Ministère de la santé et de l’hygiène Publique : Les syndicats dénoncent la carence du ministre de la santé

2

Les  20 et 21 septembre dernier, les différents syndicats de la santé que sont Syndicat National de la Santé de l’action Sociale et de la Promotion de la Famille (SNS-AS-PE), le Syndicat Autonome des Cadres Médicaux (SYNACAM) ont observé une grève de 48 heures, bien suivie conformément au droit syndical. Dans les hôpitaux comme dans les centres  santé nous avons rendu visite, le constat était très astreignant.  Patients et accompagnateurs victimes de cette grève prenaient leur mal en patience. D’autres étaient transportés par le minibus noir. Pourquoi cela ?

Que dénoncent les syndicalistes ?

Rien  ne va plus  entre la première responsable du département de la santé  et de l’hygiène publique et les syndicats, après que Marie Madeleine Togo ait injustement  violé   l’appel à la candidature des directeurs généraux des hôpitaux

Ainsi, les Syndicats de la santé  exigent sans délai la satisfaction de leurs doléances.

Tout est clair dans le dossier  déposé à notre rédaction signé par les secrétaires généraux du SYNACAM et SNS-AP-PF avec ampliation du MSHP, MSAH, MPFEF, UNTM. Le syndicat national de la santé exige la satisfaction des doléances à savoir, la revalorisation de la fonction socio-sanitaire et de la promotion famille, à travers l’adoption d’un plan de carrière pour tous, un plan de formation continue et un plan de motivation.

La satisfaction des points contenus dans les résolutions du 12ème congrès, l’augmentation substantielle des primes de fonction spéciale, des primes de garde, des primes de monture et l’augmentation des émoluments d’appartenance sur leur salaire.

Il s’agit en plus du  maintien et l’extension des ristournes dans leur esprit d’antan, la prise en charge 100%  des soins médicaux et du médicament du personnel socio-sanitaire et de la Promotion de la Famille assujettis à l’AMO conformément au décret 002-311 du 4 juin 2012.

A cela s’ajoute l’intégration dans la fonction publique des contractuels payés sur ressources propres, Fond PTTE, des nourrices de la Pouponnière et la régularisation de la situation des autres catégories de travailleurs de ladite structure conformément à la réglementation du travail.  Aussi, fait partie l’octroi d’autorisation et de congés de formation à tous les  travailleurs ayant respecté la règlementation en vigueur.

Pire, selon le dossier, le syndicat réclame le respect des libertés syndicales à tous les niveaux et l’annulation des mutations abusives des responsables syndicaux dont le mandat est en cours.

En dernier ressort, le dossier cite la régularisation des agents victimes du contrôle physique et des agents de la santé de la région de Gao omis pour les frais de retour et d’installation, l’amélioration des conditions de travail par le recrutement du personnel qualifié  ainsi que l’amélioration du plateau technique conformément à la carte sanitaire nationale et la dotation régulière et conséquente en consommables de toutes les structures.

Affaire à suivre

Yacouba Dembélé

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Tous les points de doléances ont connu un accord après la commission de conciliation. Mais il y a des choses qui se cachent derrière ce dossier: des syndicalistes ayant peur de la prison après avoir détourné l’argent des terrains des syndiqués, des syndicalistes ayant vu le cordon ombilical coupé entre eux et leur parrain financier l’ex-DG du Point G et des fournisseurs occultes qui financent la grève. Malheureusement la plupart des revendicateurs ne sont pas au courant eux-mêmes. Ils sont instrumentalisés sans le savoir. Sinon, d’autres, s’ils savaient les vraies raisons, ils sont patriotes, ils n’allaient pas grever. Mais continuez à grever, chacun d’entre nous finira dans un dispensaire ou un hôpital.

Comments are closed.