Le représentant du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire Amadou Diallo a présidé jeudi 1er février la cérémonie d’ouverture des Assises nationales de validation de la liste harmonisée des maladies et du barème indicatif d’indemnisation des séquelles des accidents du travail à Bamako.
La rencontre qui s’est tenue du 01er au 02 février 18 à Bamako a regroupé les États membres de la Conférence interafricain de la prévoyance sociale (CIPRES). Sur le plan national, des organismes comme l’INPS, la Caisse malienne de sécurité sociale, les organisations de la sécurité sociale, les représentants des Organisations professionnelles d’employeurs et des travailleurs entre autre ont pris part à cette assise.
A l’ouverture, Amadou Diallo, représentant du ministre a après avoir souhaité la bienvenue à tous les États membres de la Conférence interafricain de la prévoyance sociale (CIPRES), transmis les encouragements des hautes autorités de notre pays notamment l’engagement en faveur de la prévention des risques professionnels qui, selon lui, demeure une préoccupation majeure et constante, « votre présence distinguée, qui rehausse d’un éclat tout simplement notre cérémonie, est la preuve, si besoin en était-il de le dire, de votre attachement aux multiples efforts déployés par notre pays pour la promotion d’un cadre de travail sûr et salubre pour tous » a indiqué M. Diallo. Il a expliqué que, durant les 20 dernières années, les progrès techniques réalisés ont apporté la prospérité certes, mais elles ont engendré aussi des accidents, des maladies, des handicaps et des morts brisant ainsi de nombreux destins. « Au Mali, pour le seul secteur privé, plus de 400 lésions professionnelles sont enregistrées chaque année ». Pour lui, ce nombre n’est pas acceptable, encore qu’il ne s’agit que de la partie visible de l’Iceberg « nous disposons portant aujourd’hui, d’un ensemble de textes législatifs et réglementaires assez importants et l’un des plus exigent de notre sous-région » a-t-il ajouté.
- Amadou Diallo a noté par la suite que ceci sont des raisons suffisantes de poursuivre et d’appliquer l’action de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles en mobilisant l’ensemble des énergies et des moyens disponibles, « aussi efficace que soit la prévention, l’accident du travail et la maladie professionnelle restent, hélas, une réalité. Il nous faut alors protéger, aider, et diligenter l’indemnisation des victimes. C’est l’honneur de notre système de protection sociale que d’y parvenir » a-t-il noté.
Amadou Kodio
Cypres?
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