Yeah Samaké, président du PACP : « Sous le hangar de la décentralisation, tous les maux du Mali peuvent être résolus »

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C’est l’annonce faite par  Niankoro Yeah Samaké, Président et candidat du Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP) à l’élection présidentielle.

C’était  à la faveur de la  1ère conférence des cadres de son parti, tenue samedi dernier, au CRES de Badalabougou.

Cette conférence a été l’occasion  pour le Président et candidat du parti, Niankoro Yeah Samaké,  d’échanger avec les cadres, militants et sympathisants du parti, 130ème de l’échiquier politique national.

Cette conférence a débuté par une projection de film sur les actions accomplies par Niankoro Yeah Samaké, en tant que Maire de la commune de Wéléssébougou , à travers son ONG. Il s’agit, entre autres, de la construction d’écoles, leur équipement, des infrastructures sanitaires, électriques pour l’amélioration des conditions de vie des populations de sa commune.

Selon Niankoro Yeah Samaké, la réalisation de ces infrastructures s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement des efforts du gouvernement, dans le cadre de la décentralisation.

« Nous nous sommes engagés dans la vocation première d’un parti politique, qui est la conquête du pouvoir. Nous avons, aussi, comme objectif, la sensibilisation et la formation de nos militants et des citoyens » a t-il dit avant de se présenter au public.

Le parcours d’un bon samaritain

«  Je suis de Wéléssébougou, j’ai connu la souffrance, j’ai 17 frères et sœurs. Je suis né d’un père pauvre et analphabète qui nous a dit que seul l’éducation peut nous  affranchir de cette pauvreté. », a t-il expliqué devant un public médusé.

Et de poursuivre, fier de sa réussite : « après mes études supérieures à l’ENSUP, au département Anglais, j’ai connu le chômage et j’ai décidé d’aller enseigner bénévolement l’anglais. Et ce, pendant trois ans à l’école publique de Wéléssébougou. Ensuite, j’ai été engagé par le corps de la paix en tant qu’interprète, avant d’être remarqué par une famille américaine, qui m’a sponsorisé afin que j’aille poursuivre mes études aux Etats-Unis. D’où je suis sorti, nanti d’un master en politique publique. Après, j’ai eu des partenaires et j’ai créé mon ONG qui a aujourd’hui réalisé 13 écoles fondamentales à travers le Mali et plusieurs autres infrastructures de développement. Je donne des bourses d’études à deux étudiants maliens, chaque année, et grâce à moi, il y a une convention entre l’université du Mali et quatre universités américaine ».

Selon Yeah Samaké, il est possible de redonner de l’espoir au peuple malien.

Pour lui, il faut de la transparence dans la gestion de la chose publique. Comme exemple, il rappellera que les communautés de Wéléssébougou participent à la gestion de leur commune, dont il est le Maire.

A en croire Yeah Samaké, sous le hangar de la décentralisation, tous les maux du Mali peuvent trouver leurs solutions.

Le Mali est un et indivisible et peut se développer dans sa diversité. Car, pour lui, le problème du nord n’est qu’un problème de développement.

C’est pourquoi,  il faut créer les conditions pour que les populations du nord, comme du sud,  vivent en harmonie, renforcer l’unité nationale.

Pour Yeah Samaké, dans le domaine de l’éducation, la vision du PACP est la meilleure. Car, dit-il, s’il est élu président dela République, durant les 100 premiers jours de son mandat, il acceptera toutes les revendications des enseignants. Mais, avec une obligation de résultat, puisque chaque enseignant sera noté.

A en croire Yeah Samaké, le Mali n’est pas un pays pauvre, mais il a été appauvri par ses dirigeants. Il faut, dit-il, que la génération vieillissante cède la place à la nouvelle pour que le pays puisse retrouver un nouveau souffle.

Dieudonné Diama

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