19ème journée africaine de prévention des risques professionnels : Plus de 500 lésions professionnelles décelées au Mali chaque année

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Le thème de la journée cette année, couplée avec la 13ème Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail était : « Renforcement des capacités des structures de la santé et de la sécurité au travail et des compétences ». Un thème qui, selon le secrétaire général du ministère de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Samba Almahmoud Baby, cadre parfaitement avec l’urgence qui prévaut au en Afrique en générale, et au Mali en particulier.

« Les conséquences dramatiques des accidents du travail et des maladies professionnelles de part le monde et particulièrement en Afrique et au Mali, nous interpellent sur la nécessité de conjuguer nos efforts pour inverser la spirale négative qui semble s’installer comme une fatalité »,  déclare Samba Almahmoud Baby, représentant et Secrétaire général du Ministère de la Solidarité de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord. A l’en croire, au Mali, plus de 500 lésions professionnelles sont enregistrées chaque année pour un coût direct de réparation qui se chiffre à seulement 500 millions de FCFA sur un budget qui dépasse les 40 milliards FCFA. Un chiffre dérisoire non exhaustif, a tout de même précisé Samba Almahmoud Baby. Car dit-il, ce chiffre ne prend en compte que les lésions reconnues par le service de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles de l’INPS, uniquement dans le secteur structuré de la production. D’où l’intérêt selon lui, d’instaurer au plan national des cadres de concertations et de réflexions, afin de limiter le plus possible, l’exposition des travailleurs aux risques et de sauvegarder la productivité des entreprises piliers du développement économique et social.

Rappelons que dans les années 90, l’INPS avait entamé une vaste politique de communication destinée à faire connaître ses produits des usagers. Les efforts engagés en son temps avaient fait leur preuve. Mais, depuis un certain temps, la grosse machine à sous semble s’est installée  dans une sorte de routine, qui ne favorise guère la couverture sociale des travailleurs. Une léthargie imputable à l’actuelle direction qui se complait dans la réalisation des immeubles et non s’occuper des travailleurs qui pourtant est sa raison d’être.

L.N

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