Semaine africaine de la vaccination : Douze maladies ciblées

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Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et ses partenaires ont animé une conférence de presse ce lundi 15 mai à l’OMS pour annoncer la traditionnelle Semaine qui se tient chaque année du 24 au 28 avril. Mais compte tenu des grèves cette année dans le secteur de la santé au Mali, la semaine a été décalée et se déroulera du 15 au 21 mai sur toute l’étendue du territoire.

Initiée en 2011, la Semaine nationale est une initiative des ministres de la Santé réunis pour une session du comité régional de l’OMS à Malabo en Guinée équatoriale.

Indépendamment des campagnes de vaccination à grande échelle, la Semaine africaine de vaccination est une occasion pour les pays de renforcer les programmes nationaux de vaccination en exploitant les ressorts du plaidoyer et des relations de partenariat.

Considérée comme la 7e édition, la Semaine africaine de vaccination est célébrée sous le thème : “Les vaccins protègent tout le monde. Faites-vous vacciner”. Un thème interpellateur qui fait de la vaccination un droit pour chaque enfant mais aussi un devoir de tout parent.

La 7e édition qui vient de démarrer au Mali a ciblé douze maladies que sont la tuberculose, la rougeole, le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche, la fièvre jaune, l’hépatite B, les infections à hemophilus influenza de type B, les infections à pneumocoques, les diarrhées à rotavirus et la méningite à méningocoque A.

La Semaine sera consacrée à la vaccination de routine. Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et ses partenaires demandent de véhiculer au maximum des messages pour informer les mères, les parents, la communauté pour l’amélioration de leur niveau de connaissance et l’adoption d’attitudes plus favorables pour la survie de l’enfant.

La Semaine de vaccination est beaucoup appuyée par l’OMS, l’USAID, Rotary, la Croix-Rouge, Lions Club. Les parents sont invités à faire suivre les enfants à cette Semaine gratuite mais qui coûte à peu près de 21 milliards de F CFA par an à l’Etat, selon l’OMS.

Zoumana Coulibaly

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