Réformes institutionnelles et politiques : Les hommes de médias à l’école des experts !

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La Maison de la Presse abrite, depuis hier, un atelier de formation des journalistes sur les réformes institutionnelles et politiques. L’objectif est de renforcer les capacités des hommes de médias afin qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle dans le processus électoral à venir.

Initié par le département de la Communication, porte-parole du gouvernement, cet atelier regroupe la presse nationale avec au programme plusieurs thèmes parmi lesquels, ‘’les enjeux des élections’’, ‘’l’information et l’importance des nouveaux médias’’, ‘’ la charte des partis’’, ‘’le fichier électoral : enjeux et importance’’ et enfin ‘’ le contentieux électoral’’.  Selon Fousseyni Coulibaly, chef de division des affaires politiques au ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, les dispositions sont déjà prises pour finaliser le ficher électoral et mettre en place tous les matériels de vote avant le 29 février. Il a aussi précisé que les bulletins seront imprimés au Liban et que les urnes et isoloirs seront faits en Afrique du Sud.

Le président de la Maison de Presse, Makan Koné, a remercié le département de la Communication pour avoir initié cet atelier qui permet, selon lui, de mieux outiller les hommes de médias pour faire face aux élections à venir.

Dans moins de trois mois, le Mali organisera des élections présidentielles et législatives, ainsi qu’un référendum, portant sur la révision de la Constitution du 25 Février 1992, initiée par le président de la République, afin de consolider la pratique démocratique résultant de cette loi fondamentale de 20 ans d’âge.

C’est pourquoi, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Sidiki N’Fa Konaté, dans son allocution, a précisé que l’organisation de cet atelier trouve sa légitimité dans la nécessité de renforcer les compétences techniques et managériales des hommes de médias pour assurer la couverture professionnelle et impartiale des prochaines consultations dans un climat apaisé.  Il s’agit aussi, pour lui, de répondre à la nécessité pour les professionnels de la communication de promouvoir à travers l’information, la sensibilisation, la mobilisation et la participation de nos concitoyens aux consultations à venir dans un esprit d’objectivité et de responsabilité. Décidé à organiser des élections libres et crédibles, le gouvernement du Mali, pour la première fois, ajoute Sidiki N’fa Konaté, a élaboré un plan de communication consolidé pour prendre en charge l’ensemble des questions de communication, d’information et de mobilisation sociale, à travers notamment la formation et la production des programmes de sensibilisation et de formation.

Barrer le chemin à l’intoxication ou au harcèlement psychologique !

Profitant de la tribune, le ministre a évoqué la situation douloureuse de conflit armé imposé à notre peuple depuis le 17 janvier par des assaillants constitués des revenants de Libye, des éléments d’AQMI et de certains se réclamant du mouvement dit Mouvement National de Libération de l’Azawad.

Il a invité les médias, à travers journaux, radios, presse en ligne, à barrer le chemin à l’intoxication ou harcèlement psychologique, à la division et à la haine qui sont des plantes qui ne doivent pas pousser, à plus forte raison prospérer sur le sol malien.

Pour le ministre porte-parole du gouvernement, l’instauration de la paix, et surtout de l’acceptation des uns par les autres sans amalgame, est un préalable à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles, des élections dont la tenue est par ailleurs une nécessité absolue pour le gouvernement.

« Les médias ont la mission et le devoir de préserver la cohésion sociale, l’unité nationale et le tissu social.  Nous devons travailler pour que la flamme de la cohésion sociale ne s’éteigne jamais. Evitons que s’installent dans notre pays la haine et l’intolérance, la peur et la méfiance de l’autre, le climat ambiant d’insécurité plus pernicieux et plus dévastateur que l’insécurité elle-même. Mettons en avant ce qui a toujours permis au Mali de gagner dans les moments décisifs de son histoire, c’est-à-dire la tolérance, le dialogue, la concorde et la convivialité, comme en témoigne notre devise :  Un Peuple – Un But – Une Foi », a prêché Sidiki N’fa Konaté.

Il a enfin formulé le vœu qu’au sortir des travaux, les hommes de médias soient outillés chacun en ce qui le concerne, pour réussir la couverture des prochaines consultations.

Ousmane Ballo

 

 

Communication gouvernementale: Les fruits des travaux de Sélingué !

Du 31 janvier au 5 février 2012, les chargés de communication des départements ministériels et de la Primature ont participé à Sélingué à un atelier de planification des activités de la communication gouvernementale en relation avec les médias. A l’issue des travaux dont la cérémonie de clôture était présidée par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Sidiki N’Fa Konaté, les participants ont adopté une série de recommandations. Nous vous en proposons l’intégralité.

Nous, participants à l’atelier de planification sur la communication gouvernementale en relation avec les médias, recommandons ce qui suit :

-Créer  des bureaux  d’information et  de communication dans les départements ministériels  pour renforcer  la  fonction de chargé de mission/communication ;

-Créer des cellules de communication et de presse dans toutes les ambassades du Mali ;

-Créer un service d’information et de communication auprès du premier ministre à l’image du SID (service d’information et de documentation) ;

-Organiser des conférences de presse animées par le porte-parole du Gouvernement  à chaque fois que l’actualité l’exige ;

-étoffer le bureau d’information et de communication  en ressources humaines compétentes (un spécialiste en communication ou en journalisme, un spécialiste en sociologie ou en anthropologie, un informaticien…) ;

-développer les compétences des responsables et agents de l’Etat en communication au niveau déconcentré;

-affecter aux activités de communication des ressources financières appropriées (au moins  5% du budget du département);

–              organiser chaque année trois (03) rencontres de planification et de revue à l’intention des chargés de communication (janvier – juin – novembre) ;

-organiser au moins deux (02) sessions de formation continue à l’intention des chargés de communication.

 

Sélingué le 4  février 2012

Les participants

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