Soumaïla Cissé prend les rênes de l’URD : Un bureau de 115 membres pour préparer 2015 et 2018

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Soumi
Soumaila Cissé

Le 3ème congrès ordinaire de l’Union pour la République et la démocratie (URD) s’est achevé dans la soirée du dimanche 23 novembre au Palais de la Culture. Ces assises ont plébiscité le ” parrain ” Soumaïla Cissé au poste de président du parti. Il n’a désormais qu’un seul devoir : faire triompher les idéaux du parti de la poignée de mains et hisser son candidat sur la colline du pouvoir en septembre 2018.

L’honorable Cissé sera accompagné dans l’accomplissement de cette ambitieuse tâche par 114 lieutenants, qui forment avec lui le nouveau bureau du parti vert et blanc. Parmi ceux-ci, on note la présence d’un certain Iba N’Diaye, démissionnaire de l’ADEMA-PASJ, comme 2ème vice-président du nouveau Bureau exécutif national (BEN) venant en appui au Pr Salikou Sanogo, le nouveau 1er vice-président du parti “ force montante “.

De sources proches du BEN du parti, l’adhésion d’Iba N’Diaye et de plusieurs autres militants seront d’un apport important dans la marche du parti vers des succès électoraux. L’ancien président intérimaire du PASJ pourra, avec l’engagement politique qu’on lui connaît, la force de l’argumentaire et le talent de grand débateur qu’il recèle, contribuer à démobiliser des militants de l’ADEMA au profit de l’URD dans de nombreuses sections du Mali profond.

En outre, avec la tournée de remobilisation, de remerciement et d’encouragement que le nouvel organe dirigeant de l’URD s’apprête à faire à l’intérieur du pays, il y a des chances que Soumaïla Cissé suscite un nouvel espoir au sein de l’opinion nationale. Et surtout, face aux difficultés actuelles de la gouvernance IBK, le député de Niafunké peut doper son aura et se positionner comme un leader avec lequel les Maliens devront compter.

Mais, pour maximiser ses chances, dans la perspective de 2018, qui semble encore lointaine, l’ancien président de la Commission de l’UEMOA doit avoir  le pied à l’étrier. Et puisque “ rien ne sert de courir, il faut partir à point “, la nouvelle direction de l’URD doit prouver, lors des élections communales et régionales de l’année prochaine, qu’elle peut dépasser le rang assez flatteur de deuxième force politique du Mali.

Soumaïla et ses amis doivent aussi savoir que «qui va lentement va sûrement» pour  explorer des pistes d’alliance tant au sein de l’opposition qu’au-delà, en vue de faire mieux qu’en 2013.

Qui va loin ménage sa monture “. La sagesse est bien connue et oblige le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle à être plus que jamais au contact des populations. Lui qui avait passé neuf ans à Ouaga à la tête de l’UEMOA, quasiment au détriment de ses potentiels électeurs.           

 

   Bruno D SEGBEDJI

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