mali.

    Je suis actuellement Président de l’ONG TILWAT International, je suis Expert TIC, Gouvernance et Sécurité, je gère une passerelle internet, à travers des lettres ouvertes en ligne et des contributions, sur la paix et la réconciliation au Mali depuis 2012, et je suis animateur des séminaires sur la sensibilisation sur l’accord de paix et sa dissémination aux niveaux national, régional et communal, sur la régionalisation dans le cadre de la décentralisation et sur la bonne gouvernance et les TIC au service de la sécurité, du vivre ensemble, de la cohésion nationale et du développement durable.

    C’est au Président IBK de faire son choix définitif, pour le Mali et pour le bonheur des Maliens.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : [email protected]
    TEL 00223 95 58 48 97

    • Donc vous ne voyez le Mali qu’en Nord-Sud.
      Si IBK impose Abdoulaye Idrissa Maiga ce sera la nordisation de ce parti. C’est effarant de voir que nombre des ressortissants de cette partie du pays ne raisonnent qu’en terme de régionalisme?

      • Bonjour,
        Merci Visus_Mali de votre message.

        Non, je ne raisonne pas qu’en nord-sud ni en régionalisme (clanisme) Mais en terme de RÉGIONALISATION dans un Mali, unitaire, Un et Indivisible.

        Cette régionalisation permet la libre administration des régions et communes dans un Mali Un et Indivisible sans fédération.

        Vous ne me connaissez pas assez sinon vous auriez su que depuis le début de la crise jusqu’à maintenant, je milite pour un Mali, unitaire, Un et Indivisible, sans fédération à travers une passerelle internet pour la paix et la réconciliation au Mali.

        Seuls le Mali et les compétences comptent.

        Le poste de Président du RPM ou tout autre poste doit être occupé indépendamment de l’appartenance ethnique ou de la couleur du candidat ou de la région ou zone d’où est ressortissant le candidat.

        Seule l’arme démocratique et/ou les compétences doivent être utilisées pour prétendre à un tel poste.

        Après tout, pourquoi, ne pas organiser un débat entre candidats suivi d’une élection réduite aux seuls membres du RPM pour choisir le meilleur candidat ?

        Le Ministre Mahamane Baby bien qu’ayant tenté de rassembler les membres du RPM a du mal à le faire (aucun signe dans ce sens n’est visible) et à gérer son département ministériel (des voix s’élèvent dans ce sens).

        De même que Tréta Boukary, après l’éviction du ministère de l’agriculture et le problème des engrais frelatés, il a aussi du mal à unir et à créer la cohésion au sein du RPM malgré le fait qu’il soit son secrétaire général.

        Vous savez, indépendamment d’être ressortissant du nord du Mali, Abdoulaye Idrissa Maïga était le Directeur de campagne d’IBK pour accéder à la magistrature suprême. Il a fait ses preuves, en plus, en tant que Ministre à trois reprises (dans trois gouvernements différents), il a été performant.

        Il met le Mali en avant. Il étendra l’électorat du RPM à travers la mutualisation de l’électorat des différents membres du RPM ET l’extension sur le nord du Mali.

        Il est un grand travailleur, fidèle, ouvert et a les capacités pour unir les membres du RPM, comme il l’avait fait, en tant que Directeur de campagne, lors de l’élection Présidentielle de 2013.

        Il vient, il y a à peine un mois, d’être nommé Ministre de la défense et il intervient en personne auprès du Haut Représentant du Président pour la mise en œuvre de l’accord de paix, dans le cadre de la réunion, du 14 OCTOBRE 2016, entre acteurs et parties prenantes, pour contribuer à impulser la mise en œuvre de ce dernier, en particulier, à travers le planning pour la mise en place du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) via les patrouilles mixtes, du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) et le redéploiement des forces de défense reconstituées.

        Travaillant rapidement et efficacement, Abdoulaye Idrissa Maïga a les compétences requises et mérite d’être le Président du RPM.

        Militons pour une gouvernance et une gestion au mérite.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC, Gouvernance et sécurité
        TEL 00223 95 58 48 97

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