Le G5 du Sahel est né : Pour la sécurité et la coopération transfrontalières

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Groupe G5 du sahel
Le groupe du G5 (photo AFP)
Le Président malien Ibrahim Boubacar Kéita était à Nouakchott le week-end dernier. Objectif : participer au sommet des chefs d’Eta de la bande sahélo-saharienne qui a pris la dénomination du G5 du Sahel. Outre le Mali, la Mauritanie pays d’accueil, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad ont également fait acte de présence. L’objectif spécifique de la rencontre de Mauritanie est de mener une synergie d’action pour le développement économique et de s’unir pour la solidarité et la sécurité transfrontalière.

 

En organisant un sommet consacré exclusivement à la coordination et au renforcement de la coopération sécuritaire, les 5 chefs d’Etat ont prouvé leur attachement à la lutte contre le terrorisme dans cette zone et ipso facto à promouvoir l’emploi car la pauvreté est la cause première de la rébellion.

 

 

Chacun sait que la communauté internationale a multiplié les initiatives en vue de l’ancrage de la paix dans le Sahel.

Selon nos informations, les bailleurs de fonds sont prêts à débourser quelque 8 milliards de FCFA pour la lutte contre le narco trafic, la contre bande, l’insécurité dans cette région tout en favorisant le développement socio-économique. Tout porte à croire que les pays membres du G5 ambitionnent un déboursement rapide de cette cagnotte qui peut constituer un ouf de soulagement pour les populations disséminées dans cette vaste région.

 

 

Dans son discours, le président mauritanien, hôte du sommet a dit que la coordination des actions de nos états s’avère nécessaire. « La communauté internationale a initié des actions dans la région pour l’ancrage de paix au sahel et le renforcement de l’élan et de la dynamique sécuritaire. Cela nécessite a-t-il fait savoir de la solidarité sans faille des Etats. Il a souligné que la situation au nord du Mali demeure une préoccupation. Voilà pourquoi il a appelé au renforcement de l’état de droits, la formation, l’emploi des jeunes, l’agriculture pour lutter contre la pauvreté, le transport et l’énergie pour accroître le développement économique. Les chefs d’Etat ont aussi à cœur la mobilisation des 8 milliards de FCFA promis par l’Union européenne.

 

 

Pour IBK, c’est la première fois que 5 Etats se réunissent pour leur sécurité, pour mutualiser et mettre en convergence leur politique nationale. Le but recherché selon le chef de l’Etat malien est le développement des économies et la lutte contre la pauvreté. Car pour IBK, c’est sur les problèmes de pauvreté que le terrorisme se développe. Il a également opté pour la culture de confiance. C’est pourquoi il a demandé de parler d’une même voie porteuse. Si le président malien a prôné la sérénité face à eux-mêmes et à leurs peuples, cela procède de cette situation,

 

 

Il s’agira donc de coordonner la politique sécuritaire pour initier des programmes en vue du développement de la région. Cela est d’autant plus vrai que le Sahel est devenu un sanctuaire des groupes islamiques et d’Al Qaïda.

 

Issiaka Sidibé

 

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